La controverse sur la vaccination contre les papillomavirus. La France est un des pays du monde où la défiance envers la vaccination est la plus importante [1].
La controverse y est récurrente et occupe une place de choix dans les médias. Au début de l’année 2019, c’est la vaccination contre les papillomavirus humains (ou HPV, voir encadré) qui s’invite à nouveau dans la polémique. Le taux de couverture pour cette vaccination reste extrêmement faible, l’un des plus bas d’Europe (avec 21 % des jeunes filles vaccinées en 2017) [2]. L’affaire avait commencé en 2013, quand une jeune femme avait déposé plainte contre Sanofi Pasteur MSD (qui commercialise le vaccin Gardasil) et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Elle attribuait au vaccin qu’elle a reçu à quinze ans l’apparition d’une sclérose en plaques. Douleur d’amour, William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) Summer at Hadlyme, Willard Metcalf (1858-1925) La vaccination contre les papillomavirus : un débat sur des bases irrationnelles.
Il existe plus de 170 types de papillomavirus infectant les humains, et les infections sont généralement transmises sexuellement.
L’organisme s’en débarrasse spontanément dans la plupart des cas, mais l’infection par les HPV-6 ou HPV-11 peut donner des condylomes anogénitaux (parfois appelés verrues génitales ou crêtes de coq) et l’infection persistante par d’autres types d’HPV 1 peut conduire à un cancer (HPV oncogènes). Les infections par les HPV oncogènes augmentent le risque de cancers localisés sur le col de l’utérus, la bouche, l’oropharynx et le larynx, l’anus, la vulve et le vagin, et le pénis. En France, on estime que 6 300 cancers diagnostiqués en 2015 étaient attribuables aux infections par les papillomavirus (4 600 chez les femmes et 1 700 chez les hommes), dont 2 900 cancers du col, 1 700 cancers de la bouche, de l’oropharynx et du larynx, 1 500 cancers de l’anus, 180 cancers de la vulve et du vagin et 90 cancers du pénis [1]. Hépatites & vaccins : les vrais dangers [La Tronche en Biais]
Vaccination antigrippale : généralisation de la vaccination en pharmacie à partir d'octobre 2019. Se faire vacciner, c'est se protéger et protéger les autres. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’entre 2 et 3 millions de vies sont sauvées chaque année grâce à la vaccination.
Jamais aucune invention médicale n’a permis de sauver autant de vies dans l'histoire de l'humanité. La Semaine européenne de la vaccination (SEV), qui a lieu du 24 au 30 avril, a pour objectif de rappeler à tous que la vaccination est un moyen de prévention précieux qui contribue, partout dans le monde, à protéger des personnes de tous les âges contre des maladies infectieuses potentiellement graves, voire mortelles. Vaccination obligatoires: amendes, exemptions... comment font les autres pays? Onze, c'est le nombre de vaccins qui pourraient bientôt devenir obligatoires pour les enfants en France, au lieu de trois actuellement.
C'est la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui l'a annoncé ce vendredi dans une interview au Parisien. Une position pas forcément partagée à l'étranger. De nombreux pays optent pour des recommandations plutôt que pour une obligation, à l'exception notable de l'Italie, qui vient de changer sa réglementation. Tour d'horizon. LIRE AUSSI >> Bientôt 11 vaccins obligatoires pour les enfants? Aux États-Unis, peu d'obligation et beaucoup d'exemptions. Bénéfices/Risques des 11 vaccins obligatoires. Vaccination. À Genève, devant l'Organisation mondiale de la santé, la vaccination est érigée en statue, œuvre du sculpteur Martin William dévoilée le 17 mai 2010, date de la commémoration du 30e anniversaire de l'éradication de la variole[1] : un agent de santé utilise une aiguille bifurquée à la place du vaccinostyle, afin de vacciner toute une famille contre la variole.
Administration d'un vaccin. La vaccination s'effectue sur un individu sain soit par injection sous-cutanée ou intramusculaire soit par voie orale, selon des pratiques le plus souvent réglementées. Vaccination et sécurité des vaccins. Regardez les maladies du XXe siècle disparaître après l'introduction des vaccins. Si la polio, la rougeole et la diphtérie ont été pratiquement éradiquées des pays développés, c'est grâce à l'introduction de leurs vaccins respectifs.
On s'en doutait, mais l'université de Pittsburg, dans une étude publiée le 28 novembre 2013 via le New England Journal of Medicine, a apporté un indice de taille: la visualisation de tous les cas recensés aux Etats-Unis depuis plus d'un siècle. La base de données sur laquelle est basée cette étude, baptisée «Project Tycho», a été placée en libre accès la même journée, «pour aider à combattre les maladies contagieuses mortelles», selon le communiqué de presse annonçant la nouvelle. Ces travaux ont été résumés le 2 décembre sur le site d’un des National Institutes for Health (NIH), organismes publics de recherche étasuniens qui ont contribué au financement de l’étude.
Deux siècles de progrès grâce aux vaccins. « J’ai l’impression qu’on a oublié le rôle majeur qu’a joué la vaccination dans le combat contre les maladies infectieuses. » Infectiologue et professeur au Collège de France, Philippe Sansonetti (1) se désole de la défiance d’une partie des Français face aux vaccins, alors que 11 d’entre eux seront obligatoires pour les enfants à partir du 1er janvier. « En 1800, sur 1 000 enfants nés en France, 300 mouraient de maladies infectieuses avant l’âge de 1 an.
En 1900, c’était le cas de 150 d’entre eux. Et aujourd’hui, de seulement 3 nourrissons sur 1 000 », précise ce médecin. Selon les spécialistes, la grande saga de la vaccination a démarré dès l’Antiquité. « C’est alors qu’on s’est rendu compte que des personnes touchées une première fois par une maladie infectieuse bénéficiaient d’une sorte d’immunité lors d’une deuxième épidémie », explique le professeur Maxime Schwartz (2), ancien directeur général de l’Institut Pasteur. Vaccins : à la recherche du temps scientifique. On entend que Covid-19 nous ramène un siècle en arrière, à la pandémie de grippe espagnole de 1918-19 qui laissa les autorités sanitaires et les populations désemparées car totalement désarmées, faute de traitement et bien entendu de vaccin.
Faute aussi de connaissance de l’agent infectieux en cause et de facto des moyens de son diagnostic. Filtre Chamberland Sommes-nous aussi démunis qu’en 1919 ? La réponse est clairement non, et nous y reviendrons dans le chapitre suivant, « Vaccins Covid-19, rêve ou réalité ? ». La seconde est que le progrès scientifique incessant, dans les sciences tant fondamentales que cliniques, humaines et sociales, accélère le « temps scientifique ».
Système immunitaire.
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