La France vient d’étendre son territoire sous-marin de plus de 151 000 km², voici pourquoi - Edition du soir Ouest-France - 03/02/2021. La France a étendu son territoire sous-marin de 151 000 km², soit environ un quart de l’Hexagone.
Deux arrêtés en ce sens ont été publiés au Journal officiel, après l’aval d’une commission spécialisée des Nations Unies. Beaucoup d’enjeux entourent ces extensions. Imaginez une immense étendue sous-marine, vaste comme un quart de la superficie de l’Hexagone, ou comme la moitié de l’Italie. Cela représente 151 323 km², et c’est la surface que vient de gagner le territoire sous-marin de la France. Celui-ci s’est étendu au large des îles Saint-Paul et Amsterdam, situées dans l’océan Indien et qui font partie des Terres australes et antarctiques françaises, et de La Réunion.
Le gouvernement français vient d’entériner ces extensions, dans deux arrêtés publiés au Journal officiel à la fin du mois de janvier et repérés par le site web La 1ère.fr, et après avoir reçu l’aval d’une commission spécialisée de l’Organisation des Nations unies (Onu). « Droit souverain » Et concernant les hydrocarbures ? Zone économique exclusive française : 11 millions de km², pour quoi faire ? – GeoStrategia. Jean-Philippe GIRAUD Professeur agrégé d’histoireANAJ-IHEDNVoir le profil La France, avec 11 691 000km², possède la plus grande Zone Economique Exclusive (ZEE) du monde, devant les Etats-Unis (11 351 000 km²) et l’Australie (8 148 250 km²).
La surface de cette zone pourrait encore être appelée à croître au regard des revendications françaises en cours. En effet depuis la conférence de Montego Bay les pays peuvent étendre leurs revendication jusqu’à 350 miles. Cette situation soulève différents enjeux de nature stratégique (exploration, exploitation, surveillance, protection) que cet article permet de mieux saisir. Les opinions exprimées dans cet article n’engagent pas le CSFRS. Les références originales de ce texte sont: Jean-Philippe GIRAUD, « Zone économique exclusive française : 11 millions de km², pour quoi faire ? Ce texte, ainsi que d’autres publications, peuvent être visionnés sur le site de l‘ANAJ-IHEDN. Îles Éparses: R. Labévière prône «une coopération partagée de la zone maritime» en conflit - Invité Afrique.
Il y a un an, à Paris, les deux présidents français et malgache s'étaient promis de parvenir à une solution commune sur les îles Éparses avant la date du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar, c'est-à-dire avant ce vendredi.
Mais depuis un an, ça bloque et d'ici ce 26 juin, rien ne sera signé. Pour Richard Labévière, qui a été rédacteur en chef à RFI et qui publie Reconquérir par la mer chez Temporis, il y a d'autres solutions que la restitution de ces îles à Madagascar... RFI : À l’approche du soixantième anniversaire de son indépendance, Madagascar multiplie les démarches pour ce que son gouvernement appelle « la restitution des îles Éparses », au large de la Grande Île. Est-ce que cette revendication est fondée, historiquement ?
Richard Labévière : Historiquement, elle est parfaitement fondée, puisque la France a sorti les îles Éparses du paquet de l’indépendance, deux jours avant l’indépendance de Madagascar, si bien que c’est une vieille revendication de Madagascar. Madagascar et La France partie 1 & 2 : Rendez-vous avec Mr X du 4 & 11 avril 2009. La France étend de plus de 500 000 km² son territoire sous les océans. Il s'agit de zones au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, des îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie.
En quatre décrets, la France a multiplié par deux sa surface. Elle vient en effet d'étendre son domaine maritime de 579 000 km². Quatre décrets ont en effet été publiés fin septembre au Journal Officiel et fixent les limites extérieures du plateau continental français au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, des îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie. La publication de ces textes fait suite aux recommandations en ce sens de la Commission des limites du plateau continental (CLPC), un organe établi par la convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982).