le connectivisme – sketchnote Un petit sketchnote sur le connectivisme à partir de lectures d’articles de Siemens et Downes. Je lis ce mot depuis quelques temps, notamment dès qu’il s’agit de moocs, et j’avais fini par croire qu’il s’agissait juste d’inviter les apprenants à se balader et à se faire un parcours dans différentes ressources. Les hypothèses du connectivisme sont en fait assez radicales, et remettent en cause certaines représentations qui nous accompagnent depuis le behaviorisme jusqu’au socio-constructivisme. Dans les dessins et textes qui suivent, je traduis "learning" par "apprentissage". J’ai bien conscience que ce n’est pas tout à fait la même chose, mais je n’ai pas mieux ! cc by – cliquer pour agrandir – réalisé avec Krita Les choses ont changé A l’origine du connectivisme, un premier constat : les connaissances ont une durée de vie de plus en plus courte. Parallèlement, les apprentissages changent de forme. Un point commun de nos apprentissages est la place qu’y occupe la technologie. Like this:
Le modèle SAMR Constituté de quatre niveaux, le modèle de Ruben Puentedura est très intéressant. * Image tirée de Pinterest du compte de Sébastien Stasse. Si les 2 premiers niveaux sont ceux les plus évidents à « atteindre » en classe quand on s’approprie une technologie, les deux niveaux « supérieurs » sont très intéressants à considérer puisqu’ils constituent une transformation de la tâche pédagogique. En effet, l’atteinte de ces niveaux demande une ouverture au changement de pratique. Si nous observons les capacités des nouvelles technologies qui sont centrées de façon générale sur la mobilité et l’interaction, les pratiques pédagogiques en classe qui intégreront ces caractéristiques et fonctionalités seront très participatives et différentes. En fait, l’objectif du modèle est d’amener les élèves à créer du contenu et apprendre dans un environnement technologique riche, tout en appliquant leurs compétences de critique constructive. Plus d’informations sur ce modèle ici, site en anglais.
MindMeister La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : une gestion de classe axée: sur le respectle gain de l’autonomie des élèves.des tâches qui visent l’apprentissage sur à long termeet l’amélioration des stratégies de lecture.et surtout, une motivation intrinsèque de tous les élèves attribuable par la progression des résultats de chacun. Introduction sommaire aux 3 pédagogies
Le connectivisme, l’intelligence et la conscience globale et singulière | singularite Le Connectivisme, théorie d’apprentissage à l’ère numérique, a été développée par George Siemens et Stephen Downes. Elle s’appuie sur leur analyse des limites du behaviourisme,du cognitivisme et du constructivisme afin d’expliquer les effets que la technologie a sur la façon dont nous vivons, communiquons et apprenons 1. Donald G. Perrin, directeur de rédaction à l’International Journal of Instructional Technology and Distance Learning dit de la théorie qu’elle « combine les éléments pertinents de nombreuses théories d’apprentissage, des réseaux sociaux et des technologies afin de créer une théorie solide pour l’apprentissage à l’ère numérique » 1. Sugata Mitra a mené une étude sur 10 ans et démontre que les enfants sont capables d'(co)-apprendre, seuls, sans professeur : c’est-à-dire par eux-mêmes avec un ordinateur, internet et ou des supports de cours. Aspects Ce qui suit est un extrait de l’article fondamental de George Siemens sur le Connectivisme3: Principes de Connectivisme Aspects
Pédagogie et révolution numérique Le numérique va-t-il révolutionner l’École ? Pas de "tsunami numérique" pour la Revue internationale d'éducation de Sèvres, mais la découverte des usages des TIC dans une dizaine de pays développés ou pas. En utilisant son incroyable réseau de correspondants, la Revue nous emmène en Corée du sud, en Éthiopie, aux États-Unis, en Australie , aux Pays-Bas comme en Argentine, pour ne citer que ces pays, assurant ainsi une vision de tous les continents. Elle dresse ainsi le portrait d'une extraordinaire diversité des usages et des pédagogies mobilisées avec le numérique. Cette diversité même montre que le numérique cherche encore partout sa juste place dans les systèmes éducatifs. Si le numérique a pris tellement d'importance, partout, dans les systèmes éducatifs c'est que la pression sociale est très forte, remarquent justement Bernard Cornu et Jean-Pierre Véran qui coordonnent ce numéro 67 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres. Des approches variées du numérique Un doute général
Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Ce type de littérature, généralement peu considéré, permet au programme de s’exprimer de façon plus humaine et nuancée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Comment remédier à la froideur des machines et leur donner un semblant d’humanité ? Les chercheurs en intelligence artificielle ont trouvé un début de réponse : la littérature. La semaine dernière, des chercheurs de Google ont expliqué au site américain Buzzfeed qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. Les programmes d’apprentissage des machines ont besoin d’ingérer d’importantes masses de données pour en extraire des connaissances. Lire le décryptage : Intelligence artificielle et langage : où en est-on ? « Ces romans répètent les mêmes idées » Google a donc décidé d’améliorer une de ses machines en la « nourrissant » de plus de 2 800 romans d’amour. « Les intrigues sont assez convenues, ce qui signifie que ces romans répètent les mêmes idées plusieurs fois.
Montessori , par où commencer? - Montessori : est-ce une pédagogie scientifique ? une philosophie de l’éducation ? Montessori est une théorie, puis une philosophie de l’éducation et se prolonge dans l’application d’une Pédagogie dans une organisation de type « école ». Maria Montessori était une pédagogue, plus théoricienne que praticienne. Elle était aussi une femme engagée , déterminée dans sa mission et une scientifique aux intuitions fulgurantes. Elle était une femme très croyante et sa pédagogie considérée comme « science de l’observation » par son approche scientifique, est également fortement imprégnée de ses croyances religieuses. (je tiens juste à rappeler ici, que je partage mes recherches – ce qui ne veut pas dire que j’y adhère personnellement ) Néanmoins, il s’agit d’une démarche d’observation et de recherche : une pédagogie dite scientifique basée sur « les lois du développement naturel de l’enfant tant physiologique que psychique ». Montessori : une vision de l’enfant ! 1 Lire Montessori Autres ouvrages :