http://www.youtube.com/watch?v=Ys3cjJlTcDE
Related: Violence des riches • Avis critique ou explication sur l'économie • Impacts / comportements négatifsHommage à Liliane Bettencourt En ce jour d’immense tristesse, nous nous permettons de reproduire ce joli hommage intitulé « Tous se tiennent » rédigé par Philippe Castellin et paru dans la revue Pli N°3 en 2014. En 1907, alors qu’Einstein invente la relativité et que Picasso peint ses demoiselles, 12 pistes pour doper les monnaies locales complémentaires Economie sociale et solidaire 10/04/2015par Martine Kis © Flickr CC by Manuel Il existe une trentaine de monnaies locales complémentaires en France. Ces moyens d'échange connaissent un essor, favorisé par la crise et les insuffisances de l'euro. Un rapport, remis à la ministre Carole Delga, le 9 avril 2015, par le vice-président du Réseau des territoires pour une économie solidaire (RTES) Philippe Magnen (photo), contient 12 propositions pour les conforter. Les monnaies locales complémentaires (MLC) ne sont pas une aimable fantaisie pour utopistes.
sans titre En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Comment expliquer cette épidémie mondiale, qu’aucun pays n’est encore parvenu à enrayer ? Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique ("Manger moins, bouger plus"), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ? À la fin des années 1970, le combat contre le gras, désigné comme responsable des maladies cardio-vasculaires, fait des céréales, riches en glucides et massivement subventionnées, la nouvelle base de notre alimentation. Parallèlement, des produits transformés, allégés en matières grasses mais bourrés de sucre, au pouvoir addictif décuplé par le marketing, déferlent sur le marché.
Problem loading page A 70 ans, le britannique sir Ian Kershaw est considéré comme l'un des meilleurs historiens de Hitler. En 1999, il a publié une biographie en deux volumes du maître du IIIe Reich qui a connu un grand succès international (la traduction française est parue chez Flammarion). Son dernier livre consacré à Hitler s'intitule "la Fin" (il a été publié en 2012 au Seuil). Il a été anobli par la reine d'Angleterre en 2002. Une question obsède l'Allemagne et l'Europe depuis quatre-vingts ans : comment un peintre raté, sans fortune ni éducation, un marginal désaxé, incapable d'entretenir une relation humaine stable, a-t-il pu prendre le pouvoir dans l'un des Etats les plus avancés du monde ?
« La dette publique est une blague ! La vraie dette est celle du capital naturel » Reporterre - Quelle idée principale inspire votre livre, Le Capital du XXIe siècle ? Thomas Piketty - Mon travail déconstruit la vision idéologique selon laquelle la croissance permettrait spontanément le recul des inégalités. Le point de départ de cette recherche est d’avoir étendu à une échelle inédite la collecte de données historiques des revenus et les patrimoines. Au XIXe siècle, les économistes mettaient beaucoup plus l’accent sur la distribution des revenus que cela n’a été le cas à partir du milieu de XXe siècle. Mais au XIXe siècle, il y avait très peu de données.
sans titre La question de la dépendance des jeunes aux jeux vidéo et, plus largement aux écrans, préoccupe de plus en plus les collectivités. Mais doit-on parler d’addiction ou de trouble ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé en 2019 l’existence d’un « gaming disorder », que l’on traduit par « trouble du jeu vidéo ». Faut-il fêter la mort de Lilianne Bettencourt ? La mort de Lilianne Bettencourt, dans la nuit du 20 au 21 septembre, prend une résonance particulière en ces jours de mobilisations contre la loi travail XXL. Du haut de ses 38,3 milliards d’euros, la femme d’affaire propriétaire de l’Oréal est une formidable incarnation de l’injustice de la société capitaliste, de son caractère de classe et de son inégalité structurelle. Et ce sont bien les mêmes politiques contre lesquelles se battent aujourd’hui des dizaines de milliers de salariés, de retraités et de jeunes, qui ont permis à cette famille bourgeoise de rassembler une fortune aussi absurde qu’abjecte. Héritière d’un empire industriel et financier qui distribue chaque année plusieurs milliards d’euros de dividendes, Lilianne Bettencourt, c’est la grande bourgeoisie au pouvoir, son entre-soi, ses penchants pour l’extrême droite, ses abus de bien sociaux, son évasion fiscale. « Je suis avant tout la fille d’un père »
« La "croissance verte" est une mystification absolue » Reporterre - Cinq ans après la sortie de votre livre Quel futur pour les métaux ?, votre diagnostic reste-t-il d’actualité ? Philippe Bihouix - Mon diagnostic concernant la raréfaction des métaux reste vrai. Il ne peut pas changer, parce que la partie accessible et exploitable des ressources minérales et métalliques est limitée. Ces ressources peuvent être très importantes mais elles sont finies, comme peuvent l’être les ressources d’énergie fossile – pétrole, charbon, gaz – non renouvelables, ou les ressources forestières, halieutiques, et autres, si on les exploite à une vitesse excédant leur taux de renouvellement. Avec une quantité de ressources finie, un pic de production, suivi d’une baisse, est incontournable.