ENTREPRISE APPRENANTE. Management agile. Le management agile peut être vu comme une organisation de type holistique et humaniste basée essentiellement sur la motivation rationnelle des ressources humaines.
Son émergence, au début des années 1990, a été portée par la vague des nouvelles technologies (NTIC). Ses valeurs et principes combinent des aspects sociologiques et technologiques à une approche industrielle[1]. Le management Agile s’oppose aux fondements du taylorisme : parcellisation du travail, déresponsabilisation globale ainsi que d'autres principes de productivité individuelle dont la mise en œuvre devient difficilement défendable dans les pays industrialisés, compte tenu du coût des ressources humaines[2].
Le management agile est indissociable de l'auto-organisation qui induit adaptabilité, résilience et autonomie des équipes. D'où l'importance de critères et de schémas d'organisation du travail qui favorisent l'émergence et le développement de l'auto-organisation et de l'intelligence collective. Agile, Lean et Compagnie. “Manager humaniste, parier sur la confiance”, de Philippe MASSON L’auteur de ce livre est un consultant de haut niveau (il a notamment participé à la création du Second Marché au temps où Pierre Bérégovoy était ministre de l’économie) et a co-dirigé le département consulting de Cap Gemini Ernst & Young où il a eu à gérer des restructurations d’entreprises.
Etant maintenant à l’automne de sa carrière il reste plus que jamais persuadé du bienfait d’un management humaniste dans les entreprises, seul rempart face à la vague de la mondialisation. Plutôt que de le paraphraser, j’indique ci-dessous ses citations que j’ai trouvé les plus parlantes. Qu’est ce que le management humaniste ? C’est “ménager l’équilibre entre la nécessité de l’évolution et la capacité d’adaptation des hommes” “faire confiance à priori, contrôler à posteriori, et en tirer les conséquences” Humanisme et entreprise. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Humanisme et entreprise est une revue scientifique française, multidisciplinaire, à comité de lecture et qui publie principalement des articles dans le domaine du management des organisations[1]. Présentation[modifier | modifier le code] Fondée en 1959 par Charles-Pierre Guillebeau[2], la revue propose 4 numéros par an[3]. Le leader en tant qu'hôte : management Agile et valeurs humaines. Vendredi dernier a eu lieu l’Agile Tour Montpellier 2013.
La journée dans son ensemble a été très intéressante, m’apportant de nombreux éléments qui m’aideront à mettre en place mes futures formations et à préparer de nouveaux outils d’accompagnement. La dernière intervention à laquelle j’ai participé n’était pas directement liée à l’Agilité, mais elle est finalement celle qui m’a donné le plus à réfléchir.
Quand on se réveille en pleine nuit et qu’un article toque à la porte, insistant lourdement pour qu’on l’écrive sur le champ, mieux vaut lui ouvrir bien grand les neurones et laisser le flow suivre son cours. Même si le sujet en question vient bousculer les prévisions du calendrier éditorial. Résultat : aux orties, le calendrier, au moins pour cette semaine. Mais avant d’attaquer le cœur du sujet, il serait peut-être bon que j’explique brièvement ce qu’est l’Agilité. Slow Management. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Slow Management est un ensemble de pratiques managériales alternatives destinées à créer des environnements coopératifs, stables et durables privilégiant l’épanouissement humain. Ce concept est né d’un parallèle avec l’écogastronomie, mouvement international fondé en réaction à l’émergence de la restauration rapide. Une réaction au management dominant[modifier | modifier le code] Les dérives du « Fast Management » dans l’entreprise[modifier | modifier le code] L’observation préliminaire à la création du Slow Management se fait dans la constatation de la prédominance d’un mode de management qui peut être qualifié de « Fast Management ».
Une situation de crise économique, morale et écologique[modifier | modifier le code] Au delà d’observations microéconomiques, le Fast Management est vu comme ayant une implication globale sur la situation actuelle, notamment en opposant économie et écologie. Mieux-être au travail, résonances agiles. Pourquoi résister quand on peut s'adapter ?
Mars 2014. Mon acolyte Gery Derbier et moi-même apprenons, consternés, la nouvelle : depuis le début de l'année, plusieurs cas de suicides en entreprises, dont certains auraient « une relation explicite au travail » selon les syndicats. En tant qu'agilistes convaincus (et, nous l'espérons, convaincants), la première question qui nous vient à l'esprit est naturellement : « Que pourrait-on faire ? ». Poursuivre nos efforts d'information est sans doute la première étape : informer les entreprises, leurs collaborateurs, mais également les médias et les pouvoirs publics. Comment ? « Simple discours d'intention », fustigeront certains. Du bon sens. À tel point que leur mise en œuvre s'en trouve terriblement compliquée.
Mais alors concrètement, qu'entend-on par agilité ? L'objectif à atteindre est une organisation où tous les corps de métiers s'auto-organisent autour d'une chaîne de valeur partagée. Pas question pour autant de se passer d'un chef.