Islande : le peuple a fait démissionner un gouvernement, nationaliser les banques et annuler la dette! (+ dossier)
Nouvelle constitution en Islande : la conspiration du silence... L'Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois. L'Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu… Il n’y a pas de censure officiellement dans les médias presse, radio ou télé mais les journalistes et experts de tous bords, si prompts à parler de ce qui se passe en Egypte, en Lybie ou en Syrie, ne disent absolument rien sur ce qui se passe en Islande. En a-t-on parlé dans les nombreux débats politiques en vue de l’élection présidentielle ?
Les effets psychologiques mal compris de la pilule
Si vous avez une alarme programmée sur votre téléphone portable qui vous rappelle qu'il faut prendre votre pilule, vous faites sans doute partie de cette génération pour qui l’accès à la pilule a été facile, elle vous a été prescrite comme méthode de contraception, mais aussi parfois pour atténuer les douleurs des règles ou combattre l’acné. La France est un pays où la contraception, légalisée par la loi Neuwirth il y a tout juste un demi-siècle, est prise au sérieux. Selon l'étude Fécond réalisée par l’Inserm en l’Ined en 2013, seules 3% des femmes en âge de procréer n’utilisent aucun contraceptif. Du préservatif pour les premiers rapports à la pilule lorsque la vie sexuelle devient plus active, en passant par le stérilet longtemps indiqué pour les femmes ne souhaitant plus avoir d'enfants, le parcours contraceptif des femmes en France est assez balisé.
Le plan numérique ne s’accompagne d’aucune transformation de l’école
Les rédacteurs de La Lettre de l’éducation ont souhaité me poser quelques questions à propos de l’actualité du numérique éducatif. Cette publication du Monde est accessible en ligne sur abonnements mais l’article qui me concerne est disponible, lui. Vous le trouverez donc ci-dessous reproduit avec l’aimable autorisation des éditeurs. Partout où la question du numérique à l’école est abordée, on « tombe » sur vous. D’où cela vient-il ?Après avoir enseigné dans le secondaire, j’ai longtemps été un acteur du numérique et de l’éducation aux médias – deux chantiers qui offrent de belles convergences – auprès des recteurs successifs de l’académie de Versailles et des services du ministère de l’éducation, où l’on daigne encore parfois me demander mon avis.
Sur Internet, personne ne sait que vous êtes un cadre
Le dessin de presse ci-contre est sans doute un des plus connus. Paru en 1993 (déjà !) dans le New Yorker, il voulait mettre en évidence (déjà !) l’anonymat supposé vécu ou ressenti par chaque internaute. Presque vingt ans plus tard, le microcosme ne cesse de gloser sur l’anonymat ou sur l’identité numérique, comme si c’était le sujet du siècle.
Ce que vos collaborateurs attendent de vous
4,7/10. Voilà la note moyenne que les salariés donnent à leur relation avec leur manager direct selon une récente enquête de Comundi(1), organisme de formation professionnelle, sur le manager « idéal ». Autrement dit, une mention à peine « passable »… Et pourtant. Dans le même temps, 82 % des salariés disent aussi entretenir une bonne relation avec leur supérieur direct et 60 % d’entre eux estiment même avoir un « bon » manager. Comment alors expliquer ce paradoxe ?
Qui vient à Nuit debout ? Des sociologues répondent
Stéphane Baciocchi (EHESS), Alexandra Bidet (CNRS), Pierre Blavier (EHESS), Manuel Boutet (université de Nice), Lucie Champenois (ENS Cachan), Carole Gayet-Viaud (CNRS), Erwan Le Méner (EHESS) sont chercheurs en sciences sociales. Sur Nuit debout, on a tout entendu : “la moyenne d’âge est de 25 ans”, c’est “un entre-soi de bobos parisiens”, on n’y trouve “aucun vrai prolétaire”, mais “une bourgeoisie blanche urbaine”, “des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière”, “un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agitprop”… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, négligent les ordres de grandeur, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement. Des jeunes ?
Des études clarifient l’incidence de la pilule sur la santé mentale des femmes
Si la pilule est la seule méthode contraceptive fiable à 99 %, il arrive pourtant qu’elle rende le quotidien de certaines femmes invivable. Des études prouvent enfin qu’elle peut avoir une incidence sur la santé mentale. Vendredi 10 heures, une alarme sonne : c’est l’heure de prendre la pilule. Un simple petit comprimé, né dans les années 1960 (et oui, déjà) et constituant l’une des avancées les plus importantes de la médecine.
Nicole Ferroni : « Face au métier d’enseignant, je suis à mi-chemin entre l’admiration et la pitié »
Nicole Ferroni est l’une des chroniqueuses stars de la Matinale France Inter. Avant de devenir comédienne et humoriste, cette jeune femme de 33 ans fut professeure agrégée de Sciences de la vie et de la terre. Nicole Ferroni 08 10 14 © Radio France – Christophe Abramowitz Vos parents étaient enseignants.