12 jan. 2021, ANNÉE DE LA CENSURE ? 25 nov. 2020 LR, LREM : Même combat. Dans le précédent On Sort Les Dossiers, on soutenait qu'à trop vouloir mettre le gouvernement et le parlement dans le même sac, on se prive du moyen de faire jouer un pouvoir contre un autre.
Car le Parlement est normalement le coeur de la démocratie : sont censés s'y confronter les intérêts et les opinions divergents. On pourra rétorquer qu'une majorité de députés "Playmobils" siégeant à l'Assemblée Nationale, le débat démocratique est quelque peu verrouillé. Pour tenter de sauver nos parlementaires, penchons-nous donc sur ce que fait l’opposition, et voyons si elle joue son rôle. Par opposition, nous entendons ici l’opposition de droite Les Républicains, puisque c’est la plus importante à l’Assemblée, et qu’elle tient le Sénat. Parlons politique : que fait la droite lorsque Macron fait une politique de droite ?
Alors même que LREM avait levé le pied au moment de l’explosion de l’épidémie, la droite LR avance donc sans sourciller au Sénat ses propositions antisociales. 3 nov. 2020 COVID-19, LOIS LIBERTICIDES : RÉSISTER FACE AU PIÈGE TOTALITAIRE. 27 oct. 2020 Face à la haine en ligne, « l’État a confié la gestion de la liberté d’expression aux plateformes capitalistes.
Depuis l’attentat de Conflans, le gouvernement cherche à relancer la loi « Avia » (du nom de la députée LREM auteure du projet de loi, Lætitia Avia), contre les contenus haineux et terroristes sur internet, qui a été censurée en juin par le Conseil constitutionnel.
La Quadrature du net s’est vivement opposée à cette loi. Pourquoi ? Arthur Messaud : [1] La loi Avia avait deux jambes. Celle de l’antiterrorisme n’était pas dans le projet initial de Lætitia Avia, elle a été ajoutée au dernier moment par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner à l’époque. Ce volet prévoyait que la police puisse demander aux hébergeurs de retirer un contenu qu’elle considère terroriste, et si les hébergeurs ne réagissent pas dans un délai d’une heure, la police pouvait demander aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) de fermer le site. En 2017, cette disposition a été utilisée contre des sites du réseau alternatif Indymedia [2]. Oui, et c’est tout à fait explicite. Oui. 25 septembre 2020 - 20H30 Macron : nouveaux mensonges, nouveaux scandales.
Nouvel épisode de notre chronique d’actu commentée, “L’Actu démasquée”, que nous avons fini de monter alors même que nous apprenions l’attaque à l’arme blanche qui a touché le bâtiment où se trouvait l’ancien siège de Charlie Hebdo, et où travaillent toujours les journalistes de l’agence Premières Lignes TV (PLTV).
Deux d’entre eux ont été grièvement blessés. Le Média se tient aux côtés de PLTV. Macron et Avia se prennent un mur démocratique Le Media 19 juin 2020. Nous vivons une époque étrange.
Une époque où on se dit que finalement, tout bien considéré, les dernières personnes à nous avoir fourni un orgasme font partie d’un club de notables qui ne se caractérise pourtant pas par ses audaces politiques : le Conseil constitutionnel. Oui, oui, il s’agit bien de ce morne cénacle où l’on trouve Laurent Fabius, Alain Juppé et Valéry Giscard d’Estaing.Nous vivons une époque étrange, car ces derniers passent désormais pour de doux anarchistes par effet de contraste avec ceux qui dirigent la France d’aujourd’hui. La loi Avia contre la haine en ligne largement retoquée par le Conseil constitutionnel. C’est une gifle.
Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 18 juin, la proposition de loi contre la haine en ligne, portée par la députée La République en marche (LRM) de Paris, Laetitia Avia, et soutenue activement par le gouvernement. Adoptée le 13 mai, le texte controversé devait entrer en application au 1er juillet, mais il est privé de l’essentiel de sa substance.
[Pétition] NON à la loi Avia - Sauvons notre liberté d'expression ! La loi Avia a été adoptée le 14 mai 2020 par l’Assemblée nationale après plus d’un an de débat et de nombreuses polémiques.
Ce texte prétend lutter contre la haine sur Internet en censurant notamment les publications sur les GAFAM (pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Problème : qui jugera les contenus et les censurera ? Eh bien ceux sont les GAFAM eux-mêmes ! La loi Avia vient donc, ni plus ni moins, de soumettre notre liberté d’expression aux savants algorithmes des géants du web et à la tutelle ‘d’un observatoire de la haine’. Observatoire qui n’est au final que le CSA, autorité administrative désignée directement par l’exécutif et sans contrôle d’un quelconque juge. A noter que les géants de web risquent une amende de 1,25 millions d’euros ou 4 % de leur chiffre d’affaires mondial en cas de manquements ; ne comptez donc pas sur eux pour faire dans la dentelle !
Liberté d’expression en danger : NON à la Loi Avia. Liberté d’expression en danger : NON à la Loi Avia !
Signez la pétition Défendez votre liberté de critiquer, de dire ce que les ténors du Système chercheront à taire, de vous indigner et de vous opposer.