Les Saames, le seul peuple « autochtone » d’Europe, par Cédric Gouverneur (Le Monde diplomatique, décembre 2016) Les Saames seraient entre 50 000 et 65 000 en Norvège, 20 000 à 40 000 en Suède, environ 8 000 en Finlande et 2 000 en Russie, selon le Centre d’information saame d’Östersund (Samer).
Dernier peuple autochtone d’Europe (1), ils se sont installés dans le nord de la Scandinavie et dans la péninsule de Kola (Russie) à la fonte des glaciers, il y a environ dix mille ans. Tacite est le premier à évoquer, dans Germania (98 après Jésus-Christ), les nomades du Grand Nord, pour s’étonner que les femmes participent à la chasse. L’historien romain aurait pu ajouter que les huit saisons du calendrier saame correspondent chacune à un cycle de la vie du renne.
Et que, dans leur langue, le mot « guerre » n’existe pas. Les États ne s’intéressent aux terres glaciales de Laponie, à ses fourrures et à ses eaux poissonneuses qu’à partir du XVIIe siècle. L’émancipation politique s’amorce dans les années 1970. Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique. Café Géo de Montpellier du 14 janvier 2014« Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique » Les invités de cette soirée sont Jean-Louis MARTIN (directeur du département Dynamique et gouvernance de systèmes écologiques CEFE/CNRS, Montpellier) et Sylvie BLANGY (ingénieur de recherche CNRS/CEFE, Montpellier), tous deux ayant une grande expérience de terrain dans le Grand Nord canadien. • Retrouvez les diapos de présentation de ce café géo au format PDF :
Interview d'Oliver Truc pour son livre Dernier Lapon au coeur de la Laponie. Same, Samis, lapons : il existe beaucoup de termes pour désigner ce peuple ‘’aborigène’’ vivant dans le nord de l’Europe.
Mais un seul auteur aujourd’hui pour en parler, nous avons rencontré Olivier Truc, journaliste pour Le Monde, Le Point et passé par Libération . Vivant en Suède depuis une vingtaine d’années, spécialiste des pays Scandinaves et Baltes, il nous livre un polar avec pour décor la Laponie norvégienne et suédoise. Au-delà du roman, il nous fait découvrir des aspects écologiques, économiques et religieux de cette région, méconnus pour nous qui vivons dans des climats plus tempérés. ‘’Le dernier lapon’’ paru chez Métailié Noir, est un polar qui nous emmène dans le Grand Nord avant l’heure écrit par un auteur passionné cette région.
On Thin Ice: Inuit Way of Life Vanishing in Arctic. Would Nunavut be stronger with fewer communities? MLA - North. An MLA in Iqaluit, Nunavut, is wondering whether Nunavut would be stronger with fewer communities.
Iqaluit-Niaqunnguu MLA Pat Angnakak said it's a difficult but important issue that needs to be addressed in a candid and thoughtful manner. Iqaluit-Niaqunnguu MLA Pat Angnakak says Nunavut could be better off with fewer communities. (FILE PHOTO) “To me, the key question to ask is whether it’s better to provide a limited and inadequate range of programs, services and infrastructure to a large number of communities, or a stronger and more complete range of programs and services and infrastructure to a smaller number of communities,” she said in the legislature Thursday. Nunavut has a population of about 33,000 people, spread out over 25 communities.
2014-07-03: NEWS: Nunavut planning body hints at legal action against Ottawa. July 03, 2014 - 1:21 pm The cover of the Nunavut Land Use Planning Commission's final draft land use plan.
The NPC says if Ottawa refuses to fund it, it would constitute a breach of fiduciary duty. (FILE IMAGE) The Nunavut Planning Commission is stepping up its game plan against Ottawa, hinting in a new letter that legal action may be necessary to force the federal government to pay for final hearings into Nunavut’s final draft land use plan. Circumpolar conference to be held this week - The Arctic Sounder. Les peuples autochtones lancent un appel au Conseil de l’Arctique au moment où le Canada prend la présidence. Une ministre Inuite à la tête du Conseil de l'Arctique - secteurs-d-activite. Publié le 23/08/2012 à 15:21 Une ministre canadienne d'origine inuite, Leona Aglukkaq, présidera le Conseil de l'Arctique lors du mandat canadien à la tête de cet organisme intergouvernemental, de 2013 à 2015, a annoncé jeudi le gouvernement.
Originaire du territoire du Nunavut, dans le Grand Nord canadien, Mme Aglukkaq, 45 ans, est ministre de la Santé et ministre chargée de l'Agence de développement économique du Nord du pays. Elle gardera ses fonctions pendant son travail au Conseil de l'Arctique, forum de collaboration en développement durable réunissant depuis 1996 huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).
Sa nomination a été annoncée par le Premier ministre canadien Stephen Harper à Cambridge Bay, dans le Nunavut, dans le cadre de sa traditionnelle tournée estivale dans le Grand Nord du Canada. "Le Nord fait partie intégrante de notre patrimoine et offre d'immenses perspectives pour l'avenir de notre pays", a déclaré M. Le dilemme des Inupiks. Quel destin attend Barrow, petit village à l’extrême nord des Etats-Unis, bien au-delà du cercle polaire, maintenant que Shell veut y forer pour extraire les 26 milliards de barils de pétrole – d’après les estimations – que recèle son sol ?
Quel est l’intérêt de Barrow et des autres hameaux de la côte de l’Alaska ? Wainwright, Point Lay, Point Hope, Nuiqsut, Kaktovik : des petits villages de quelques centaines d’habitants, qui appartiennent à l’une des zones les plus isolées du monde occidental. Aucun chemin n’y mène. Pas de port non plus. Juste un sentier en gravier qui sert de piste d’atterrissage pour les avions à hélice qui y déposent, une ou deux fois par jour, une poignée de visiteurs et des centaines de canettes de Coca. Ce Canada qui a faim: l'Arctique au ventre vide. Il ne pêche pas.
Ne chasse pas le phoque et ne se promène pas en motoneige dans Iqaluit. Israël Mablick n'a tout simplement pas de temps pour les activités les plus populaires du Nunavut. Père d'une famille de six enfants, il travaille plus de 70 heures par semaine pour une seule raison: nourrir sa famille. Et il ne suffit pas à la tâche. «Je dépense de 900 à 1000$ aux deux semaines pour la nourriture, il ne me reste plus que 100$ par semaine pour tout le reste», raconte celui qui travaille de nuit comme gardien de sécurité dans des édifices de la capitale du Nunavut, Iqaluit. Au moment de la visite de La Presse dans la petite maison de deux pièces qui héberge 11 personnes, la famille Mablick traverse une période particulièrement difficile. Le frigo? Autour de lui, la maison bourdonne. Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique.
2014-07-02: NEWS: Nunavut government asks about wildlife deaths along Meadowbank road. July 02, 2014 - 7:25 am An Arctic hare sits along the all-weather road that connects Baker Lake to the Meadowbank mine site.
(PHOTO BY SARAH ROGERS) The Government of Nunavut has asked Agnico Eagle Mines Ltd. for more information about how the company monitors wildlife deaths around its Meadowbank gold mine and the all-weather road that connects the mine to nearby Baker Lake. That’s after five caribou were killed last year along the 110-kilometre road that runs between Meadowbank and Baker Lake. Le Groenland porte une femme au pouvoir pour la première fois.