La Tronche en Biais. Expériences de psychologie sociale. Typiquement, les études de psychologie sociale étudient comment le comportement d'un individu influence le comportement ou les états internes d'un groupe, tels que l'attitude ou l'image de soi.
Obéissance à l'autorité "Je ne faisais que suivre les ordres" Défense juridique d'un dirigeant nazi au procès de Nuremberg après la seconde guerre mondiale Après la seconde guerre mondiale, des scientifiques ont cherché à comprendre comment des individus ont pu suivre des ordres horribles et criminels. L'expérience de Stanley Milgram a montré que n'importe quelle population ordinaire suivrait les ordres, même si ils nuient à d'autres personnes. Ce n'était pas un phénomène uniquement allemand comme beaucoup le pensaient. Comment le coronavirus nous a tous biaisés. À moins que vous ne vous appeliez Jared Leto, la crise mondiale déclenchée par le coronavirus ne vous a sûrement pas échappé.
Alors que les critiques portant tant sur le manque de civisme des citoyens que sur la gestion de la crise par les dirigeants politiques fleurissent, il est intéressant de se demander comment les biais de raisonnement – soit les distorsions possibles qui surviennent lorsque nous comprenons ou traitons une information – ont pu affecter nos comportements à tous : dirigeants comme citoyens. L’effet autruche Depuis quelques jours, l’Europe est devenue le foyer principal de la pandémie.
Biais cognitifs : comment notre cerveau nous manipule-t-il ? Un biais cognitif est un réflexe de pensée faussement logique, inconscient, et systématique.
Ancrés au fin fond de notre cerveau, les biais cognitifs tordent la réalité en l’analysant avec des raisonnements irrationnels et illogiques. A l’origine, leur fonction est de permettre à notre cerveau d’économiser du temps et de l’énergie en développant des raccourcis mentaux. Mais dans la complexité de notre monde moderne, cette flemmardise cérébrale s’est retournée contre nous. Sournoisement, ils nous poussent à prendre des décisions insensées ! Ce qui est fait est fait… mais pas pour notre cerveau ! Le concept de "biais cognitif" est né dans les années 1970, grâce aux recherches en psychologie de Daniel Kahneman et Amos Tversky.
En effet, si l’on doit décider de continuer à financer un projet ou non, les coûts déjà engendrés ne devraient pas rentrer en compte. Pourquoi la désinformation fonctionne et comment la contrer. Alors que les exemples de désinformation ne manquent pas, notamment sur la scène politique, le chercheur en psychologie Stephan Lewandowsky de l'Université of Western Australia et ses collègues (1) décrivent, dans un article paru dans la revue Psychological Science in the Public Interest, les facteurs cognitifs qui font que certaines personnes adhèrent si fortement à certains éléments de désinformation.
Ils identifient certaines techniques qui peuvent être efficaces pour contrecarrer les croyances erronées. La raison principale pour laquelle la désinformation fonctionne, estiment-ils, est que le rejet de l'information exige un effort cognitif. Évaluer la plausibilité et la source d'un message requière plus de ressources cognitives et motivationnelles que d'accepter simplement le message comme vrai. Si un sujet n'est pas très important pour une personne ou si elle a d'autres choses à l'esprit, la désinformation est plus susceptible de fonctionner. 25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle.
Les biais cognitifs sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.
Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu'un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes. Ces jugements rapides sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques. Le concept a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique. Depuis, une multitude de biais intervenant dans plusieurs domaines ont été identifiés par la recherche en psychologie cognitive et sociale. Certains biais s'expliquent par les ressources cognitives limitées. Voici une liste de 25 biais cognitifs fréquents : Caroline Faillet : "Face aux fake news, nous sommes tous sous l'influence de biais cognitifs !"
Que recouvre le concept de fake news ?
Le terme anglais « fake » signifie falsifié et non pas faux (« false ») comme on le voit souvent. La confusion a été générée par Donald Trump au moment de la campagne pour les élections présidentielles de 2016 quand il a accusé les médias de propager des fake news. Cela a contribué à élargir le sens de l’expression dans un sens de détournement de l’information. Aujourd’hui, l’expression est devenue un synonyme de rumeur, de désinformation, de légende ou d’hoax… Comment naissent les fakes news ? Cela dépend de la personne qui est derrière la fake news. Quant à la quatrième catégorie, elle désigne tout un chacun, c’est-à-dire vous et moi. Comment se propagent-elles ? Elles se propagent grâce aux outils de publication qui sont aujourd’hui très nombreux. On peut même parler d’installation dans la loi quand les fake news influent sur les lois en invoquant le principe de précaution.