Prêt à Porter. Drives Piétons. Vêtements de mer: Guy Cotten n'est plus, mais son bonhomme jaune poursuit son chemin. Guy Cotten n'est plus, mais son petit bonhomme jaune lui a survécu: la société bretonne homonyme, spécialisée dans le vêtement de mer, dont le fameux ciré jaune, fait mieux que résister trois ans après le décès de son fondateur.
"Dans le contexte économique actuel, on se porte plutôt bien", assure modestement à l'AFP sa fille Nadine Bertholom, à la tête de l'entreprise depuis 2002, aux côtés de son père d'abord puis seule depuis son décès en avril 2013. "On est restés dans la lignée de Guy Cotten", explique-t-elle, en mentionnant le père du ciré jaune, un habitué des quais du sud-Finistère où il tentait de convaincre directement les marins d'adopter ses équipements de sécurité. "La société s'est créée et développée autour de la qualité et de l'innovation, et si aujourd'hui on est encore là, c'est grâce à ces deux axes qui restent notre priorité", souligne celle qui est née un an avant la création, à Concarneau, de la société et qui y a toujours travaillé. - Logo connu dans 25 pays -
Jean-Victor Meyers intronisé chez L'Oréal. Le petit-fils de Liliane Bettencourt va donc faire son entrée au Conseil d’administration de l’Oreal.
A 25 ans, Jean-Victor Meyers devient aussi le plus jeune administrateur d’une société du CAC 40. On en sait enfin un peu plus sur ce représentant de la quatrième génération propriétaire du numéro un mondial de la cosmétique. Il n’a pas vraiment eu le temps, à son âge, de se forger une solide expérience de manager. Tout juste a-t-il pu faire l’année dernière un "parcours d’immersion chez l’Oréal dans différents pays et différentes divisions", précise son CV officiel. On n’en saura pas beaucoup plus.
Il a vendu des sacs Vuitton sur les Champs-Elysées Le tout en un an ! Côté formation, il est titulaire d’une licence d’économie et de gestion de l’entreprise de l’université de Nanterre. Très proche de Liliane Bettencourt, il n’a jamais coupé les ponts même au plus fort de la crise entre sa mère et sa grand-mère.
Luxe. La Redoute ou l'art de rebondir en ligne. La Redoute a trouvé le moyen de transformer une bourde en atout de "marketing". Raillée par les internautes pour avoir illustré son catalogue "Enfant" avec une photographie montrant un nudiste en arrière-plan , le spécialiste de la vente par correspondance a décidé de transformer ce raté en atout de sa communication virale .
Pour rebondir, La Redoute organise un jeu concours plein d’ironie et invite les internautes à déceler d’autres erreurs parmi les photographies sur son site, avec des cadeaux à la clé. Une manière habile de refaire parler de soi, mais sans dérapages. "J’appelle tous les Internautes à nous aider" Après s’être platement excusé le jour même, l’entreprise a décidé de reprendre la main pour tourner la "page du nudiste" et se refaire une virginité.
"Nous avons déjà relevé quelques erreurs, mais malheureusement il y en a encore d’autres. Et La Redoute de promettre une récompense à tous ceux qui auront trouvé une autre anomalie. Des excuses et surtout une campagne marketing.
Portrait. Le nouveau visage du groupe Louis-Dreyfus - Economie. A la hauteur du Quai 86 du port de Seattle, au Nord-Ouest des Etats-Unis, les trains arrivent jour et nuit des grandes plaines du MidWest.
Un à un, les wagons larguent leur chargement de maïs, soja ou sorgho sur deux grilles géantes, sous les rails. Stocké dans d’immenses silos, le grain est ensuite déversé dans les soutes de navires en partance vers l’Asie. "Je fais ce métier depuis plus de 20 ans. Jamais le business n’a été aussi bon! ", se réjouit Erik Anderson, responsable de la branche céréales du groupe Louis-Dreyfus. L’élévateur à grain de Seattle n’est qu’un minuscule confetti de cet empire, n°3 mondial du négoce et de la transformation de matières premières agricoles, derrière les américains Cargill et Archer Daniels Midland. Un groupe jugé vulnérable Jusqu’en juillet 2009, en effet, le groupe était présidé par l’actionnaire majoritaire Robert Louis-Dreyfus, et dirigé par son dauphin désigné Jacques Veyrat, un Polytechnicien passé par les cabinets ministériels. Lejaby repris par son sous-traitant tunisien. Ironie du sort, c'est le sous-traitant tunisien de Lejaby qui a racheté, mercredi, le fabricant français de sous-vêtements à la barre du tribunal.
Épilogue d'une longue histoire industrielle qui s'écrit depuis près de dix ans, entre plans sociaux et délocalisation, mais qui n'aura pas suffi à sauver Lejaby du naufrage puisque la société a été placée en liquidation judiciaire le 22 décembre dernier. C'est un bon connaisseur du secteur qui rachète donc Lejaby.