Doc 6: La France espère une future PAC plus verte Sauvons les vers de terre ! Animal certes peu ragoutant avec ses airs de serpent gluant, la communauté lombricienne représente à elle seule la première biomasse animale terrestre. Une tonne par hectare en moyenne Nicolas et beaucoup plus encore dans les vertes prairies de notre pays. Sur notre planète, le poids de tous les vers de terre réuni est 20 fois supérieur à celui des hommes. Il est donc grand temps de saluer ces travailleurs de l’ombre, ces grands fouisseurs devant l’éternel, qui nuit et jour travaillent sans relâche à brasser, retourner, fertiliser et labourer notre terre nourricière. Marcel Bouché, grand spécialiste mondial du lombric, vous pouvez dire aussi « géodrilologue » pour épater vos amis ; affirme qu’il y a Dieu, les vers de terres et les autres espèces animales… Et pourquoi faut-il accorder autant d’importance à ces animaux ? Et bien parce que derrière ces invertébrés aveugles, sourds et visqueux, on trouve un appareil digestif de compétition. Impressionnant…
En Norvège, la réserve mondiale de graines rattrapée par le réchauffement La réserve mondiale de semences de l’archipel du Svalbard, à mi-chemin entre la Norvège et le Pôle Nord, a été conçue en 2006 pour protéger des catastrophes les graines de toutes les cultures vivrières de la planète. Creusée dans le flanc d’une montagne, à 120 mètres de profondeur, elle a, ironie du sort, été victime du réchauffement climatique. La hausse des températures a provoqué une fonte du permafrost naturel, censée rester gelé toute l’année, provoquant des inondations dans le hall d’entrée de quinze mètres de long. A lire aussi :Climat: ainsi fond, fond, fond l’Arctique Les responsables de ce projet international se veulent rassurants : les millions de graines -de riz, de maïs, de pommes de terre, de blé, etc.- stockées dans l’enceinte n’ont pas été touchées par les infiltrations d’eau. [DSS, for the Norwegian Ministry of Agriculture and Food] Estelle Pattée
How To Reach Zero Net Greenhouse Gas Emissions In Three Steps Can the world’s nations afford to make the changes needed to reach net zero greenhouse gas emissions and avoid catastrophic climate change? Yes, says the World Bank Group — if we start now and incorporate three important components into our strategy. In a new report, “Decarbonizing Development: Three Steps to a Zero Carbon Future,” the development bank lays out a three-step plan for reaching zero net greenhouse gas emissions by 2100: Plan for the long term: fund needed research and technology development now, avoid locking in carbon-intensive investments, and shift to low-carbon development.Get prices and policies right: place a price on carbon and implement other carbon-reducing policies.Smooth the economic transition: provide support for the poor (using funds gained from replacing fossil fuel subsidies with carbon-limiting incentives) and help businesses weather the changes ahead. Perhaps the most important message in the 182-page report is “the sooner, the better.”
COP21 | United nations conference on climate change Doc 4: Top 6 des usines du secteur Agroalimentaire dans le departement de l'Oise - Industrie Explorer industrieExplorer respects your choices! We and our partners process data for the following purposesAudience Measurement, Ensure security, prevent fraud, and debug, Functional cookies, Instant Messaging Chat, Personalised advertising and content, advertising and content measurement, audience research and services development , Precise geolocation data, and identification through device scanning, Social Network Sharing, Store and/or access information on a device Pourquoi et comment végétaliser les cours d’école ? Des projets différents, fruit de la concertation Chaque projet sera différent en fonction de la taille de la cour, de l’environnement, de la motivation des parties prenantes, du budget, etc. Parmi les différents projets déjà réalisés, voici les types d’aménagements qui reviennent souvent : Aménagement favorable à la gestion des eaux pluviales : dans beaucoup de cas, tout ou partie de la couche de revêtement minéral existante sera enlevée pour retrouver de la pleine terre, du BRF (bois raméal fragmenté, ndlr) ou de la végétation. Pour se lancer dans un tel projet, la concertation avec l’ensemble des parties prenantes est un point fondamental : il s’agit en effet de faire avec les enfants, les parents d’élèves, les enseignants, les différents services de la collectivité intervenant dans le cadre scolaire et périscolaire (les Atsem, les services d’entretien et de gestion, etc.) pour construire un projet partagé. Cette concertation peut inclure des temps spécifiques d’implication des élèves.
Comment manger moins de viande ? Une étude de Terra Nova, publiée hier, recommande de diviser par deux notre consommation de chair animale dans les 20 à 30 prochaines années. L’enjeu est aussi de préserver un élevage respectueux de l’environnement. Ces dernières années, de nombreuses études ont montré – à l’instar de la dernière publication de Terra Nova (1) – qu’une consommation excessive de viande portait non seulement préjudice à la santé, mais aussi à l’environnement. De fait, l’élevage intensif mobilise de nombreuses ressources et émet différents gaz à effets de serre. Les Français ont certes déjà réduit leur consommation. Après avoir explosé dans la deuxième moitié du XXe siècle, la consommation de chair animale dans le pays a atteint un pic en 1998 pour baisser lentement ensuite (contrairement aux pays émergents). Ses auteurs insistent aussi sur la nécessaire conversion de l’élevage, en faisant le pari d’une convergence de l’intérêt économique et écologique. Marine Lamoureux
Gaz à effet de serre : les énergies renouvelables tiennent-elles leurs promesses ? SUBSTITUTION. On n’est plus dans "l’épaisseur du trait". L’examen par le JRC des rapports que les Etats membres doivent remettre tous les deux ans à la Commission européenne sur leurs progrès en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES), montre sans ambiguïté le rôle croissant des énergies renouvelables. Les éoliennes, panneaux solaires, centrales à biomasse, méthaniseurs ont bien quitté la place marginale qu’ils tenaient au début du siècle pour commencer à se substituer aux énergies fossiles. En 1990, l’Union européenne avait émis 5626,3 millions de tonnes de CO2. L'électricité renouvelable devant la chaleur et les transports OBJECTIFS. Le rapport du JRC permet de quantifier précisément l’apport des énergies renouvelables dans la lutte contre le réchauffement climatique et les efforts qu’il reste à faire.
Le castor, architecte et hydrologue : épisode • 2/4 du podcast Mécaniques du vivant, saison 6 : les constructions ingénieuses Les castors se caractérisent par la construction de barrages, digues, canaux, huttes qui forment leur territoire. C'est la seule espèce avec la nôtre qui crée des plans d'eau par barrages. Des constructions semi-aquatiques pour éloigner les prédateurs Comme beaucoup de rongeurs, les castors aménagent un abri qui leur sert d’habitation pour l’hiver et de nid pour l’élevage de sa progéniture. Et pour empêcher les prédateurs de rentrer chez eux, le castor construit sa hutte en maintenant l’entrée de sa maison sous l’eau. Et ces barrages sont très pratiques : si le niveau d'eau baisse, l'entrée de la hutte des castors se retrouve à l’air libre, à la vue de tous, et accessibles aux prédateurs. Des rongeurs accélérateurs de fertilité Lorsque les castors construisent un barrage, ils scindent une rivière en deux : en amont, l'eau est retenue et stabilisée, et en aval du barrage, le cours d'eau est très rapide.
Est-il vrai qu'en 1974, l'Australie a connu des incendies bien pires qu'aujourd'hui ? Question posée par Laurent le 10/01/20 Bonjour, Alors que la planète s’émeut des feux qui ravagent l’Australie depuis plusieurs mois, le changement climatique est régulièrement invoqué pour expliquer l’ampleur de ces incendies. Ce que nient de nombreux climatosceptiques. En France, le médiatique chirurgien Laurent Alexandre, qui se présente dans sa bio Twitter comme «anticollapsologue, anti-Greta Thunberg», a repris l’argument en dénonçant «l’hystérie collective» sur l’Australie : Ces chiffres, qui viennent du bureau australien des statistiques, sont justes. Les feux de brousse ont toujours existé Certes, les feux de brousse ont toujours existé en Australie. Si les feux de l’été 1974-1975 ont détruit une surface beaucoup plus importante du continent que ce qui a brûlé jusqu’ici, ce n’est pas la même chose qui a pris feu, et pas pour les mêmes raisons. Trop de pluie en 1974… et sécheresse en 2019 Cordialement Pauline Moullot Question posée par Laurent le 10/01/20 Bonjour, Cordialement
Ces loups qui font pousser les arbres : épisode • 3 du podcast Mécaniques du vivant, saison 1 : le loup Vous avez entendu parler du fameux battement d'aile du papillon qui provoque une cascade de conséquences ? Cet effet est aussi l'une des grandes lois du vivant. Pour illustrer cet exemple d'interconnexion, il suffit de regarder les bienfaits de la réintroduction de 14 Loups gris dans le parc américain de Yellowstone, en 1995. Suite à leur extermination par les colons, à la fin du XIXe siècle, les loups ont disparu du parc américain pendant près de 70 ans. La "cascade trophique", une effervescence de vie L'effervescence de vie rendue possible par le retour du loup a profité à de nombreuses espèces comme les pronghorns, la seule espèce d’antilope d’Amérique du Nord, mais aussi aux bighorns, aux mouflons, aux rapaces, aux ratons laveurs, aux mustélidés comme les putois, les belettes ou encore le rarissime Carcajou. Yellowstone : une expérience transposable ? En France aussi, bien des régions sauvages ont souffert de l’éradication du loup. Remerciements :