Prévention de la violence en milieu scolaire - Le harcèlement en milieu scolaire
Le site national Non au harcèlement Pour répondre aux situations de harcèlement, le ministère de l'éducation nationale propose un site permettant de retrouver l'ensemble des outils utiles aux professionnels, afin qu'ils puissent mettre en place des actions préventives contre le harcèlement. Ce site valorise également les initiatives des écoles et des établissements, notamment les outils pédagogiques produits (affiches, vidéos). Le site comprend : les guides "que faire contre le harcèlement" ?"
6 choses que vous devez savoir sur le harcèlement à l’école #NAH
(1) 700 600 élèves français, de l'école au lycée, sont victimes de harcèlement* Parmi eux, 383 830 élèves sont victimes d'une forme sévère de harcèlement*. Plus précisément : 12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) souffrent de harcèlement, soit 295 600 élèves sur 2 463 065. Et 5 % des élèves subissent un harcèlement sévère, soit 123 000 écoliers de cycle 3. (Enquête réalisée par l’Unicef et l’Observatoire international de la violence à l’école). 10% des collégiens subissent un harcèlement, soit 332 000 élèves sur 3 332 000 collégiens.
Que faire ? Qui contacter ?
Dans un premier temps, pour parler de harcèlement, vous pouvez vous rapprocher de votre école ou établissement. Si vous avez besoin de conseils supplémentaires, vous pouvez contacter les numéros suivants ou vous référer aux fiches conseils. N°Stop Harcèlement0808 807 010*Le n° Stop harcèlement vous permet de dialoguer avec des spécialistes de l’association l’École des parents et des éducateurs d’Ile-de-France. Ils vous écouteront, vous donneront des conseils et vous mettront en relation avec le « référent harcèlement » de votre académie en cas de besoin.
Journée de lutte contre le harcèlement : 25 romans pour en parler avec les ados
Depuis 2015, au début du mois de novembre, se tient une journée consacrée à la question du harcèlement à l’école. Une occasion de parler de ce maux qui touche aujourd’hui un enfant sur 10 et dont la littérature jeunesse se fait de plus en plus l’écho.Pour ceux que le thème intéresserait, voici une sélection de livres (romans et bandes-dessinées) pour tous les âges, sur le sujet. Cliquez sur les couvertures des romans pour accéder à leur présentation sur Lirado
L'intimidation en milieu scolaire : comment s'y prendre?
L’intimidation est une sorte de violence qui a comme objectif de blesser et de créer de la détresse chez autrui. Une inégalité de pouvoir doit être présente entre la victime et l’agresseur, et l’action agressive doit être posée à répétition. Il existe trois formes d’intimidation : verbale (ex. dire des insultes, crier des noms), physique (ex. frapper, bousculer) et relationnelle (ex. rejeter quelqu’un socialement, partir des rumeurs). par Olivier Gaudet, étudiant au doctorat en psychologie à l’UQAM L’intimidation est-elle si présente en milieu scolaire?
Un collège dit "stop" au harcèlement scolaire
Depuis 3 ans, le collège Michel-de-Montaigne, en Dordogne, a engagé une vraie lutte contre le harcèlement scolaire. Écoute et dialogue privilégiés, diffusion de films, réalisation de vidéos… de nombreuses actions sont menées dans cet établissement pour reconnaître les cas de harcèlement et les stopper au plus vite. Maëlan, Harry, Léane, Zahra et Noufel ont réalisé une vidéo, La Cible, ainsi que des affiches sur le thème du harcèlement scolaire (© L. Loncle).
Éduthèque - Actualité
Cette Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention, en particulier dans les établissements scolaires. Quelques exemples de ressources proposées par les partenaires Éduthèque : une vidéo et son livret pédagogique, téléchargeables sur lesite.tv : cet extrait du téléfilm de France 2, Baisers cachés, aborde la discrimination par les mots. Le professeur traite le sujet de l’homosexualité avec ses élèves. Des ressources culturelles et artistiques permettent également d’aborder la question du genre et de l’identité :
Violences scolaires : où le harcèlement commence‑t‑il ?
Bousculades, insultes, détérioration de matériel, crachats dans l’assiette à la cantine, publication de photos intimes sur les réseaux sociaux, telles sont les brimades que subissent de manière répétée 700 000 enfants et adolescents. Touchant environ 10 % des élèves en France, le harcèlement scolaire peut avoir d’importantes conséquences sur ses victimes, des troubles du sommeil à la phobie sociale, en passant par l’anxiété et la dépression, voire, chez les plus fragiles, des conduites suicidaires. Alors que la plupart des pays européens ont mis en place depuis plusieurs décennies des actions de prévention, notre Éducation nationale ne s’est véritablement penchée sur ce problème qu’au début des années 2010. Suite à la quatrième journée de mobilisation nationale début novembre, retour sur la prise de conscience de ce problème. Un processus de répétition Derrière cette simple différence terminologique se cachent deux approches d’un même phénomène :
Lutte contre le harcèlement sexiste
Les injures, les menaces, les violences sont sévèrement punies par la loi. Le harcèlement sexiste et les violences sexuelles ne sauraient être banalisées, tolérés, excusés ou minimisés. Chacun et chacune peut, et a la responsabilité de réagir.
Événements et concours - Prix "Mobilisons-nous contre le harcèlement" 2014-2015
Avec plus de 30 600 élèves impliqués cette année, contre 19 000 en 2016, le prix « Non au harcèlement » nous montre que l'ensemble de la communauté éducative se mobilise pour lutter contre cette forme de violence. Près de 1 200 professeurs, CPE, assistants d'éducation, infirmiers (...) ont accompagné les élèves. Pour cette seule année, ce sont plus de 650 clips vidéos qui ont été produits dans le cadre de ce prix. Un prix pour lutter contre le harcèlement à l'école Le prix « Non au harcèlement » offre aux élèves et aux équipes pédagogiques et éducatives l'opportunité de débattre en classe de la problématique du harcèlement et du cyberharcèlement, afin de mieux cerner les enjeux, et ainsi, de prévenir plus efficacement les risques liés à ces violences.