Les champignons au service de l'agroécologie. L’heure est à l’écologie de la réconciliation.
Il faut produire avec la nature, et non plus contre elle. Dans ce contexte, les réseaux mycorhiziens (du grec mukês, « champignon » et rhiza, « racine ») peuvent être un levier pour l’agriculture de demain, conciliant écologie et rendement. Qu’il s’agisse de gestion durable des ressources du sol, de lutte intégrée contre les parasites, d’amélioration de la qualité de l’alimentation animale et humaine, ou encore de préservation des fonctions écosystémiques fournies par la biodiversité microbienne… Des échanges en toute discrétion, entre coopération et compétition.
Les performances économiques et environnementales de l’agroécologie. Télécharger la note d'analyse – Les performances économiques et environnementales de l’agroécologie Télécharger le dossier de présentation – Les performances économiques et environnementales de l’agroécologie Télécharger le document de travail – Améliorer les performances économiques et environnementales de l'agriculture : les coûts et bénéfices de l'agroécologie L’’agriculture française se trouve à la croisée des chemins.
Bien que contribuant à notre sécurité alimentaire, le modèle agricole « conventionnel » porte atteinte à l’environnement sans assurer à tous les producteurs des revenus suffisants. L’agriculture représente 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France, sans parler de son concours à l’érosion de la biodiversité comme à la pollution de l’eau et des sols. Agroécologie : de quoi parle-t-on ? Bilan : suivant ce score, deux grandes familles d’exploitations agroécologiques se distinguent. Agroécologie. Dans la perspective des objectifs du développement durable tels qu’adoptés par l’ONU en 2015, INRAE étudie les conditions d’une transition de l’agriculture vers des systèmes multi-performants, bas carbone et bas intrants, en mobilisant les principes de l’agroécologie.
L'agroécologie, un changement en profondeur Ces recherches s’appuient sur le progrès des connaissances fondamentales sur les composants des écosystèmes cultivés : les sols, les plantes et les animaux, ainsi que les organismes qui les entourent, qu’ils soient pathogènes ou symbiotiques. La génétique et les biotechnologies sont mobilisées pour accroître la résilience des plantes et des animaux face aux stress liés à des pathogènes ou à des conditions physiques ou climatiques défavorables. Permaculture – Anthropogoniques. 1.
Publications scientifiques2. Publications diverses3. Livres4. Articles grand public Publications scientifiques Permaculture and bio-intensive micro-agriculture: the Bec Hellouin farm model Charles Hervé-Gruyer Field Actions Science Reports, Special Issue 20, 2019 : Urban Agriculture: Another Way to Feed Effects of Permaculture Practices on Soil Physicochemical Properties and Organic Matter Distribution in Aggregates: A Case Study of the Bec-Hellouin Farm (France) Félix de Tombeur et al.
Etude«Maraîchage biologique permaculturel et performance économique»Données technico-économiques en maraîchage biologique en France Camille Joyeux Institut Sylva, 2017 Le fameux rapport « de l’INRA » (mais ils ne sont pas seuls) sur le maraîchage au Bec Hellouin. Maraîchage biologique permaculturel et performance économique Rapport final Institut Sylva, 2015 Publications diverses Une grande place faite à la permaculture dans ce rapport du CESE sur le biomimétisme. Micro-ferme de la Bourdaisière.
Livres. 3 voies pour réduire l'usage des pesticides, selon l'Inra. Voilà une question essentielle : pourquoi après dix ans de mise en pratique, les programmes de réduction de l'usage des pesticides ont-ils échoué ?
Les doses de produits phytosanitaires devaient diminuer de 25% entre 2014 et 2018. Elles ont augmenté. Et l'objectif de réduction de 50% en 2025 paraît utopique. Directeur scientifique "agriculture" de l'Inra, Christian Huyghe avance une réponse donnée lors du colloque tenu au Salon de l'agriculture le 26 février : "Les évolutions agricoles des dernières décennies ont promu des systèmes de cultures sur de grandes surfaces utilisant des plantes génétiquement homogènes qui se sont révélés être très attirants pour les maladies fongiques et les ravageurs et impliquent donc l'usage important de pesticides".Si l'on veut donc réduire l'usage des pesticides, c'est tout un système agricole qu'il faut changer. 1.
Faut-il désintensifier l'agriculture ? En France, les enjeux associés à l'agriculture mobilisent fortement l'opinion publique.
Avec la question sanitaire, celle de l'impact environnemental occupe une place grandissante dans l'espace médiatique. L'agriculture est régulièrement pointée du doigt lors des constats inquiétants sur l'état de la biodiversité à toutes les échelles. Comment concilier activités agricoles et environnement ? Cette question fait l'objet de nombreuses recherches pluridisciplinaires et présente encore des questions ouvertes. Plusieurs défis se présentent à l'agriculture, qui doit au 21e siècle supporter une population croissante dans un contexte de changement climatique, tout en limitant son impact sur l'environnement. Une agriculture très productive Depuis son apparition il y a 10 000 ans, l'agriculture occupe une place centrale dans les sociétés humaines. Cependant, l'agriculture a jusqu'au 20e siècle affiché une productivité relativement faible. Impacts environnementaux Des pistes d'amélioration Conclusion. L'agroécologie : vers une autre révolution verte - Avec Marion Guillou, spécialiste des sciences de l’alimentation.
Nourrir durablement dix milliards de personnes - Afis Science - Association française pour l’information scientifique. Ce texte est une adaptation par l’auteur d’un article publié dans la Revue de l’Académie d’agriculture de France, n° 17, janvier 2019.
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), il faudra augmenter la production alimentaire de 50 à 70 % pour nourrir toute la population mondiale en 2050 [1, 2]. Deux à trois milliards de personnes viendront s’ajouter à une population qui compte déjà plus de 800 millions de personnes qui souffrent de la faim et un milliard qui sont mal nourries (carences diverses causant des maladies). Produire plus ? Produire plus implique une forte augmentation des surfaces cultivables ou une augmentation des rendements. La première solution est peu souhaitable. Il faudra donc augmenter considérablement les rendements des cultures, ce qui sera limité par le manque d’eau et le réchauffement climatique dans les régions du monde les plus concernées.
Le repas de noce, Pieter Brueghel l’Ancien (1525-1569) Produire mieux ? La méthanisation.