Abrogation des permis : victoire partielle et piège. Le communiqué de presse du Gouvernement concernant l’abrogation de 3 permis : Une victoire partielle "Ces trois permis représentent la totalité des permis demandés en France en vue de l’exploitation de gisements de gaz de schiste" : c’est ainsi que le communiqué de presse du Gouvernement nous présente les choses.
Mensonges : Sur les 64 demandes, de nombreux autres permis concernent des gisements d’huile et de gaz de schiste. Manœuvres : A six mois des présidentielles, cette annonce arrive à point pour Nicolas Sarkozy : elle pourrait permettre de désamorcer un grand mouvement de contestation citoyenne. Manipulations : En abrogeant les 3 permis sur les teritoirres où la mobilisation est la plus forte et la mieux organisée, le Gouvernement espère casser la dynamique de lutte sur tout le territoire national. N’oublions pas non plus les nombreuses extensions de permis, toujours à l’étude, qui sont un grand espoir pour les foreurs et qui ne sont pas concernées par ce communiqué. Alors ? Guide du manifestant arrété. La remise à jour et l’édition d’un nouveau « Guide du manifestant arrêté » du Syndicat de la Magistrature était d’impérieuse nécessité.
Plus précis, bénéficiant d’une visibilité plus large sur la toile, le présent guide n’a toutefois pas pour vocation à se substituer aux conseils des professionnels du droit intervenant dans le cadre de la procédure pénale. Total et la fracturation hydrolique. Vous pouvez lire sur le site internet même de Total : Les techniques de production : Le gaz de schiste étant piégé dans des roches très compactes et imperméables, sa production nécessite des techniques spécifiques : le forage horizontal et la fracturation hydraulique.
Pour autant, ces techniques ne sont pas inédites. Développées de longue date, elles sont parfaitement maîtrisées par Total. Lire le dossier sur Total.com. Conséquences de l'exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et la santé. Conséquences de l’exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et la santé.
L’exploitation du gaz de schiste (GdS) aux USA a connu un essor considérable lors de ces dix dernières années grâce à la fracturation hydraulique en forage horizontal qui permet d’extraire le gaz dissout dans la roche à 2 ou 3 km de profondeur. Cette technique nécessite l’injection à très haute pression d’un liquide composé d’eau (en très grande quantité), de sable et de produits chimiques dont la composition varie selon les firmes, la roche et la profondeur des puits.
Une partie de ce liquide (25 à 50 %) remonte et doit être stockée dans des bassins de surface avant d’être traitée. Ces activités industrielles ne sont pas confinées et concernent des régions rurales habitées. De plus, cette activité peut être responsable d’une pénurie d’eau de consommation. Certaines substances considérées comme des perturbateurs endocriniens sont également utilisées (phtalates, 2- butoxyéthanol…). Gaz et pétrole de schiste : reculer pour mieux forer ? Paris, 11 mai 2011 – Après un jour et demi de débats, l’Assemblée nationale vient d’adopter une proposition de loi qui interdit la fracturation hydraulique et ne ferme que très temporairement la porte à l’exploration et l’exploitation des gaz et pétrole de schiste sur le sol français.
Un texte qui n’est à la hauteur ni des attentes des Français, ni des exigences environnementales. Un dangereux calcul de court terme En en restant à l’interdiction de la fracturation hydraulique – sans d’ailleurs définir ce dont il s’agit, ni détailler les problèmes que posent cette technologie –, les responsables politiques gèrent uniquement le court terme.
Ils laissent les pétroliers revenir à la charge, d’ici quelques années, voire quelques mois, avec une nouvelle technologie. Celle-ci pourrait s’avérer tout aussi polluante et dangereuse que la fracturation. Les députés se sont perdus en arguties techniques. Ce que la loi sur les gaz et huiles de schiste n’interdit pas. Adoptée le 11 mai, la loi semble barrer la route à un exploitation destructrice des hydrocarbures de schiste... mais laisse la porte ouverte à de nombreuses autres possibilités.
La loi sur les gaz et huiles de schiste avait d’abord vocation à « abroger les permis » de gaz et huiles non conventionnels accordés en France. Finalement, elle ne fera qu’interdire l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures par la fracturation hydraulique. « Que ça », c’est déjà pas mal, estimeront certains : les débats à l’Assemblée nationale qui ont traîné jusqu’à une heure du matin passé mardi 10 mai ont accouché d’un compromis se concentrant sur la « fracturation hydraulique ». Or, c’est bien là que le bât blesse : la seule garantie de préservation de l’eau et de l’environnement tient dans ce mot.
Au delà, les industriels retrouvent toute liberté. Rapport sur les gaz de schiste : la technocratie au service de l’industrie. Par France Nature Environnement, qui réagit à la publication du rapport intermédiaire commandé par le gouvernement sur l’exploitation du gaz de schiste en France.
Pour le collectif écologiste, le document est « caricatural » et téléguidé par l’industrie. Le rapport intermédiaire de la mission interministérielle commandé par la ministre de l’écologie et le ministre de l’industrie suite à la forte mobilisation citoyenne, a été rendu public ce jeudi 21 avril. Ce rapport se veut très rassurant et recommande de ne pas fermer la porte à une future exploitation des gaz de schiste.
Un rapport fumeux Si France Nature Environnement s’attendait à un rapport plutôt favorable à l’exploitation des gaz de schiste après avoir été auditionnée par la mission interministérielle, elle ne s’attendait pas, et de loin, à un rapport aussi caricatural, quasiment sans nuance, où le seul objectif semble de rendre acceptables les gaz de schiste aux français. LETTRE OUVERTE AUX DÉPUTÉS, EN PARTICULIER AUX 124 SIGNATAIRES DE LA PROPOSITION DE LOI N° 3301. Bordes le 11 avril 2011 Monsieur le Député,
Вы смотрите канал: creerlaresistance. Petition! Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.
La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur.
Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles. Gaz de Schiste!!!
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