La cartographie au fil du temps – de 1667 aux années 2000. Médialab Sciences Po. Le programme Forccast (Formation par la cartographie des controverses à l’analyse des sciences et des techniques) est lauréat de l’appel d’offres lancé par l’Agence nationale de la recherche à propos des Initiatives d’excellence en formations innovantes.
Il est financé de 2012 à 2019.Il compte quatorze institutions d’enseignement et de recherche. Parmi les partenaires, on compte aussi bien des établissements du secondaire que du supérieur, spécialisés dans les sciences sociales ou les sciences de l’ingénieur, situés en France ou à l’étranger. Il est hébergé à Sciences Po.Les activités de Forccast sont fondées sur un courant de recherche qui analyse les rapports entre science, technologie et société (STS). Iframe. Forccast. Stage Enseigner l'EMI. Nous inaugurons avec cet article une série de compte-rendu de stages afin de faire profiter l'ensemble des collègues des ressources, apports et démarches de stages menés dans l'académie.
Le stage "Enseigner l'EMI" est un stage interdisciplinaire histoire-géographie et documentation avec des intervenants des deux disciplines et l'intervention d'un journaliste. Il s'est déroulé en deux parties : - une première intervention de Frédéric Fontaine, rédacteur en chef de Géo Ado sous la forme d'une intervention - débat avec la salle afin d'aborder la question du complotisme et des pistes pédagogiques. - une deuxième partie sous la forme présentation - groupes de travail autour de la cartographie des controverses.
Ce stage interdisciplinaire sur l'EMI a bénéficié de l'intervention de Frédéric Fontaine , rédacteur en chef de Géo Ado pour un numéro sur le complotisme. Dans ce deuxième extrait, Frédéric Fontaine explique comment lutter contre les théories du complot dans une perspective éducative. Polémique sur la restitution des objets d’art africains, par Philippe Baqué (Le Monde diplomatique, août 2020) Ce 23 mars 2019, trois cents armes et œuvres rituelles provenant du continent africain sont mises aux enchères dans une salle de Nantes. « Vous obtiendrez un reçu pour votre achat, mais les fabricants de ces objets, eux, n’ont reçu que la mort, lance M.
Thomas Bouli, le porte-parole de l’association Afrique Loire, qui interrompt la séance. La France vient d’émettre le principe d’une restitution des biens culturels africains pillés et mal acquis. Les objets qui nous sont présentés ici en font partie. » Le commissaire-priseur annonce alors que, à la demande du ministère de la culture, une trentaine de pièces originaires du Bénin sont retirées du catalogue. Le gouvernement de Porto Novo avait été le seul à demander une telle restitution après avoir été alerté par les militants nantais. « Ces gens-là sont la honte de la cause qu’ils défendent, si toutefois il y a une cause à défendre », s’emporte M.
. « Un moment d’extrême désinhibition » Pourquoi rendre les biens culturels à l’Afrique ne sauvera pas la culture africaine. Rendre ou partager ? La restitution de biens culturels aux anciens pays colonisés bientôt à l’Assemblée nationale. Comment restituer les objets spoliés au cours des conquêtes et de la colonisation française sur le continent africain ?
C’est à cette question qu’une loi en préparation à l’Assemblée nationale devrait apporter des réponses en ce qui concerne les biens culturels attribués au Bénin et au Sénégal, colonies françaises d’Afrique de l’Ouest jusqu’en 1960. Lors d’une visite à Ouagadougou en 2017 le président Emmanuel Macron s’était engagé à ces restitutions . Le dossier était ouvert depuis longtemps, ou plutôt se remplissait de demandes de restitutions auxquelles on ne répondait que rarement jusqu’à ce changement de doctrine présidentielle en la matière. La déclaration de 2017 s’est accompagnée de nombreux débats et de grandes frilosités mais aussi d’un rapport commandé pour établir le nombre des objets concernés, conservés par les musées français, histoire de comprendre de quoi il était question. Les débats sur les restitutions, leurs méthodes et leur application restent toujours d’actualité.
Restitutions d'oeuvres d'art au Bénin et au Sénégal : un premier vote unanime des députés. Un projet de loi pour un pan d'art et d'histoire à l'Assemblée.
Le texte sur la restitution de biens culturels au Sénégal et au Bénin a obtenu l'unanimité des 49 suffrages exprimés ce mardi soir en première lecture (voir ici la vidéo des débats). Un texte composé de deux articles seulement : un pour chaque pays et les oeuvres concernées. 26 pièces du "Trésor de Béhanzin" pillées au palais d'Abomey en 1892 quitteront ainsi le musée du quai Branly pour le Bénin. Et le Sénégal doit définitivement récupérer un sabre et son fourreau attribués à El Hadj Omar Tall, grande figure militaire et religieuse ouest-africaine du XIXe siècle. Des pièces considérées jusqu'ici inaliénables que détenait le Musée de l'Armée à Paris et en prêt de longue durée au Musée des Civilisations Noires de Dakar depuis fin 2019.
"Un message fort, positif. "Ces deux articles renvoient à une volonté politique exprimée par le président de la République à Ouagadougou devant les étudiants. Écouter 10 min 5 min 9 min 13 min.