Histoire de la robotique : des automates aux premiers robots
AgnèsGuillot Chercheur en Psychophysiologie De tout temps, l'Homme a tenté de concevoir des machines capables de présenter des capacités ressemblant au vivant. Le canard de Vaucanson, célèbre automate. © ac-grenoble.fr Les automates dans l'Histoire Dès l'Antiquité, on signale plusieurs automates, dont le pigeon volant d'Archytas de Tarente ou les fameuses scènes théâtrales animées de Héron d'Alexandrie. Au XVIe siècle, Léonard de Vinci construisit le premier androïde capable de coordonner les mouvements de ses bras, de ses jambes et même de ses mâchoires. Le canard de Vaucanson, disparu, a été reconstitué partiellement. À la même période, les horlogers Jaquet-Droz inventèrent une musicienne, un écrivain et un dessinateur réalisant vraiment les mouvements correspondant à la pratique de leur art. Euphonia, l'automate parlante de Faber. © DR L'automate joueur d'échec de von Kempelen. © DR L'apparition des premiers robots Grey Walter et une tortue cybernétique sans carapace
LE CINEMA et L'HOMME MACHINE
La programmation jusqu’au 22 Mai au Forum des Images , à Paris, d’un cycle consacré au cinéma : Un monde de machines est l’occasion de publier un extrait d’un texte sous presse, dans « Libérez les machines ». sd, Pierre Braun, Rennes 2. Les créatures de quelques artistes plasticiens contemporains – des Coréens, le plus souvent- sont à rapporter aux utopies matérialistes du XVIIIe siècle, dont elles seraient l’aboutissement. Le dispositif électronique qui les anime se substitue aux mécaniques horlogères des premiers automates. Le terme « androïde » apparaît donc à cette époque, dans le champ de recherches scientifiques pour désigner des automates anthropomorphes pouvus d’une certaine autonomie. L’Homme-Machine de Julien Offroy de La Mettrie, publié en 1748, exposait les bases d’un matérialisme mécaniste et les recherches scientifiques de l’auteur furent en son temps combattues par les philosophes des Lumières et les moralistes. Science-Fiction Cinéma/Arts Plastiques P. À la main et au corps
Stelarc
Stelarc, artiste australien du body art, a réalisé vingt-cinq " suspensions " entre 1976 et 1980. Il se faisait transpercer le corps avec des hameçons en inox puis suspendre en hauteur, dans un espace d’exposition, par une grue dans la ville, devant la mer... Ces suspensions qui relèvent du body-art rappellent les actions encore plus radicales de Chris Burden, qui mit le feu à son corps, essaya de respirer de l’eau, se fit crucifier sur une Volkswagen. En 1971, il réalisa Shoot performance pendant laquelle il se fit tirer dessus à bout portant par un ami et la balle arracha un morceau de chair de son bras.
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