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Les très bons comptes de l’immigration

Les très bons comptes de l’immigration
Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites. Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles. Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Juan Pedro Quiñonero Statstiques INED

http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration

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Non, le déficit du régime des retraites par répartition n'est pas alarmant Pour faire passer son projet de réforme, le gouvernement multiplie les discours alarmistes sur le déficit du régime actuel. Sauf que celui-ci n’est pas si important et qu’il pourrait être facilement comblé. Explications. Le gouvernement est manifestement prêt à tordre les faits et les chiffres pour vendre son projet de réforme des retraites. L'immigration est-elle une charge ou une chance pour l'économie ? La politique en matière d'immigration menée sous Nicolas Sarkozy a été critiquée sous divers angles -engorgement des services policiers, judiciaires et administratifs soumis à la politique du chiffre, compatibilité de cette politique avec le statut autoproclamé de «pays des droits de l'homme» de la France; plus récemment, c'est le harcèlement administratif dont font l'objet les étudiants étrangers qui a fait l'actualité, le ministre de l'Intérieur (lire Libération du 23 mai) proclamant au passage que la France «n'a pas besoin de talents étrangers, de maçons et de serveurs de restaurant». Mais elle n'est que rarement analysée sous l'angle économique. C'est qu'il y a sur ce sujet un assez large consensus entre gauche et droite. La seule différence, le degré de générosité

Ces médicaments qui coûtent des milliards à l’assurance-maladie et menacent notre système de santé Les logiques économiques des laboratoires pharmaceutiques sont-elles compatibles avec une sécurité sociale chargée de s’occuper efficacement de la santé de tous ? C’est la question principale qui ressort de notre enquête sur les médicaments les plus onéreux, en 2016, pour la sécurité sociale en France. À partir des données accessibles sur les médicaments remboursés, nous avons plongé dans le fonctionnement de notre système de santé. On y découvre que les médicaments contre le cancer sont si onéreux qu’ils menacent le principe de solidarité placé au cœur de notre assurance maladie. Mais aussi que les médicaments champions de la prescription par les médecins ont une efficacité parfois contestée.

Immigration en France: les vrais chiffres publiés par l'Insee Objet de manipulations politiques, de fantasmes et d'interdits, le débat sur l'immigration souffre, aussi, d'une insuffisance "scientifique". Faute de connaissances précises, les chiffres les plus fous circulent et façonnent la pensée commune. Travail, natalité, protection sociale... La société française croit connaître la réalité de l'immigration mais n'en perçoit, la plupart du temps, qu'une image caricaturale.

Pour limiter le réchauffement climatique, quels sont les efforts "sans précédent" à fournir? SCIENCE - En 2015, lors de la COP 21, le monde entier semblait s'être mis d'accord pour tenter de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Après la signature de l'Accord de Paris, les Etats ont donc demandé au Giec, l'organisme scientifique international en charge du climat, de réfléchir aux solutions pour y parvenir. Le résultat a été rendu public ce lundi 8 octobre. Le rapport, et son résumé aux décideurs, douche tout enthousiasme et inquiète. Mariani : une "bonne partie des jeunes" à problèmes viennent de l'immigration Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, a estimé qu'une "bonne partie des jeunes qui ont des problèmes sont issus de l'immigration", vendredi sur le Talk Orange-Le Figaro. Le 22 mai, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait affirmé que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", avant de déclarer mercredi devant l'Assemblée nationale que deux tiers des enfants d'immigrés quittaient le système scolaire sans diplôme. "Claude Guéant rappelait une évidence, sincèrement qui peut croire que l'intégration marche bien aujourd'hui?" s'est interrogé M.

Pourquoi Trump vient-il de déclencher une nouvelle crise financière ? Par Dan Glazebrook – Le 17 août 2018 – Source RT L’attaque de Trump contre la livre turque, combinée aux récentes mesures de la Réserve fédérale pour réduire drastiquement l’offre de dollars, entraînent le monde vers une crise monétaire identique à celle de 1997. C’est peut-être exactement le but recherché. Vendredi dernier, Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions contre la Turquie, notamment le doublement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium qu’il avait introduits plus tôt cette année.

Le vrai coût de l'immigration Depuis quarante ans, c'est la mère de toutes les polémiques. Que le désespoir s'installe à propos du chômage, que le débat public s'enflamme sur l'insécurité, que le communautarisme inquiète ou que l'identité nationale soit en question, on remonte à la même source : l'immigration. Plus qu'un fonds de commerce, l'extrême droite en a fait un levier pour soulever l'opinion - dès qu'elle le délaisse, elle baisse. Allègements sociaux, cadeaux fiscaux, pollutions, précarité : enquête sur le fardeau financier que les multinationales imposent à la société Nous sommes constamment incités à considérer les grandes entreprises françaises sous un jour positif, comme sources de richesse économique, créatrices d’emploi, symboles et garantes du prestige de la France. Lorsque les grands groupes tricolores se portent bien, c’est toute la société française qui irait bien du même coup. Après tout, ne représentent-elles pas des centaines de milliers d’emplois en France et des dizaines de millions de taxes et impôts versés ? Ces bienfaits apportés par « nos » multinationales justifieraient qu’il faille baisser les impôts et les cotisations sociales pour préserver leur « compétitivité ». Mais aussi qu’il vaille mieux éviter des mesures trop contraignantes pour réduire les pollutions occasionnées par leurs activités. Et qu’elles continuent à bénéficier d’un soutien sans faille de l’État français pour les aider à rester compétitives face à la concurrence internationale et étendre leurs activités à l’étranger.

Pour les économistes l’immigration n’est pas un problème La France est-elle confrontée à une vague d’immigration légale massive, comme certains acteurs de la campagne le prétendent ? En 2008, notre pays comptait 5,2 millions d’immigrés, soit l’équivalent de 8,4% de sa population (10,6% si on intègre également les Français nés à l’étranger). A l’heure actuelle, ce sont environ 200 000 ressortissants étrangers qui s’établissent chaque année en France. Est-ce beaucoup? Ce chiffre représente à la fois l’équivalent d’une ville française de taille moyenne, Rennes par exemple, comme le soulignait récemment Claude Guéant, soit 0,31% (3,1 pour mille dirons les démographes) de la population totale. À titre de comparaison, l’Allemagne a accueilli en 2010 plus de 800 000 migrants sur son sol (ce chiffre est celui des entrées, non celui du solde migratoire; il est à comparer avec celui de 200 000 en France; cf. infra).

Une multinationale coûte en moyenne 300 millions d'euros par an à la collectivité Les vrais assistés de la société française ne sont pas forcément ceux qui sont le plus souvent montrés du doigt. Les gouvernements successifs ont fait de la préservation de la « compétitivité » des entreprises françaises leur mantra. « Compétitivité » qui s’est traduite par des allègements de cotisations sociales, par une précarisation de l’emploi, par des cadeaux fiscaux toujours plus importants, et qui a également servi à justifier l’absence d’action ambitieuse pour s’attaquer à la pollution de l’air ou réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Une étude publiée par le Basic et l’Observatoire des multinationales à l’occasion de la parution du « Véritable bilan annuel des grandes entreprises françaises » essaie pour la première fois de mettre un prix sur ces politiques (à télécharger ici). C’est davantage que le montant des impôts que ces entreprises versent chaque année en France. Admettons que les politiques de soutien à la compétitivité de nos entreprises soient coûteuses.

L'immigration est-elle une menace Enfin, les langues se délient. Longtemps refoulée en France, à cause de l'instrumentalisation qu'en a faite Jean-Marie Le Pen, et ignorée ailleurs, la question de l'immigration est désormais au premier plan des enjeux politiques de l'Union. A Séville, au sommet des Quinze, les 21 et 22 juin, les chefs d'Etat et de gouvernement dessineront une politique commune de lutte contre les filières clandestines. Mais, au-delà des modalités policières, c'est un débat d'une tout autre ampleur qui s'impose un peu partout. Comment le Portugal se dirige vers le plein emploi... en faisant l'inverse de ce qu'exige Bruxelles Salaire minimum en hausse, taxe sur les gros chiffres d'affaire, revalorisation des retraites... Lisbonne ose prendre le contre-pied du dogme économique de l'UE. Et au grand dam des promoteurs de l'austérité, cette politique porte ses fruits. Y aurait-il, face au fameux modèle allemand, un contre-modèle portugais ? A en juger par les chiffres excellents dont Lisbonne peut s'enorgueillir, il semblerait que le dogme de l'austérité, vanté par l'Union européenne (UE) comme l'unique option économique viable, se voie sérieusement remis en question.

» Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers, par Nolwenn Weiler Sous prétexte de sauver la SNCF, endettée de près de 50 milliards d’euros, le gouvernement Philippe prépare une profonde réforme du secteur ferroviaire, ouvrant la porte à sa privatisation de fait. Présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’entreprise, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. Loin des fantasmes sur le statut des cheminots, Basta ! retrace l’histoire de cet endettement, qui constitue aussi une rente annuelle de plus d’un milliard d’euros pour les marchés financiers. Pour en venir à bout, d’autres solutions sont possibles.

C'est un article de presse paru dasn le "Courrier international" en décembre 2010. Il a été écrit par Juan Pedro Quiñonero et parle du sujet de l'immigration. Il montre qu'a contre courant de ce que beaucoup de gens pensent, l'immigration apporte beaucoup à la France. by cyrillepetron Mar 15

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