L’entretien motivationnel et la théorie de l’autodétermination
Dans un article2 paru dans le numéro 29 d’Alcoologie et addictologie, Thierry Le Merdy et Antonia Csillik s’intéressent aux différents types de motivation et à leur articulation au sein d’un continuum motivationnel allant de la amotivation à la motivation intrinsèque en passant par la motivation extrinsèque. Ils s’appuient notamment sur les travaux menés depuis près de 30 ans par Edward L. Deci et Richard M. Ryan3 autour de leur théorie de l’autodétermination (Self-Determination Theory). En 2005, David Markland, Richard M. Ryan, Vannessa Jayne Tobin et Stephen Rollnick ont étudié4 comment la théorie de l’autodétermination (TAD) pouvait constituer un socle théorique permettant de comprendre les processus psychologiques à l’œuvre dans les entretiens motivationnels et qui expliqueraient leur efficacité.
Apprendre à apprendre. Leçon 1 : L’art de la mémoire
Par ElenaXLII Découvrez le portail Synapses de la Fondation La main à la pâte : une passerelle établie sur l’intérêt réciproque des enseignants, des éducateurs et des scientifiques. Quelles sont les meilleures techniques pour apprendre ? Comment s’aider/aider à apprendre une leçon, à consolider un apprentissage, à retenir un nouveau concept ou un ensemble de faits et de procédures qui vont nous être utiles dans le futur ?
Cogni-sciences
L’activité du groupe Cognisciences porte sur l’étude des processus du développement, d’acquisition et d’apprentissage du nourrisson à l’enfant. Notre approche s’appuie sur les neurosciences et la clinique du normal au pathologique (langage oral, motricité fine et globale, langage écrit, attention, calcul) Les différents travaux menés portent sur : 1) Le développement cognitif de l’enfant de 6 mois à l’adolescence 2) Le langage oral : acquisition, retards et troubles spécifiques du développement du langage (dysphasies...). 3) Le langage écrit : la lecture, le décodage, la fluence et la compréhension, les difficultés, les troubles spécifiques (les types de dyslexies).
Capsule outil : Neuroscience et apprentissage : 5 choses à garder à l'esprit
Capsule outil : Neuroscience et apprentissage : 5 choses à garder à l'esprit 1) Parler de nos mémoires plutôt que de la mémoire La mémoire est ce qui reste de nos apprentissages. C'est la trace concrète qui en est conservé dans nos réseaux de neurones.
4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend
Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1.
L'entretien motivationnel
L’entretien motivationnel est un style de conversation collaboratif permettant de renforcer la motivation propre d’une personne et son engagement vers le changement 1. William R. Miller et Stephen Rollnick, psychologues et professeurs d’université aux États-Unis et au Royaume-Uni, définissent ainsi cette forme d’entretien qu’ils ont conceptualisée au cours des années 80 pour le traitement des dépendances à l’alcool.
Les secrets du cerveau pour maintenir l'attention de votre public
Je vais partager avec vous une méthode que j’ai découverte en lisant le livre de John Medina, les 12 lois du cerveau. Une idée m’a particulièrement marqué en lisant le livre et qui est en lien direct avec les présentations : Il s’agit de la règle des 10 minutes. C’est une règle qui est très simple à comprendre : Au bout de 10 minutes, l’attention du public diminue. John Medina l’a constaté lors de ses interventions à l’université et cela est corroboré par d’autres études. Même si on ne sait pas aujourd’hui expliquer ce qui se passe précisément dans le cerveau au bout de ses 10 minutes, il est fondamental de voir comment contourner ce problème et comment faire en sorte de maintenir l’attention de votre public.
Neurosciences: que se passe-t-il quand on se souvient ? - 31 août 2014
Tokyo (AFP) - Les émotions associées à des souvenirs peuvent être réécrites, permettant d'adoucir des événéments douloureux du passé et à l'inverse d'assombrir des moments heureux, suggère une étude menée sur des souris au Japon et aux Etats-Unis et publiée mercredi dans la revue scientifique Nature. "Cette propriété (de renversement) de la mémoire est utilisée cliniquement pour traiter" des maladies mentales, "cependant les mécanismes neuronaux et les circuits du cerveau qui autorisent ce changement de registre émotionnel demeurent largement méconnus", soulignent les chercheurs en préambule. L'objet de l'étude est de décrypter ces procédés sous-jacents, ouvrant la voie à de nouvelles pistes pour soigner des pathologies comme la dépression ou les troubles de stress post-traumatique. Elle "valide aussi le succès de la psychothérapie actuelle", explique à l'AFP le directeur de recherche Susumu Tonegawa. - Transformer une répulsion en attirance - A l'avenir, M.
Le cerveau, la mémoire et l'apprentissage
Le cerveau est le poste de commande de tout organisme vivant. Il est au travail sans relâche. Mais rien de ce qui s'y déroule n'est visible à l'oeil nu. En revanche, le cerveau nous transmet de multiples messages.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre.