Doc. Précarité menstruelle. Précarité menstruelle dans les établissements scolaires. Règles. Lutte contre la précarité menstruelle. “1,7 million de femmes en situation de précarité menstruelle” : une campagne devenue virale en quelques heures. Le post sur Instagram, deux jours avant Noël, a enflammé le web : plus de 900 000 likes en une journée.
Pourtant le sujet, en général, ne fait pas flores. Il est même tabou. Puisqu'il parle de règles. Pire encore, il s'agit d’une campagne de sensibilisation sur la précarité menstruelle. La précarité menstruelle touche plus d’1,7 millions de femmes en France “Un grand nombre de femmes se privent d’aller au travail, et des jeunes filles manquent l'école car elles n’ont pas les moyens de changer régulièrement leurs protections hygiéniques.
Une femmes a ses règles pendant environ trente-neuf ans. Un budget inaccessible pour beaucoup. 1,7 millions c’est le nombre estimés de femmes en situation de fragilité chaque mois de leur vie, en France, selon l’étude IFOP , menée en mars 2019 par l’association Dons Solidaires. Sans compter que ce nombre est en forte croissance depuis le début de la crise économique engendrée par la pandémie du Covid 19. Le buzz est inattendu pour tout le monde. Précarité menstruelle: 5 millions d'euros pour aider les femmes en 2021. Précarité menstruelle. La précarité menstruelle est la difficulté ou manque d'accès des personnes réglées aux protections hygiéniques par pauvreté.
Dans le monde, jusqu'à 500 millions de personnes vivent dans la précarité menstruelle[1]. La précarité menstruelle a notamment pour origine le coût des produits hygiéniques qui rend leur accès difficile et a pour principale conséquence l'exclusion des personnes réglées, dont le décrochage scolaire[1]. En France l'ensemble des femmes concernées par la question des règles correspond à 15,5 millions de personnes, soit un quart de la population française en 2018. Cependant le coût des dépenses pour les règles, ne comptant pas les médicaments et les sous vêtements varie entre 1700 euros et 5400 euros tout au long d'une vie selon les différentes sources des sondages[2]. Origine[modifier | modifier le code] Conséquences[modifier | modifier le code] La précarité menstruelle est aussi présente en prison.
Initiatives[modifier | modifier le code] Brisons le tabou des règles et de la précarité menstruelle. Elles sont collégiennes, lycéennes, étudiantes, travailleuses précaires, mères célibataires, migrantes ou sans-abris.
Ce sont peut-être nos sœurs, nos filles, nos amies, nos collègues ou nos voisines. Ces femmes sont victimes de ce que l’on nomme pudiquement la « précarité menstruelle ». Derrière ce terme se cache une réalité face à laquelle notre société a, trop longtemps, détourné le regard. Dans le monde, près de 500 millions de femmes n’auraient pas les moyens de se procurer régulièrement des protections hygiéniques. Non à La Précarité Menstruelle. #NonàLaPrécaritéMenstruelle, la nouvelle campagne d’ALWAYS® pour aider les jeunes filles en situation précaire Environ 130 000 jeunes Françaises manquent l’école chaque année car elles n’ont pas les moyens de s’acheter des protections hygiéniques pendant leurs règles.
En France, la précarité fragilise des millions de personnes, qui rencontrent de véritables difficultés pour se loger, se nourrir, se vêtir ou se chauffer. Une étude nationale réalisée par l'IFOP1 pour l’association Dons Solidaires met également en évidence cette situation: 8% des femmes déclarent ne pas toujours disposer de suffisamment de protections hygiéniques par manque d’argent. Ce phénomène est d’autant plus marquant qu’il touche également les jeunes filles. Une enquête2 montre qu’environ 130 000 jeunes filles françaises manquent l’école chaque année car elles n’ont pas accès à des protections hygiéniques pendant leurs règles, par manque de moyens économiques.
A propos de Dons Solidaires. Précarité menstruelle : une sénatrice demande la gratuité des protections hygiéniques. Pour lutter contre le "fléau" de la précarité menstruelle, Patricia Schillinger veut expérimenter la gratuité des tampons et serviettes hygiéniques pour les femmes sans-abri, les femmes incarcérées et les étudiantes.
"Travailleuses pauvres, femmes sans-abri, écrouées, habitantes de bidonvilles, étudiantes : beaucoup de femmes sont touchées par la précarité menstruelle". La sénatrice LREM Patricia Schillinger recommande d'expérimenter la gratuité des protections périodiques. L’objectif : lutter contre le "fléau" de la précarité menstruelle qui touche les femmes précaires, incarcérées et de nombreuses collégiennes et étudiantes lorsqu'elles ont leurs règles. A lire aussi : Précarité menstruelle : quand avoir ses règles coûte cher 10.000 protections dans la vie d’une femme Cette sénatrice a remis le 17 octobre un rapport à la secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
Précarité menstruelle : combien coûtent les règles dans la vie d’une femme ? La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé le 23 février que des protections hygiéniques seraient disponibles gratuitement dans 1 500 distributeurs installés à la rentrée dans les résidences du Crous et les services de santé étudiantes. Après avoir été longtemps un tabou, relevant de la sphère privée, la question des règles, et de leur coût financier, a pris ces dernières années une tournure politique. Au 1er janvier 2016, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) avait été baissée à 5,5 % sur les protections périodiques, alors qu’elles étaient jusqu’à présent taxées à 20 %, autant que les produits de luxe. En 2018, l’Ecosse est allée plus loin en distribuant gratuitement ces produits d’hygiène aux écolières et étudiantes. 500 fois dans une vie La question est loin d’être anecdotique. En France, la difficile reconnaissance de la précarité menstruelle.
L’Ecosse est devenu, vendredi 24 août, le premier pays à mettre à disposition gratuitement des tampons et des serviettes hygiéniques à ses étudiantes.
Tous les mois à partir de la rentrée, 395 000 jeunes écossaises pourront se procurer, dans leur établissement scolaire, l’essentiel de leurs protections hygiéniques. Une réponse apportée à la « précarité menstruelle », l’expression qui désigne les difficultés économiques de nombreuses femmes à se procurer ces produits de première nécessité. Au Royaume-Uni, une jeune femme sur dix ne pourrait y avoir accès, selon une des rares études disponibles sur le sujet – ce qui les oblige à confectionner elles-mêmes leur protection hygiénique. En France, aucune enquête chiffrée ne permet de saisir l’ampleur de la précarité menstruelle. Les protections hygiéniques désormais gratuites pour les élèves et étudiantes écossaises. Les élèves et étudiantes écossaises ont désormais accès gratuitement aux protections hygiéniques.
L’Écosse est ainsi la première nation au monde à le faire. "Les protections périodiques seront gratuites pour toutes dans les écoles, les collèges et les universités", avaient alors déclaré Nicola Sturgeon, la Première ministre d'Écosse. Les protections périodiques seront délivrées dès le début de la nouvelle année universitaire en août prochain. Une mesure qui touchera environ 400 000 Écossaises. L'objectif est qu'aucune fille ne rate une journée de cours par manque d'accès aux produits périodiques. Aujourd'hui, dans le monde, 500 millions de femmes et de filles n'ont pas les moyens matériels de gérer dignement leurs règles. «Il a fallu que je choisisse: j’achète des protections hygiéniques ou je mange?» Précarité menstruelle : les protections hygiéniques bientôt gratuites ? La mesure est réclamée depuis longtemps par les associations.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité femmes/hommes, Marlène Schiappa, a réuni ce mardi plusieurs ministres, parlementaires, associations et industriels pour mettre en place une stratégie de lutte contre la « précarité menstruelle » et étudier un projet d'expérimentation de la gratuité des protections hygiéniques. Cette mission, lancée à l'occasion de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle, a été confiée à la sénatrice Patricia Schillinger (LREM). Elle doit étudier « les objectifs et modalités » de la mise en place d'un tel dispositif dans plusieurs « lieux collectifs ».
L'élue avait présenté en décembre dernier, dans le cadre du projet de loi de finances 2019, un amendement pour la distribution gratuite de protections hygiéniques pour les femmes en situation précaire en milieu scolaire, dans les hôpitaux ou prisons. « Lever le tabou des règles » Newsletter - L'essentiel de l'actu « Lever le tabou des règles » [France] Précarité menstruelle : vers une distribution gratuite dans les collèges, prisons et centres d'hébergement - 02/2020. 17h33 , le 13 février 2020 Au lendemain de la présentation d'un rapport d'information sur les menstruations par deux députées, les secrétaires d'Etat Marlène Schiappa (Egalité entre les hommes et les femmes) et Christelle Dubos (Solidarité) ont décidé de tester dans "plusieurs lieux collectifs" la distribution gratuite de produits périodiques.
Le dispositif, doté d'un budget de 1 million d'euros, doit permettre d'équiper des femmes n'ayant pas ou peu accès à des tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips ou coupes menstruelles. Les modalités de l'expérimentation ne seront connues qu'au printemps, mais elle devrait notamment concerner les prisons, collèges, locaux associatifs et centres d'hébergement. [Écosse] Les protections périodiques rendues gratuites, une première mondiale - 12/2020. La législation oblige également les écoles, les collèges et les universités à fournir ces produits gratuitement.
L’idée est que leur généralisation soit aussi large que possible sur tout le territoire. Un objectif qui ne devrait pas être très compliqué à atteindre dans la mesure où, depuis quelques années déjà, entreprises, restaurants et même clubs de sport commencent à fournir ces protections en libre-service et de manière indépendante dans leurs toilettes.