Éducation aux médias et à l’actualité : comment les élèves s’informent-ils ? À l’heure où les interrogations se multiplient autour des infox et du rôle joué par les réseaux sociaux, le Cnesco publie une note d’analyse sur le rapport qu’entretiennent les jeunes avec l’actualité, les médias et l’information ainsi que sur la manière dont l’institution scolaire accompagne la nécessaire éducation aux médias. Après l’étude sur les engagements citoyens des lycéens (septembre 2018), il s’agit du second volet de la grande enquête nationale du Cnesco « École et citoyenneté ». Second volet de la grande enquête « École et citoyenneté » menée par le Cnesco, l’étude montre un fort intérêt des jeunes pour l’actualité en France, qui augmente entre la 3e et la terminale.
Mouvements sociaux : le jeu médiatique en vaut-il la chandelle ? La grève générale reconductible du 5 décembre contre la réforme Macron-Delevoye des retraites n’a même pas été lancée qu’elle a déjà été qualifiée par les éditorialistes de moment « charnière » du quinquennat.
Craignant un hiver « explosif », le gouvernement opte pour une stratégie de mise en scène d’un dialogue social qu’il a pourtant, soulignent ses opposants, largement contribué à mettre à mal. Or cette médiatisation de la contestation sociale, régulièrement critiquée pour sa partialité et son spectacularisme, mérite en soi une analyse, tant elle révèle les capacités inégales des sources gouvernementales et militantes à définir le sens de l’action collective.
Militantisme de prime time Les travaux de sciences sociales sont particulièrement prolifiques depuis vingt ans sur le sujet. (5) Les médias numériques sont en réseau. Comment évaluer la crédibilité d'un média ? Agence Science-Presse. La presse d'opinion, "une spécificité française" "Le journal a un traitement éditorial partisan en matière politique, qui semble l'inféoder au PS" .
Cette dure critique émane de la rédaction du quotidien Libération, qui s'inquiète des choix de sa direction. On se souvient notamment de la polémique provoquée en janvier par la publication en pleine Une de la lettre de François Hollande aux Français. Ce communiqué publié cette semaine par les journalistes de Libé rappelle d'autres critiques, dans un autre journal. "Nous ne sommes pas le bulletin d'un parti, d'un gouvernement ou d'un président de la République" s'était indignée la société des journalistes du Figaro au mois de février. "En 95, le Figaro hésitait entre Chirac et Balladur" Un double malaise qui ouvre le débat sur la place d'un journal dans une campagne électorale.
Les ambiguïtés du dessin de presse, une liberté à défendre. L’humour est un acte de transgression non négociable.
C’est sa raison d’être. L’acte humoristique brise le miroir des conventions sociales, casse les jugements bien pensants, fait voler en éclats les stéréotypes identitaires. Ce qui fait que l’humour est, par définition, excessif. Pour qu’il ait un impact, il doit frapper très fort, « un coup de poing dans la gueule », disaient les dessinateurs Loup et Cavanna, créateur d’Hara-Kiri et de Charlie-Hebdo. Face à l’arrogance des bien-pensants, il n’y a que l’outrance du bon ou mauvais dessin. L’humoriste doit donc pouvoir rire de tout, « de la guerre, de la misère et de la mort », comme le préconisait, à son époque, le regretté Pierre Desproges.
Voilà donc le dilemme : ou rire de tout, mais avec un public sélectionné ; ou sélectionner ses sujets pour plaire à tout le monde, et ne vexer personne. La presse et l’opinion publique. Les médias d'opinion, un développement durable. Dans le sillage du Manifeste pour un nouveau média citoyen paru dans Le Monde du 25 septembre 2017, prélude à la création de la webtélé Le Média, nombreuses sont les tribunes, articles ou émissions de radio qui ont pris position ou sont interrogées sur la nécessité de nouveaux médias d’opinion.
C’est qu’à l’aube de cette année 2018, et dans le prolongement d’une dynamique enclenchée les années précédentes, les médias se revendiquant d’une ligne éditoriale engagée et d’une subjectivité assumée se multiplient. Des initiatives s’adressant à des publics de tous bords politiques et dont les modèles économiques et les supports utilisés varient très largement. Médias sociaux : porte ouverte sur la dépression? Incertain. Cet article fait partie de la rubrique du Détecteur de rumeurs, cliquez ici pour accéder aux autres textes.
Risques accrus de dépression Les adolescents les plus actifs sur les plateformes comme Facebook, Instagram ou Pinterest, présentent plus de signes de dépression que ceux qui y passent peu de temps, selon une étude menée par des chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine et publiée cet été dans la revue scientifique JAMA Pediatrics. Durant quatre ans, 3826 adolescents de 12 à 16 ans ont évalué le temps qu’ils consacraient aux médias sociaux, à la télévision, aux jeux vidéo et à l'ordinateur, puis ils ont rempli des questionnaires sur leur état d’esprit. Résultat : les adolescents qui consommaient le plus de médias sociaux et de télévision présentaient des symptômes de dépression plus graves. Et la fréquence de ces symptômes (pensées suicidaires, tristesse, désespoir) augmentait avec l’exposition aux réseaux sociaux et à la télé.
Plus de facteurs de risque.