Habiter en touriste, c’est habiter le Monde. 1« Il y a le ciel, le soleil et la mer… » et quelques douceurs de la voix suave d’un François Deguelt inspiré suffiraient presque à résumer ce qu’était la compréhension du tourisme au milieu des années 1960.
Comme si le grand retournement héliotropique qui conduisit les touristes, après la Seconde Guerre mondiale, à choisir les eaux chaudes et les azurs ensoleillés, confirmait – encore et toujours – le lien fort entre les lieux touristiques fréquentés et les données physiques. 2Pour autant, ces faisceaux d’explications fondés sur des évidences premières achèvent-ils la réflexion ? Cela dit, les remettre en cause ne revenait-il pas, réciproquement, à remettre en cause les catégories fondamentales d’une géographie encore marquée par ses vieilles régions : naturelles, avec ou sans guillemets, rurales, urbaines, etc., pour ne reprendre que quelques-unes des plus citées ? La carte. Travaux cartographiques ( Exemples ) Par le jeu des coefficients (1/4 de la note !)
, mais aussi par ses qualités et/ou ses défauts la carte peut influencer de manière déterminante le correcteur: une dissertation peu originale peut être valorisée par les qualités d'une carte; au contraire une dissertation passable ou bâclée sera dévalorisée par une dissertation de qualité médiocre . Le " flou artistique " , qui peut faire illusion dans une dissertation, est impossible à mettre en œuvre sur une carte. Si vous localisez vaguement Vichy, Nice ou Lourdes … Cette erreur ne passera pas inaperçue aux yeux du correcteur qui, ne l'oubliez pas, est un professionnel !
. Davantage encore que dans le rapport (la dissertation)! Si vous localisez mal c'est que vous n'avez pas appris sérieusement et que vos connaissances ne s'inscrivent pas dans une réalité concrète : vous vous contentez d'apprendre d'une façon livresque.Or dans le métier auquel vous vous destinez (professionnel du Tourisme !) Cartes.
« Les espaces du tourisme et des loisirs » : indications bibliographiques (CAPES, agrégation) À l'occasion de la parution de la nouvelle question « Les espaces du tourisme et des loisirs » aux programmes des concours à partir de 2018, Géoconfluences propose un dossier de ressources pour l'étude de cette nouvelle question. – accompagner et faciliter, au mieux et autant que faire se peut, le travail de préparation des préparateurs et des candidats aux concours, – proposer un dossier sous forme évolutive à même d'accueillir de nouveaux contenus et des mises à jour, – favoriser dans le cadre de la stratégie numérique du Ministère de l'Education nationale et de l'ENS de Lyon l'usage des ressources numériques dans la mise en oeuvre de la formation initiale et continue des enseignants d'histoire et de géographie.
Il est à noter que les ressources proposées sont indicatives, ne prétendent aucunement à l'exhaustivité. Le texte d’accompagnement du jury (version pdf, page 3 à 5), est reproduit in extenso ci-dessous : Le tourisme dans les marges mondialisées, facteur de déstructuration ou ressource ? - Marie OIRY - VARACCA (U. de Genève / Center for Mountain Studies) Marges et périphéries : un espace pour des pratiques non touristiques. 1Mine de rien, les régions en marge de l’industrie touristique représentent la plupart des territoires de la planète.
Elles occupent des continents presque entiers comme l’Afrique ou l’Océanie, et une large partie des continents américain et asiatique. C’est ainsi que l’intérieur de vastes pays comme les États-Unis d’Amérique, la Russie, le Canada, l’Australie et le Brésil sont exclus des parcours touristiques, si ce n’est des quelques exceptions qui en confirment la règle, comme la route 66 ou le transsibérien (Hiernaux, 2005). 2Cet article a pour objectif d’étudier ces zones intermédiaires, à l’ombre des grandes destinations, mais qui n’en possèdent pas moins des atouts majeurs.
Leur situation intermédiaire, à la fois trop proche et trop loin, s’avère l’une des conditions de leur marginalisation des circuits touristiques. 3Ne pas vouloir être touriste est le souhait de tous les touristes. Tourisme de marges, marges du tourisme. Lieux ordinaires et « no-go zones » à l’épreuve du tourisme. Les espaces du tourisme et des loisirs. Emmanuelle PEYVEL. Concours / Les espaces du tourisme et des loisirs.
Présentation générale du dossier. L’easyjet-setting de Paris à Berlin. 1Cet article analyse le phénomène des city-breaks (ou tourisme urbain de court séjour) nocturnes et festifs, au départ de Paris et en direction de Berlin.
Objet peu étudié dans le monde scientifique, il prend pourtant de l’importance depuis quelques années, en s’inscrivant dans le monde social plus large du noctambulisme métropolitain. Cette pratique sociale spécifique sera nommée « easyjet-setting », notion issue de la contraction entre la compagnie aérienne low-cost « easy-jet » et le terme « jet-set » (apparu dans les années 1950 pour désigner un groupe social d’élite, aisé et branché, qui voyage à travers le monde pour « faire la fête » dans des lieux lui étant spécifiquement réservés). L’expression « easyjet set » semble avoir été impulsée par le journaliste allemand Tobias Rapp, et vulgarisée dans son ouvrage Lost and Sound. Berlin, Techno and the Easyjet Set publié en 2008. 5L’objectif de l’article est donc double. 6Note méthodologique Les clubs ne ferment pas tôt comme à Paris.