L’Arctique souffre de ses records de chaleur. La fonte de la calotte du Groenland désormais inéluctable. Le Groenland vient peut-être de dépasser un point de non-retour, au-delà duquel, les conséquences climatiques vont nous échapper.
Dans une étude publiée le 13 août dans la revue Nature, des chercheurs américains et néerlandais concluent que les glaciers de l'île-continent se sont tellement réduits que même si les émissions anthropiques de gaz à effet de serre cessaient à l'instant même, la calotte glaciaire sera amenée inéluctablement à disparaitre. Arctique : 35 ans de fonte de la banquise vue par la Nasa. Alors que l'année 2019 s'annonce lugubre pour le cercle arctique, une nouvelle animation de la Nasa montre l'évolution de la banquise durant les 35 dernières années, entre janvier 1984 et juillet 2019.
Le déclin visible de l'étendue et de l'épaisseur de la glace lié au réchauffement climatique donne des frissons. Intéressé par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous à la lettre d'information Vidéos : nos vidéos qui sortent vraiment du lot. Pour produire cette animation, la Nasa s'est basée sur 35 ans de données satellite concernant l'âge de la glace - synonyme également d'épaisseur et de pérennité de la banquise -, ainsi que sur son étendue, entre 1984 et 2019. En persistant été après été, la glace la plus ancienne constitue historiquement la majorité de la banquise arctique telle que nous la connaissons, coiffant la Terre d'un éternel chapeau blanc.
. © Nasa Scientific Visualization Studio/Visualizers: Cindy Starr (lead), Horace Mitchell. Le mystère du permafrost [RT France] Pergélisol. L'image ci-dessus montre la répartition du pergélisol (mauve) et l'étendue maximale moyenne saisonnière et intermittente des terrains gelés dans l'hémisphère Nord.
Le « Sol gelé saisonnier » (bleu) désigne les zones où le sol est gelé pendant 15 jours ou plus par an, alors que « sol gelé par intermittence » (rose) se réfère à des zones où le sol est gelé pendant moins de 15 jours par an . La ligne pleine indique l'étendue maximale moyenne de la couverture de neige saisonnière. Le pergélisol occupe environ 22 790 000 km2 ou 23,9 % des terres émergées de l'hémisphère Nord. En moyenne, la mesure maximale du sol gelé saisonnier est d'environ 55 000 000 km2 ou 55 % de la superficie totale des terres, tandis que l'étendue maximale de la couverture de neige est d'environ 47 000 000 km2, soit environ 47 % de la surface totale des terres dans l'hémisphère nord.
(Source NASA [archive]) Carte distinguant différents types de pergélisols dans l'hémisphère Nord Localisation ; NSIDC. CO2 et virus oubliés : le permafrost est "une boîte de Pandore" Les effets du réchauffement climatique sont multiples : hausse des températures, fontes des glaciers, hausse du niveau des mers, sécheresse, changements de la biodiversité, migrations humaines, etc.
Parmi toutes ces catastrophes en cours ou à venir, il en est une majeure, qui se déroule en ce moment en Alaska, au Canada et en Russie. Selon les scénarios les plus optimistes, d'ici 2100, 30% du pergélisol pourraient disparaître. Entamé depuis plusieurs années, le dégel de cette couche géologique, composée de glace et de matières organiques, menace de libérer des quantités astronomiques de CO2, entraînant potentiellement un réchauffement climatique encore plus important et rapide que prévu. Le pergélisol préserve également de nombreux virus, oubliés ou inconnus. Bulles souterraines, virus zombie et trous géants : en Sibérie, une certaine idée de la fin du monde. Dans cette partie de la Russie, la fonte du pergélisol (ou permafrost) due au réchauffement climatique entraîne des phénomènes inquiétants.
Jeudi 4 août, il devrait faire, à quelques degrés près, la même température à Salekhard et à Paris. Problème : Salekhard se trouve sur le cercle polaire arctique, en Sibérie, en Iamalie plus précisément, une région russe aux portes du pôle Nord. Sur ces terres où le mercure culmine normalement à 14°C au mois de juillet (et descend à -25°C en hiver), les températures de l'été 2016 se sont révélées anormalement douces, dépassant parfois de plus de 5°C les moyennes saisonnières. Un nouveau virus géant découvert dans le permafrost. FAMILLE.
Et de quatre ! Mollivirus sibericum rejoint bestiaire des virus géants qui infectent les amibes qui comptait déjà les Megaviridae (mimivirus découvert en 2003), les Pandoraviridae (découverts en 2013) et le pithovirus (décrit en 2014) parmi ces membres. Comme les autres, il se distingue par un nombre élevé de gènes codant pour plus de 500 protéines qui n'ont pour la plupart aucun rapport avec les protéines synthétisées par les autres virus géants. Plus proche des virus « normaux » Mollivirus a été découvert dans le permafrost du Nord-Est de la Sibérie, dans le même échantillon où a été retrouvé le pithovirus l'année dernière. Les quatre virus géants identifiés. © IGS CNRS/AMU. Mollivirus se présente comme une coque oblongue d'environ 0,6 μm de long renfermant un génome d'environ 650.000 paires de base codant pour plus de 500 protéines.
A la recherche d’un virus vieux d’un million d’années FAMILLE. Plus proche des virus « normaux » Les quatre virus géants identifiés. © IGS CNRS/AMU. Anthropocène. Virus.