Essai clinique « Solidarity » de traitements contre la COVID-19. Modalités simplifiées Dans le but de faciliter la collaboration même dans les hôpitaux surchargés, le protocole a été conçu pour que des centaines d’hôpitaux potentiellement très occupés participent à l’essai dans des douzaines de pays.
Toutes les modalités d’essai sont grandement simplifiées mais conservent la rigueur nécessaire. Il n’y a pas de formulaires à remplir et les modalités d’essai sont minimales mais rigoureuses. Une fois qu’un hôpital a reçu une autorisation (du point de vue réglementaire et éthique), les patients qui ont donné leur consentement éclairé sont enregistrés électroniquement et la randomisation en ligne des patients recrutés (par système de gestion des données cliniques compatible avec les BPC et utilisant l’informatique en nuage) ne prend que quelques minutes. Solidarity Trial. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Solidarity Trial est un essai clinique international initié en 2020 par l'Organisation mondiale de la santé et ses partenaires pour comparer l'effet de divers traitements sur des patients hospitalisés atteints de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). Il a permis de conclure que quatre molécules repositionnées (remdésivir, hydroxychloroquine, lopinavir et interféron) n'avaient pas d'effet significatif notable sur ces patients.
Déroulement[modifier | modifier le code] COVID-19: la faillite annoncée de l’essai clinique européen discovery. Entre autres enseignements, l’épidémie de Covid-19 aura permis de confirmer la dramatique inexistence d’une « Union européenne de la santé ».
Et ce qui est vrai dans le champ des mesures sanitaires l’est aussi dans celui de la recherche, comme en témoigne l’affaire de l’essai Discovery. Nous avions présenté, dans ces colonnes,1 cet ambitieux projet lancé le 22 mars : un vaste essai clinique européen destiné à évaluer quatre traitements expérimentaux contre le Covid-19. En France, il devait inclure au moins 800 patients atteints de formes sévères, parmi un total de 3200 patients européens. Randomisée, cette étude devait comprendre quatre bras de traitement. Le premier quart des malades bénéficierait de la prise en charge actuelle : traitements non spécifiques et symptomatiques (standard of care). Il s’agissait d’un essai clinique dit « évolutif » : si une molécule apparaissait rapidement inefficace, elle serait abandonnée. Covid-19 et essai clinique Discovery : point d'étape au 7 avril 2020. Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19. Congélateurs de la chimiothèque du laboratoire de l’unité 761 “Biostructures et découverte de médicament”, Institut Pasteur de Lille.
Inserm/Latron, Patrice. Quand connaîtra-t-on les résultats des premiers essais de traitements contre le Covid-19 en France ? Question posée par Salvador le 08/04/2020 Bonjour, Une quarantaine d’essais cliniques autour du nouveau coronavirus impliquent actuellement des établissements de santé français, selon le site gouvernemental américain Clinical Trials.
Chloroquine et EBM : 7 petites histoires. Réseau Institut Pasteur International - recherche médicale mondiale. Lancet et chloroquine : les journalistes à la dérive - Par Loris Guémart. Si les médias internationaux couvrent cette énième étude portant sur la molécule vantée par le médecin-chercheur Didier Raoult, c'est bien en France, et de loin, que l'empreinte médiatique issue du Lancet est la plus importante à ce jour.
Elle a pris la forme d'un feuilleton journalistique toujours en cours, dont la toile de fond est l'incontournable patron marseillais de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection. Sa conséquence politico-scientifique la plus sensible fut l'interruption d'essais en double aveugle portant sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans le monde, à la demande de l'Organisation mondiale de la santé, puis en France sur décision du ministère de la Santé. Covid-19 : l’IA à l’épreuve de la réalité. Promesses versus réalité Cela aurait dû être son heure de gloire.
Avec des milliards de dollars investis ces dernières années, l'IA - souvent présentée comme une solution miracle, capable d’émanciper l’humanité voire de la sauver de la mort - tenait là son occasion de briller. Rappelez-vous : au début des années 2010, certains (comme le Guardian ou encore la Harvard Business Review) n’hésitaient pas à prophétiser la disparition des médecins au profit d’algorithmes super-intelligents. Avec son entité Calico, Google promettait même de résoudre la mort comme si elle n’était qu’une vulgaire équation.
Vaincre la mort grâce aux algorithmes, la promesse était belle. IA et lutte contre le coronavirus Covid-19. Overview carried out by the Ad hoc Committee on Artificial Intelligence (CAHAI) secretariat.
Le processus de l'innovation peut-il respecter la règle ? Petite introduction à l’éthique des essais cliniques. Coronavirus —Réponse au Professeur Raoult Le 25 mars, le Monde publiait une tribune signée par Didier Raoult, encourageant les médecins à cesser d’agir en « méthodologistes ».
Face à la « méthode » et aux « mathématiques », Didier Raoult défend la « morale » et « l’humanisme » du serment d’Hippocrate. Disons-le d’emblée : cette tribune est un retour en arrière en matière de réflexion morale et éthique sur les essais cliniques. Puisque Didier Raoult souhaite que les médecins « reprennent leur place avec les philosophes », rappelons donc les bases philosophiques de l’éthique des essais cliniques. Ces bases permettront de comprendre pourquoi les essais cliniques contrôlés sont absolument nécessaires et conformes à l’éthique, et ce même dans le contexte épidémique que nous connaissons aujourd’hui. Coronavirus : on vous explique ce qu'est un "challenge infectieux" (et pourquoi le Conseil scientifique s'oppose à cette technique)
Pourquoi le culte des essais randomisés constitue une régression épistémologique. Épisode 37 Par Alain BONNAFOUS, professeur honoraire de sciences économiques à l'Université de Lyon, ancien directeur de l’Institut des Sciences de l’Homme (1997-2007), chercheur au Laboratoire d'Économie des Transports (LAET, UMR 5593), Jules Dupuit Award en 2010, auteur notamment Le siècle des ténèbres de l’économie (Economica, 1989).
La controverse sur la thérapie de l’IHU de Marseille justifiait, dès son début, que l’on s’y intéresse tant il était clair qu’elle concernait des enjeux majeurs, qu’ils soient sanitaires, économiques, politiques ou même judiciaires. C’est pourtant un enjeu de second plan qui m’a conduit à suivre d’aussi près que possible ces péripéties en lisant quelques-unes des publications scientifiques qui les jalonnent (et accessoirement leurs comptes rendus médiatiques) : cette controverse m’est apparue en effet illustrative d’un duel récurrent entre l’académiquement correct et la dynamique scientifique. Académiquement correct ou académiquement rigide ?