L'ascension d'Hitler et du parti nazi. - une vidéo Actu et Politique. Comment meurt un Empire : le nazisme, l'Antiquité et le mythe. En 1939, devant le Reichstag, Hitler prévint le monde que l’histoire ne connaîtrait plus aucun « novembre 1918 ».
Cette référence martiale, péroraison dans l’orage grondant du discours tenu par le Führer, fut interprétée comme une semonce, un avertissement menaçant : l’Allemagne nazie, si elle entrait à nouveau en guerre, ne connaîtrait plus la défaite humiliante qu’elle avait subie vingt ans plus tôt. Six ans plus tard, cette même histoire infligeait un démenti manifeste à Hitler, tandis que les Alliés se heurtaient, médusés, à la résistance acharnée des troupes allemandes jusqu’au cœur de Berlin, capitale du Reich transformée en champ de ruines : l’Allemagne connaissait un nouveau novembre 1918, pire encore que le premier, car la défaite, cette fois-ci, était totale, et le pays voué à la partition et à une occupation durable. Le Reich de Mille ans, cher au chiliasme nazi, n’en avait duré que douze. Enseignement secondaire.
ÉDUCATION À LA DÉFENSE - La création de la GESTAPO. Reinhard HEYDRICH dans son bureau au siège de la GESTAPO Par décret du 26 avril 1933, Hermann GOERING (1893-1946) créait la Geheime Staatspolizei plus connue sous la forme de son adresse postale – GESTAPO -, qui allait bientôt devenir en Allemagne, mais aussi dans toute l’Europe, le sinistre symbole de l’État policier nazi.
Geheime Staatspolizei signifie “police secrète”, l’adjectif “secrète” pouvant aussi être traduit par “privée”. De fait, la GESTAPO fut, dès ses origines, une police spécifiquement politique (et non criminelle) au service du parti national-socialiste, si ce n’est au service de son seul maître. En charge de la traque et de l’élimination de tous les opposants au régime nazi, la GESTAPO élargira son champ d’action durant la guerre en participant directement à la Solution finale. En 1933, la création de la GESTAPO ne concernait que l’État et la police les plus importants d’Allemagne : la Prusse.
Tableau-nazi-urss-2013.pdf. Article.pdf. Himmler et l'extermination de 30 millions de slaves. Notes Heinrich Himmler, Geheimreden 1933 bis 1945, éd.
Bradley F. Smith et Agnes F. Jalons. Les congrès annuels du parti nazi à Nüremberg sont des moments essentiels de la propagande hitlérienne et de la mise en scène du régime.
Le 7ème congrès, qui s'ouvre en septembre 1935, occupe toutefois une place à part et constitue un tournant important dans l'évolution du régime. En 1935, Hitler a considérablement renforcé son pouvoir depuis sa nomination comme chancelier en janvier 1933. Alors que des critiques se sont développées à son égard au début de l'année 1934, la "nuit des longs couteaux" et l'élimination des SA (juin 1934) lui permet de supprimer toute opposition, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de son parti.
La mort d'Hindenburg en août 1934 permet également à Hitler de cumuler à ses fonctions de chancelier celles de chef de l'Etat, une décision que les Allemands approuvent massivement par référendum (90 % de oui). Fabrice Grenard. Images et sons. L’archéologie nazie Ambitionnant une maîtrise totale de la réalité humaine, le totalitarisme nazi ne se borna pas à redessiner l’espace européen et à en déplacer les populations : il fallait également en réécrire l’histoire.
Historiens et archéologues furent ainsi mis à contribution : le luxueux volume de L’Archéologie nazie en Europe de l’Ouest, qui rassemble les actes du 10e Congrès de l’association des archéologues européens, rappelle que leur corporation fut une des plus touchées par l’adhésion non seulement au parti nazi, mais aussi, plus profondément, aux thèses du national-socialisme [1] Jean-Pierre Legendre, Laurent Olivier et Bernadette... [1] . Entrer au parti avait l’immense avantage d’assurer une carrière rapide, comme Hans Schleif, spécialiste d’Olympie, en fit l’expérience après son entrée dans la SS en 1935. . © Jean-Pierre Legendre. 5 - Carte de l’expansion des « Indo-Germains » en Europe suivant les théories de Gustaf Kossinna. Le journal de Joseph Goebbels.
Notes En langue allemande, l’édition de référence est le résultat de ce travail : Die Tagebücher von Joseph Goebbels (DTVJG), Elke Fröhlich (éd.), Munich, K.G.
Saur, 1993-2005. En langue française, hormis quelques traductions parcellaires d’un corpus allemand lui-même, à l’époque, morcelé (Joseph Goebbels, Derniers Carnets – journal du 28 février 1945 au 10 avril 1945, trad. de l’all. par Jeanne-Marie Gaillard-Paquet, Paris, Flammarion, 1977), les quatre volumes publiés aux Éditions Tallandier sont la première édition de référence, bien qu’elle ne couvre qu’une petite partie du corpus allemand.