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Peut-on apprendre en ligne

Peut-on apprendre en ligne
A TED 2011, Salman Khan est venu présenter la Khan Academy, une collection soigneusement structurée de plus de 2000 vidéos éducatives (voir la présentation vidéo avec sous-titres en français). La Khan Academy connaît un succès notable avec quelques 1 millions de visiteurs par mois qui regardent entre 100 et 200 000 vidéos par jour, souligne son créateur. Salman Khan a commencé incidemment. Analyste financier pour un fonds de pension, il donnait des cours de math à distance à des cousins via l’internet et a décidé de mettre quelques leçons sur YouTube, plus comme complément aux cours qu’il leur donnait qu’autre chose. Ses cousins ont été assez heureux d’avoir moins à le déranger pour accéder aux leçons et de pouvoir les suivre selon leur propre rythme. Le succès aidant, Salman Khan a quitté son travail et fondé une association à but non lucratif, la Khan Academy. Certaines classes pilotes à Los Altos ont remisé leurs manuels pour travailler avec la Khan Academy.

Bilan et perspectives : apprendre à l’heure d’Internet ? L’objectif du dernier séminaire sur Transmettre-Apprendre a été double : récapituler le chemin parcouru et ouvrir la réflexion sur l’avenir en posant la question d’Internet : quel est l’impact de l’ère numérique sur la pédagogie et l’école ? Marcel Gauchet a tout d’abord rappelé le point de départ du séminaire : nos sociétés modernes sont passées d’un système civilisationnel basé sur la transmission à un système basé sur l’apprendre ; comment comprendre ce passage d’un unilatéralisme à l’autre ? Le travail des séminaires a permis de faire émerger deux grandes idées : Il y a un incompressible de la transmission ; la société de tradition peut disparaître mais la transmission demeure et prend des formes différentes : elle a une dimension anthropologique.Notre définition de l’apprendre repose essentiellement sur des représentations ; il est donc important de reposer la question de sa définition. Les neurosciences de la cognition mériteraient de ce point de vue une attention particulière.

Décrochage scolaire : une nouvelle proposition de loi Accueil > Divers, Réformes en cours > Décrochage scolaire : une nouvelle proposition de loi 180 000 jeunes considérés comme « perdus de vue » par le ministère de l’éducation nationale contre 70 000 dans les années 1990 et 150 000 au milieu des années 2000, le constat du rapport, enregistré à l’Assemblée nationale le 25 mai 2011, fait au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation sur la proposition de loi visant à lutter contre le décrochage scolaire est sans appel. La situation ne cesse de s’aggraver. La proportion des élèves en échec scolaire grave progresse fortement alors que celle des bons élèves augmente lentement. Et pourtant, les dispositifs mis en place ne manquent pas. La commission n’est toutefois pas parvenue à un accord sur la proposition de loi et c’est l’ensemble du texte qui est rejeté.

Quels sont les fondements du manuel numérique ? Quels sont les fondements du manuel scolaire numérique ? Pilier de notre culture scolaire, le manuel est en pleine mutation. La question de son évolution intrinsèque et de son intégration aux environnements numériques pédagogiques suscite la réflexion et le débat. Le développement des technologies numériques suppose-t-il en effet que les professeurs et leurs élèves constituent désormais eux-mêmes leurs propres guides, leurs propres instruments de travail ou faut-il continuer à leur proposer des manuels scolaires qui, renouvelés et enrichis, exploiteraient pleinement les potentialités de ces technologies ? A nos yeux le manuel scolaire n’est pas une ressource pédagogique comme les autres. Sans nous attarder sur un débat sémantique stérile (faut-il encore parler de « manuels » ?) Nous distinguerons donc deux types de fondements : sept fondements « pédagogiques et cinq fondements « numériques ». Fondements pédagogiques 1. 2. 3. 4. 5. 6. C’est l’un des apports majeurs du manuel. 7. 1. 2. 3. 4.

Khan Academy Transmettre/Apprendre - La cassure des années 70 Les deux séances passées ont permis de mettre en évidence le rôle clé de la pensée évolutionniste dans les doctrines et les pratiques pédagogiques dominantes à l’ère contemporaine. Toutefois, s’en tenir à une généalogie de la philosophie de l’apprentissage ne suffit pas, il faut également revenir sur la dimension sociale de ce phénomène donc à la fameuse cassure des années soixante-dix. L’objectif du séminaire étant toujours de progresser dans la compréhension de l’impasse pédagogique que nous observons afin d’ouvrir de nouveaux champs d’actions et peut-être des voies de résolution. Cassure culturelle, sociale et idéologique : aspect négatif mais aussi positif Du transmettre… Sous son aspect négatif, elle a pris la forme d’une rupture avec ce qui subsistait de la société de tradition et qui restait malgré tout le socle qui informait l’entreprise éducative. À l’apprendre À la recherche d’un équilibre Le temps nous permet de constater que nous avons basculé d’un unilatéralisme à l’autre.

Inscrire les langues informatiques dans les programmes scolaires Le Monde.fr | | Par Mehdi Benchoufi (agrégé de mathématiques, président du Club JADE) et Eric Legrandic (agrégé de lettres, professeur au lycée Hoche de Versailles) Le rapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous sur la modernisation de l'école par le numérique remis le 15 février au ministre de l'éducation nationale prévoyait de déployer, dans un exercice de prospective périlleux, le vaste chantier de l'e-éducation. Force est d'apprécier que du long plaidoyer pour transformer et assaisonner notre système éducatif à la sauce numérique, rien n'aura été réellement décidé. Pourtant, l'enjeu est saillant et le retard technologique qu'accuse la France et dont on peut accuser les décideurs publics de l'avoir silencieusement accompagné, est préoccupant. Or l'e-éducation constituerait un fantastique progrès, notamment si l'on développait dès l'école primaire l'enseignement des langues informatiques.

Les réseaux sociaux : outils d'apprentissage en devenir ? Les réseaux sociaux : Outils d’apprentissage en devenir ? RÉSUMÉ : L’arrivée en masse des réseaux sociaux et des espaces collaboratifs sur la toile a contribué à créer un Web social dont les pionniers acteurs du Web 2.0 viennent perturber tous les champs d’action de notre société dont notamment notre éducation. Cette nouvelle donne pédagogique incite des enseignants initialement réfractaires à intégrer cette dimension collaborative dans leur mode d’enseignement en pratiquant de nouveaux outils aujourd’hui maîtrisés par leurs élèves le plus souvent en dehors du circuit traditionnel d’enseignement. Bien que l’apprentissage en groupe soit encore très marginal en France et que l’ouverture au flux des pratiques du Web 2.0 encore une compétence à laquelle les enseignants ne sont pas forcément préparés, cet article fait le point sur l’état actuel du « Social Learning » et tente de dresser quelques pistes de développement en cours et à venir dans ce domaine. Bibliographie et webographie

Théorie de la connaissance et modèle pédagogique ? Nathalie Bulle, sociologue de l’éducation, auteur récemment de L’École et son double, essai sur l’évolution pédagogique en France, Paris, Hermann, 2009 (rééd. 2010) était l’invitée de cette séance. L’objectif de son exposé a été de montrer qu’il existe une étroite relation entre les théories de la connaissance (l’épistémologie) et l’apprentissage scolaire. Dans un premier temps, elle a souhaité mettre en évidence les deux grandes théories de la connaissance qui sous-tendent ces deux conceptions pédagogiques : Transmettre Apprendre.La pensée occidentale s’est construite sur une opposition entre une pensée empirique, où la connaissance est essentiellement un mode d’expérience, et une pensée théorique où la connaissance se construit à partir de modèles. Pour l’Occident, la pensée platonicienne de la connaissance et de l’éducation a été particulièrement influente. L’éducation vise le développement intellectuel qui ouvre l’accès à la connaissance du bien. inShare0

ducation & Formation - Article - Objectif « zéro papier » pour les écoles sud-coréennes Le ministère sud-coréen de l’Éducation, des Sciences et des Technologies a décidé d’allouer 1, 4 milliard d’euros (2,2 billions de Won) de budget pour faire passer les écoles au tout-numérique d’ici à 2015, échéance fixée pour ce programme baptisé « Smart Education ». Chosun Ilbo, le quotidien sud-coréen, a dévoilé le 30 juin 2011 ce projet d’envergure qui s’adresse aux 11 019 écoles et 7 760 220 élèves du primaire et du secondaire et dont les ambitions sont de doter chaque écolier d’une tablet PC, et de supprimer à terme tous les supports papier, d’équiper les établissements de réseaux wifi et mettre en place un système de cloud computing, hébergeant « dans les nuages » toutes les ressources nécessaires. L’annonce ne surprend guère, la société sud-coréenne étant réputée pour ses capacités technologiques et sa culture de l’excellence dans l’éducation. La Corée du Sud, avec ce programme « Smart Education », propose l’expérience la plus poussée dans ce domaine.

Dominique Ottavi : mettre en lumière une doxa Voir l’enfant comme l’auteur de ses apprentissages, voilà une idée forte qui s’est imposée dans la vision actuelle de l’éducation. Une idée qui peut être contestée mais qui mérite un détour dans l’histoire des idées et que s’est proposé de faire Dominique Ottavi. Pour mettre en lumière les fils qui constituent cette doxa, Dominique Ottavi a souhaité revenir dans un premier temps sur l’influence du philosophe Spencer (1820-1903). Pour le penseur Kieran Egan (1942), Spencer a joué un rôle considérable dans l’élaboration et la diffusion de cette idée forte. Il faudrait aussi ajouter l’idée, fortement marquée par la lecture de Rousseau, qu’il faut laisser l’enfant expérimenter à sa guise, faire peser le moins d’autorité possible sur lui. La figure de Spencer est doublement intéressante car il articule des éléments de l’utilitarisme avec l’héritage du XVIIIe siècle et intègre les idées les plus novatrices de son époque : il représentait la modernité pédagogique. inShare1

Pourquoi l'éducation tue la créativité et les chances de réussite Mardi 12 juillet 2011 2 12 /07 /Juil /2011 07:45 Une intervention de Ken Robinson dans une conférence TED où il défend la thèse que nos systèmes éducatifs tuent la créativité et ne sont plus adaptés dans le monde dans lequel nous vivons, les arguments développés par Ken avec humour malgré leur gravité : Une conférence qui date de 2006 encore plus d'actualité dans notre monde qui ne cesse d'aller de plus en plus vite : il est vraiment temps que nos systèmes éducatifs donnent la chance à nos enfants de pouvoir s'adapter à cette nouvelle donne en positionnant la créativité au coeur et en ne plus stigmatisant les erreurs permettant de la développer : idem pour nos entreprises qui veulent se développer dans les nouvelles donnes économique et numérique ! Et voici une vidéo animée de RSA qui développe les arguments de Ken : Billets en relation : Partager l'article ! inShare Par Julien Bonnel - Publié dans : Société 4

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