Gorges du Verdon : un lieu où la nature a repris ses droits pendant le confinement... Avec le confinement, les scientifiques constatent une baisse du bruit sismique ambiant sur Terre... Depuis le début du confinement provoqué par la pandémie de Covid-19, le bruit sismique ambiant provoqué par l’Homme à fortement baissé.
A tel point que les scientifiques peuvent désormais distinguer les plus infimes activités sismiques de la Terre. 4 milliards de personnes vivent actuellement confinées. Cela représente 57% de la population mondiale. Cette inactivité a provoqué une importante baisse du bruit sismique ambiant, les vibrations de la croûte terrestre provoquées par l’activité humaine. Résultat : des scientifiques ont pû détecter les plus infimes activités sismiques de la Terre. Ces activités qui étaient jusque-là “couverte” par ce bruit sismique ambiant ont été constatées par différents sismologues à travers le monde, révèle un article du 31 mars publié dans la revue Nature.
C’est le géologue Thomas Lecocq, de l’Observatoire royal de Belgique, qui a été le premier à constater le phénomène. Our staff is teleworking. Coronavirus : Avec les mesures de confinement, les vibrations sismiques de la Terre ont chuté... La réduction de l’activité et des déplacements humains à cause de la pandémie de coronavirus a entraîné une baisse importante du bruit sismique ambiant.
Ces vibrations sont générées par l’activité humaine et provoquent habituellement des mouvements de la croûte terrestre. Ces derniers n’ont pas disparu mais ils sont bien moins perceptibles, rapporte CNN. Conséquence du phénomène, certaines manifestations sismiques mineures peuvent désormais être détectées par les scientifiques. Elles seraient en revanche passées inaperçues en période d’activité humaine normale. Le centre sismique de Bruxelles a ainsi gagné en efficacité. Construit en pleine ville il y a plus d’un siècle, l’installation est habituellement « quasiment inutile », estime Thomas Lecocq, géologue et sismologue à l’observatoire royal en Belgique. « Grâce au silence de la ville, elle est presque aussi performante que celle en sous-sol », analyse le spécialiste en faisant référence à une station sismique souterraine. La pandémie accélère-t-elle le déclin des énergies fossiles ?...
Le recul de la demande et les risques croissants pour les investisseurs pourraient amputer des deux tiers la valeur des énergies fossiles, et les profits de ce secteur, selon un rapport d'experts publié jeudi.
La concurrence d'énergies non carbonées aux coûts de plus en plus compétitifs, et les politiques des Etats en matière climatique et de souveraineté énergétique sont en train de pousser l'industrie du pétrole, du gaz et du charbon, vers le "déclin final", estime le think tank Carbon Tracker. "Le déclin final commence quand la demande atteint son sommet", explique à l'AFP l'auteur principal, Kingsmill Bond, ex-analyste financier à la City de Londres. Le « jour du dépassement de la Terre » recule de trois semaines sous l’effet du Covid-19... C’est une date fatidique, symbole de la pression exercée par les humains sur la planète.
Cette année, le « jour du dépassement de la Terre », qui marque le jour où l’humanité a consommé toutes les ressources que les écosystèmes peuvent produire en une année, devrait tomber le 22 août 2020, soit trois semaines plus tard qu’en 2019 (29 juillet), selon le Global Footprint Network, un institut de recherches international établi en Californie (Etats-Unis). Ce recul, qui constitue un « renversement historique » par rapport à la tendance à long terme d’augmentation de l’empreinte écologique mondiale, s’explique par les mesures de confinement qui ont été mises en place à travers le monde en réponse à la pandémie de Covid-19.
Ces calculs présentent toutefois de fortes incertitudes. « Cela montre que des changements importants et rapides sont possibles. Lire aussi A partir d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit. La pandémie de Covid-19 a fait reculer le "jour du dépassement" de près d'un mois... Cette année, cette date symbolique, qui signifie que l'humanité a consommé autant de ressources que ce que la Terre peut générer en un an, est fixée au 22 août.
#AlertePollution Rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ? Cliquez ici pour nous alerter ! Coronavirus : en Europe, l’impact visible du confinement sur la pollution de l’air... Paris, Rome, Madrid… Depuis que les habitants de ces grandes villes sont confinés, la qualité de l’air s’y est améliorée.
L'air plus pur dans les pays confinés pour cause de coronavirus... Moins de transports, moins de production...
Dans des pays à l'arrêt ou au ralenti pour cause de coronavirus, la population respire mieux grâce à une réduction de la pollution atmosphérique, même s'il est trop tôt pour en mesurer les effets à plus long terme. La pollution chute dans un fleuve du Pérou... Plusieurs institutions péruviennes ont annoncé la semaine dernière une amélioration de la qualité de l'eau du Rímac, l'un des trois fleuves de la capitale Lima.
A l'origine : une baisse de l’activité humaine, fruit des mesures de confinement prises dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. "Vous pouvez voir que l'eau est plus propre et plus cristalline. On constate une reprise de la végétation et de la migration des oiseaux, et même des poissons, surtout à l'embouchure. " C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de l'Autorité Nationale de l'Eau péruvienne, Luis Enrique Yampufé Morales, dans les colonnes du quotidien national El Comercio, à propos du fleuve Rímac.
Partout sur les réseaux sociaux, les Péruviens ont partagé des clichés des eaux redevenues cristallines de ce fleuve qui prend sa source dans la mythique cordillère des Andes, à 5 500 mètres d’altitude. Avec le confinement, une baisse record des émissions de CO2 dans le monde à prévoir en 2020... Dans un rapport publié ce jeudi 30 avril 2020, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé une baisse record des émissions de CO2 dans le monde pour cette année 2020. 2,6 milliards de tonnes en moins en partie grâce au confinement.
De quoi engager une véritable transition énergétique à l'échelle mondiale ? Décryptage. 2,6 milliards. C’est en tonnes, la quantité estimée de CO2 qui ne sera pas relâchée dans l'atmosphère en 2020. Moins 8% par rapport à l'an passé. Confinement : combien de vies épargnées grâce à la baisse de la pollution de l'air ?... Les mesures de lutte contre l'épidémie ont conduit à un ralentissement massif de l'économie européenne, réduisant la production d'électricité venant du charbon de 40%, et la consommation de pétrole de près d'un tiers.
Résultat : une baisse de la pollution de l'air. Les concentrations de dioxyde d'azote (NO2) et des particules fines PM2,5 ont diminué respectivement de 37% et 10%, selon l'étude du Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA). Pourquoi la baisse des émissions de gaz à effet de serre liée à la crise du coronavirus ne suffira pas à enrayer le réchauffement climatique... La baisse s'annonce historique. En confinant une grande partie de la population mondiale et en freinant l'activité économique, la pandémie du coronavirus va entraîner une nette baisse des émissions de gaz à effet de serre, le moteur du réchauffement climatique qui accélère de façon quasi-ininterrompue depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon le site spécialisé Carbon Brief, qui a pris en compte un éventuel rebond de l'économie, cette baisse devrait être de l'ordre de 5,5% en 2020 pour l'ensemble de la planète.
En France, le Haut Conseil pour le climat estime cette baisse entre 5 et 15% sur l'année 2020. Paris : Amélioration confirmée de la qualité de l'air... Le confinement a entraîné une forte réduction de la pollution de l'air en Île-de-France, notamment du dioxyde d'azote, mais moindre pour les particules fines, a indiqué vendredi Airparif, qui va désormais surveiller la remontée attendue avec le déconfinement.
Entre le 17 mars, date du confinement, et fin avril, soit une dizaine de jours avant le déconfinement, l'organisme a relevé une diminution nette de la pollution notamment au dioxyde d'azote, polluant local essentiellement émis par le trafic routier. La chute a atteint 20% à 35% selon les semaines et jusqu'à 50% en bordure des axes routiers, indique Airparif dans un communiqué. Les effets de la baisse des émissions de carbone... La lutte contre la pandémie de coronavirus pourrait faire chuter les émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre, jusqu'à 7% en 2020, mais cette baisse spectaculaire aura peu d'influence sur le réchauffement climatique à plus long terme, avertissent des chercheurs.
Début avril, au plus fort des confinements imposés pour enrayer le Covid-19, on a enregistré une réduction de 17% de la pollution mondiale au CO2, selon la première évaluation du type, publiée mardi dans la revue Nature Climate Change. La Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Inde ont contribué pour les deux tiers à cette chute sur les quatre premiers mois de 2020, soit plus d'un milliard de tonnes de CO2.
En 2019 les émissions industrielles et du secteur de l'énergie avaient atteint 37 milliards de tonnes, un record. "Nous devons cesser de l'y mettre, pas juste l'y mettre moins vite. C'est comme réduire le débit du robinet sur une baignoire. Thaïlande: les déchets plastiques explosent avec la pandémie... Des canaux débordant d'emballages, des décharges inondées de sacs: en Thaïlande, l'un des plus grands pollueurs des océans au monde, les déchets plastiques ont explosé depuis la pandémie avec le boom des livraisons des repas à domicile. Un bateau de la mairie de Bangkok avance dans le réseau de canaux de la capitale.
Objectif: récolter un maximum de détritus qui menacent de boucher les égouts de la mégalopole de 11 millions d'habitants. Bouteilles, poches, récipients en tout genre encombrent les étroites voies, rendant la navigation laborieuse. Un air moins pollué mais plus de plastique: bilan environnemental contrasté pour le Covid-19...
Selon l'Agence européenne de l'environnement (EEA), les restrictions imposées pour lutter contre la propagation de la maladie ont provoqué une amélioration de la qualité de l'air... mais aussi une hausse de la consommation de plastique. Si les mesures pour lutter contre le Covid-19 ont permis en Europe une amélioration "provisoire" de la qualité de l'air selon l'Agence européenne de l'environnement (EEA), celle-ci a alerté jeudi sur la hausse de la consommation de plastique liée aux exigences sanitaires. "La pandémie de Covid-19 et les restrictions imposées pour lutter contre la propagation de la maladie ont eu des effets positifs à court terme sur l'environnement en Europe (...), cependant, il y a eu des conséquences négatives telles que l'utilisation accrue de plastiques à usage unique", résume l'agence basée à Copenhague dans une note.
La pollution sonore est également présumée en baisse car corrélée aux émissions de NO2, explique l'agence. Lyon : Le second confinement a peu d'impact sur la qualité de l'air... Le constat dressé ce mardi par Atmo, chargé de surveiller la qualité de l’air en région Auvergne-Rhône-Alpes, est au fond sans grande surprise. Malgré le confinement, concentration record de CO2 dans l'atmosphère... Baisse record des émissions de CO2 dans le monde en 2020... « Baisse record » des émissions de CO2... Les émissions mondiales de CO2 devraient diminuer d’environ 2,4 milliards de tonnes en 2020, soit une « baisse record » de 7 %, selon une étude publiée la semaine dernière [PDF] par le Global Carbon Project (GCP), un projet de recherche international. « Cette diminution, liée aux mesures de confinement Covid-19, est confirmée par quatre méthodes différentes d’estimation », précise le GCP.
Ces méthodes s’appuient sur des données indirectes, comme les tendances en matière de mobilité, et des données sur les émissions déclarées par pays. La baisse est plus prononcée aux États-Unis (-12 %), dans l’UE hors Royaume-Uni (-11 %) et en Inde (-9 %), où l’effet des restrictions liées à la crise sanitaire s’est ajouté « à une tendance précédente » de diminution des émissions. Cette tendance s’explique principalement par la baisse de l’utilisation du charbon en Europe et aux États-Unis et par une « forte production d’hydroélectricité » en Inde. Pour le climat, il y aura « un avant et un après coronavirus »... Populations confinées, usines à l’arrêt, transports paralysés… Le coronavirus pèse sur l’économie mondiale et grippe l’activité industrielle avec, comme corollaire inattendu, une chute des émissions de gaz à effet de serre.
Animaux & végétaux occupent l'espace... Les oiseaux chantent à tue-tête, les sangliers se promènent en ville, les dauphins sont de sortie. Avec le confinement, animaux sauvages et plantes profitent du calme retrouvé, tandis que les humains, prennent plus le temps d'observer la nature. Aux premiers jours du confinement, les habitants des grandes villes ont redécouvert avec bonheur le gazouillis des oiseaux. Coronavirus : quand le monde animal reprend ses droits...
Au Brésil, des tortues menacées d'extinction sur les plages... A Marseille, deux rorquals ont été observés au large des calanques... C'est une belle surprise à laquelle ont pu assister des agents de de l'unité littorale des affaires maritimes des Bouches-du-Rhône ULAM13 en patrouille le mardi 7 avril. Cette rencontre avec le deuxième plus grand animal du monde (juste après la baleine bleue) qui peut atteindre 22 mètres de longueur intervient après 3 semaines d’observations naturalistes très riches : dauphins, thons, oiseaux marins… Elle est un indice supplémentaire d'un probable effet du confinement sur le comportement de la faune sauvage.
Coronavirus : Une ourse et ses oursons repérés sur un site touristique en Grèce... Une ourse et ses trois oursons ont été repérés par les autorités alors qu'ils se promenaient tranquillement au bord du lac de Kastoria dans le nord-ouest de la Grèce, ce mercredi soir. Ils profitaient de l'absence d'êtres humains sur le site touristique après les mesures imposées pour lutter contre le coronavirus. A Tel-Aviv, les chacals investissent un parc déserté par les humains confinés... L'air de rien, ils se faufilent entre les palmiers et gambadent sur le gazon: dans le parc Hayarkon de Tel-Aviv, en Israël, des dizaines de chacals ont investi les lieux désertés par promeneurs et cyclistes, confinés chez eux en raison du nouveau coronavirus. Principal espace vert de la grande ville côtière, ce parc est généralement fréquenté par de nombreux citadins pour des pique-niques, balades et courses à pied.
Afrique du Sud : des lions profitent de l'absence des touristes pour faire la sieste sur la route... Manchots, otaries, crocodiles... les animaux prennent leurs aises en l'absence des touristes... All over the World... Coronavirus : Les dauphins profitent du Bosphore, anormalement calme grâce au confinement... Des renards en plein Paris... Les baleines profitent des océans en l'absence des bateaux...
"Tout le monde prend enfin conscience que ces oiseaux existent" : le confinement a eu du bon pour la biodiversité... Des animaux aux portes d'Islamabad... Des animaux sauvages ont profité du déconfinement pour s'installer à Paris... Au secours des varans de Komodo, victimes collatérales du coronavirus... Pandémie: la grande migration des éléphants de Thaïlande... Une orchidée rarissime fait son apparition dans la quiétude du confinement. En Méditerranée, les cétacés gagnants du confinement, de nouveau en danger...
Crise sanitaire : les conséquences des confinements et du couvre-feu sur les animaux de compagnie...