FEDERATION AUTONOME DE L'ENSEIGNEMENT (FAE) | Étude dévoilée par la FAE - Une raison de plus pour les femmes de s'indigner : le décrochage des filles, une réalité ignorée et désastreuse MONTRÉAL, le 6 mars 2012 /CNW Telbec/ - À deux jours de la Journée internationale des femmes, événement propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à améliorer les conditions de vie des femmes, il faut constater qu'il reste encore beaucoup à faire pour atteindre l'égalité entre les femmes et les hommes. Les femmes ont toutes les raisons de s'indigner parce qu'encore aujourd'hui, elles sont les plus pauvres parmi les plus pauvres et qu'on néglige trop souvent de s'attarder à leur réalité. La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) dévoile aujourd'hui les résultats d'une recherche sur le décrochage scolaire des filles afin d'apporter un éclairage nouveau sur les causes inhérentes à l'abandon des études et ses conséquences. Cette recherche trace un portrait de la situation des décrocheuses et pourra aider à répondre à plusieurs interrogations dont : est-ce un phénomène aussi marginal que certains le prétendent? Des conséquences sociales et économiques désastreuses
Le décrochage scolaire Échec scolaire, manque d’intérêt, absentéisme… Chaque année, 120 000 élèves abandonnent leurs études, parfois pour raccrocher quelques années après. Décryptage d’un phénomène qui inquiète l’opinion et agite régulièrement les médias. Décrochage, rupture, abandon, déscolarisation… De nombreux termes sont récemment apparus pour désigner ce que l’on qualifiait autrefois, de manière générique, d’échec scolaire. Ils recouvrent cependant des réalités diverses (1). Deux textes ministériels récents (31 décembre 2010 et 10 février 2011) précisent la notion de décrocheur, défini institutionnellement comme un jeune qui quitte prématurément un système de formation initiale, sans avoir obtenu ni le baccalauréat, ni un diplôme à finalité professionnelle de niveau V ou IV (BEP ou CAP) et qui n’est plus inscrit dans un cycle de formation.
Prévention du décrochage scolaire La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale absolue et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation sur un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. DéfinitionLa lutte contre le décrochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale et l'équité du système éducatif. La mobilisation de toute la communauté éducative, en lien avec les collectivités locales et les représentants du monde professionnel, devra permettre, à terme, de proposer une solution à chaque jeune en situation de décrochage. La France s'inscrit dans la stratégie européenne de lutte contre le décrochage avec un objectif n'excédant pas 9,5 % de décrocheurs de 18-24 ans en 2020.Prévention de l'abandon scolaireLa prévention du décrochage des jeunes est un impératif pour l'École, qui met en œuvre des mesures adaptées.
Mythe 2: le décrochage scolaire (ajout) Au Québec, il est de bon ton de parler de décrochage scolaire sans arrêt. Même quand celui-ci se résorbe. Et il est surtout important de dire absolument n'importe quoi sur celui-ci. Un décrochage à la baisse En effet, les statistiques montrent que le décrochage a atteint son plus bas taux en 25 ans (voir à cet effet le billet de Marc Saint-Pierre). On néglige aussi de dire que le taux de raccrochage des jeunes est important au Québec. Il n'y a pas que les garçons qui décrochent Cet aspect-là me donne de l'urticaire. Il faut entendre les Dutrizac et parfois les Arcand se lamenter de l'école québécoise sur ce point. La pire dérive, selon moi, est venue d'Égide Royer, un universitaire, qui a cautionné tout ce discours en enfilant les clichés et les lieux communs l'un après l'autre. Cette dérive a eu une influence sur le discours politique où le gouvernement Charest a annoncé qu'il allait mieux financer les équipes sportives scolaires pour contrer le décrochage des garçons. Personne.
Selon une étude, certains indicateurs aident à prédire le risque de décrochage MONTRÉAL - Les difficultés en lecture dès la première année peuvent indiquer un risque éventuel de difficultés scolaires plus tard et même un risque de décrochage. C'est ce qu'indique une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal rendue publique lundi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), au moment même où sont lancées les Journées de la persévérance scolaire. Les données de l'Institut, recueillies auprès d'un échantillon d'enfants nés en 1997-1998, démontrent qu'environ 15 pour cent de ces enfants se classent dans le groupe des élèves à risque de décrochage lorsqu'ils arrivent à l'âge de 12 ans. Selon les chercheurs, les difficultés de lecture sont d'ailleurs un indicateur de risque beaucoup plus important que le statut socioéconomique d'un enfant. De leur côté, les organisateurs des Journées de la persévérance scolaire ont dévoilé les dernières données sur le décrochage scolaire et les nouvelles sont plutôt encourageantes.
Note Tronc Commun Décrochage scolaire L'école des gars... interdite aux filles Le Journal de Montréal présentait ce matin (ici et ici) une initiative pour contrer le décrochage scolaire chez les garçons et de nombreux commentateurs ont salué celle-ci comme s'il s'agissait d'un exemple de ce qu'il fallait faire en éducation. Grosso modo, il s'agit d'organiser une soirée de lecture à l'école où uniquement des garçons et des adultes masculins seraient présents. On choisirait également de lire des oeuvres pour des gars. Honnêtement, je demeure très critique à l'égard de ce genre d'activités. Le point positif qu'on peut y trouver est qu'il s'agit d'une façon, comme le dit la directrice de l'école du Bout-de-l'Isle, Nathalie Provost, qui «permet de rapprocher les pères et les fils à travers le thème de la littérature.» Tout d'abord, cette mesure est hautement discriminatoire en matière de décrochage. 26,1 % des garçons décrocheraient sans avoir obtenu la moindre qualification contre 16,5% de filles. Ensuite, cette mesure crée une double stigmatisation. Les livres de gars
Phobie scolaire Qu’est ce que la phobie scolaire? La phobie scolaire est une angoisse allant crescendo survenant dès que l’élève doit se rendre dans son établissement, jusqu’à l’impossibilité pour certains de quitter la maison. Elle peut s’exprimer avec des signes de souffrance physique réels plus ou moins marqués : douleurs abdominales, nausées, palpitations, sensation de malaise insupportable, crises bruyantes. Mon enfant souffre de phobie scolaire, que faire? Si les symptômes que représentent la phobie scolaire ou refus scolaire anxieux ne sont pas pris en compte rapidement, la situation de l’élève peut s’aggraver sévèrement et son avenir en pâtir :descolarisation totale, isolement, désocialisation, dépression, refuge dans des addictions tel que lesjeux vidéos, suicide Une évaluation spécialisée par un thérapeute est indispensable pour permettre de choisir la meilleure prise en charge. Des exemples d’accueil dans certaines académies Académie de Rennes classe à projets lycée Chateaubriand Lire la suite
Le décrochage scolaire De quoi parle-t-on ? La réduction des sorties précoces du système éducatif est devenue une priorité en France, comme dans l'Union Européenne (Stratégie Europe 2020). Malgré cela, il n'y a pas de consensus sur la notion de décrochage et sur le nombre de jeunes concernés. Le ministère de l'éducation nationale définit le décrochage scolaire comme "un processus qui conduit un jeune en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu'à la quitter avant d'avoir obtenu un diplôme". Dans une Note d'information de septembre 2012 (pdf 83 Ko) la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) estime à 122 000 le nombre des sortants sans diplôme (hors brevet des collèges) et à 11, 9 % les jeunes de 18 à 24 ans sortant précocement du système éducatif. Les raisons du décrochage scolaire Les facteurs de risque de décrochage résultent du cumul de plusieurs facteurs de fragilité (personnel, familial, scolaire). Une priorité nationale SAILLARD, Marc.
Les familles populaires, l’école et la lecture L’étude de Séverine Kakpo sur « Les devoirs à la maison » dans les familles populaires mérite de retenir l’attention, tant pour son apport informatif original que pour le champ de réflexion qu’ouvrent ses observations et ses analyses [1]. Cette recherche se situe au confluent de deux préoccupations anciennes de la sociologie de l’éducation : la première concerne l’évolution du rapport des familles populaires à l’école, la seconde ce qu’il en est réellement du travail scolaire à la maison [2]. La prise en main des apprentissages S’agissant du premier de ces deux registres, on sait aujourd’hui que c’est dès les années 1960 que s’amorce la grande mutation du statut de l’école pour les milieux populaires. Entre 1963 et 1972 le souhait que les enfants obtiennent au moins un bac passe, dans les familles ouvrières, de 15 à plus de 60%. C’est avec un retard inévitable que la sociologie s’est emparée de ces transformations. L’enquête menée par S. Les modalités du travail à la maison
Que faire si mon enfant souffre de phobie scolaire ? - PARENTS.fr Que ce soit en école, au collège ou au lycée, certains enfants peuvent souffrir de phobie scolaire. Un phénomène encore tabou et difficile à chiffrer, selon le président de l'association "Phobie scolaire" qui explique la démarche à suivre. © iStock La phobie scolaire correspond à la situation de jeunes qui n’arrivent pas à aller à l’école pour des raisons irrationnelles. Selon le site dédié, il s'agit d'un « symptôme correspondant à des causes extrêmement diverses. Pour clarifier, il ne s’agit pas d’un manque d’intérêt pour l’école, et pour indiquer la cause (des anxiétés), le terme de « refus scolaire anxieux » est souvent utilisé. » A l'occasion de la rentrée, la radio RMC a interrogé Luc Mathis, président de l'association "Phobie scolaire", pour en savoir plus sur ce phénomène difficile à diagnostiquer et donc à chiffrer en France. Harcèlement, dyslexie... le plus important est d'en comprendre les raisons, et pour cela l'aide d'un psychologue est essentielle.
Étude de cas d'un décrochage scolaire