Le Cambodge sous l’emprise de Pékin. Le Cambodge (16 millions d’habitants en majorité bouddhistes) entretient une relation pluriséculaire avec la Chine.
Une relation qui se déploie aujourd’hui de façon très active dans le domaine économique. Coup d'Etat en Birmanie : la Chine aux premières loges. La Chine est le premier partenaire commercial de la Birmanie et sa deuxième source d’investissement.
Si les États-Unis imposaient des sanctions économiques au pays, la Birmanie glisserait un peu plus dans le giron chinois. Un bon coup pour la Chine qui étend ainsi sa domination sur l’espace asiatique ? Birmanie : retour à la dictature ? Prenant prétexte de l’épidémie de Covid, qui touche très peu le pays, le gouvernement birman organise couvre-feu, fermetures des frontières et contrôles renforcés des territoires.
Après cinq années d’ouverture relative, le pays connaît un raidissement politique qui ouvre la voie à un retour d’une dictature forte. Après seulement cinq années d’ouverture, la Birmanie se referme à nouveau. Sans titre. Posted by urbanites on lundi, septembre 14, 2020 · Leave a Comment Dossier coordonné par Charlotte Ruggeri et Léo Kloeckner.
Nous tenons à remercier toutes les personnes membres du comité de lecture qui ont participé à l’évaluation des articles de ce dossier et donc à l’élaboration de celui-ci. Sans titre. 1Comme la plupart des mégacités d’Asie du Sud Est, Ho Chi Minh Ville (HCMV) est, avec une altitude moyenne inférieure à 1,5 m au dessus du niveau moyen de la mer, située dans une zone côtière de très faible altitude.
Cette zone, fréquemment nommée « Low Elevation Coastal Zone (LECZ ) » par les démographes et les économistes est au cœur de nombreux enjeux de développement urbain, et est particulièrement exposée aux risques globaux. 2D’une part cette mégacité connait un climat contrasté, marqué par une forte saisonnalité et des pluies particulièrement intenses durant l'été, d’autre part elle est vulnérable à l’immersion des eaux côtières, qui se produit lors de chaque marée haute et s’accentue progressivement sous l’effet couplé de la subsidence des sols et de l’élévation du niveau des mers. 3La très forte croissance économique et démographique de la ville, commencée au XIXe siècle, augmente de façon exponentielle depuis 1986, date de transition à l’économie de marché.
Développement urbain. Sans titre. « Le catalogue des formes est infini : tant que chaque forme n’aura pas trouvé sa ville, de nouvelles villes continueront à naître.
Là où les formes épuisent leurs variations et se défont, commence la fin de la ville. »Italo Calvino, 2019 [1972, 1ère éd. it.]. Les villes invisibles. Paris, Gallimard NRF, p. 163. 1 Le déplacement des fonctions politico-administratives de deux des plus grandes villes de l’Asie du (...) 1Avec ses performances en tant que principal centre économique du Vietnam et leurs transcriptions spatiales, Ho Chi Minh Ville s’affiche comme figure de proue de la métropolisation vietnamienne – position originale dans un contexte régional où le statut de tête de réseau urbain national revient le plus souvent à la capitale politique, cette caractéristique semblant cependant en passe d’évoluer1. Sans titre. 1 Leur cylindrée excède rarement 125 cm3. 2 La trame viaire représente 8 à 9 % de la superficie d’Ho Chi Minh Ville (Huynh & Gomez-Ibanez, 2017 (...) 3 Lors de l’enquête ménage-déplacement de plus grande envergure conduite à ce jour. 1Principal moteur économique du Viêt-Nam, Ho Chi Minh Ville présente une singularité : les scooters et autres deux-roues à moteurs y sont presqu’aussi nombreux – 8 millions en 2017 (Kim, 2017) – que les 10,1 millions d’habitants recensés en 2019 (Gubry, 2019).
Ces petites « motos » 1constituent un mode de déplacement courant dans les villes en développement, notamment en Afrique subsaharienne (Diaz Olvera et al., 2010), en Inde (Singh, 2005) ou encore en Chine (Gu et al., 2020), mais surtout en Asie du Sud-Est (Mateo-Babiano, 2016). 4 Il y avait environ un million de voitures enregistrées à Ho Chi Minh Ville en 2016, contre huit mil (...) 5 Les villes vietnamiennes participent ainsi à une tendance mondiale selon laquelle le nombre de voit (...) Auteur : H. Sans titre. Les travaux de recherche présentés dans cet article ont été soutenus par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada (subvention #430-2016-00144), par la Chaire de recherche du Canada en urbanisation durable dans le Sud Global et par l’Observatoire Ivanhoé Cambridge du développement urbain et immobilier de l’Université de Montréal. 1Dans les pays émergents, et ceux dits à « revenus intermédiaires », le financement des infrastructures et des services de base destinés aux territoires en cours d’urbanisation est une préoccupation majeure des gouvernements locaux en raison de ressources financières publiques limitées (Floater et al., 2017 ; Chatry, 2019).
C’est le cas de Ho Chi Minh Ville, une métropole qui, malgré sa très forte croissance économique des dernières décennies, peine à financer les infrastructures dont elle a besoin pour aménager son territoire et encadrer sa croissance urbaine (World Bank, 2019). Sans titre. 1 La région du Sud-Est regroupe six provinces situées entre la Côte centrale du Sud et le Delta du Mé (...) 1Depuis la mise en place des réformes du Đôi Moi en 1986, le développement du Vietnam est axé sur une industrialisation globalisée, accompagnée par la modernisation d’infrastructures techniques.
Situées dans la région du Sud-Est du Vietnam1, les provinces de Hô Chi Minh Ville (HCMV) et de Binh Duong sont aujourd’hui devenues deux des pôles industriels majeurs, comptant 51 des 325 zones industrielles du pays en 2017 (Institut de planification du Sud, 2017 ; Département des zones économiques, 2017). En parallèle des nouvelles infrastructures industrielles, les périphéries urbaines de ces deux provinces connaissent aujourd’hui un développement immobilier rapide, se traduisant à la fois par une urbanisation autoproduite et par la création de centaines de complexes résidentiels investis par les promoteurs privés. 2 Bên Cat est un district situé au centre de Binh Duong.
Sans titre. 1Dédier un dossier à une ville en particulier est une gageure mais, à l’heure où la métropolisation s’affirme comme un processus global majeur, les travaux situés et ancrés dans la spécificité de chacun des terrains urbains – avec leur chronologie et leurs trajectoires propres – nous semblent plus que jamais nécessaires pour en comprendre finement les inflexions et assemblages locaux (Roy et Ong, 2011).
À ce titre, Ho Chi Minh Ville (ancienne Saigon), métropole du sud du Vietnam, avec ses 12 millions d’habitants, représente un laboratoire d’analyse particulièrement fertile pour repenser les mécanismes et les effets de ce processus protéiforme dans le contexte politique contemporain d’un État-Parti autoritaire, triplement héritier de relations étroites – quoique toujours ambiguës – avec la Chine et sa diaspora, de la colonisation (1858-1954) et d’une période d’économie planifiée socialiste (1975-1986). Auteur : C. Musil, 2020. Politiques de l’eau et lutte contre la pauvreté à Jakarta, un rendez-vous manqué. Bibliographie | citer cet article Jakarta va-t-elle déménager ? Jakarta doit-elle déménager ? Jakarta peut-elle déménager ? La décision politique que le nouvellement réélu Président de la République d’Indonésie a lancé dès les résultats des élections, au printemps 2019, est l’occasion de nous interroger sur ce que signifie une telle annonce, et au-delà, sur ce que cela dit des villes en général, et des villes d’Asie du Sud-Est en particulier.
Une géographie de l’Asie du Sud-Est. Bibliographie | citer cet article L’Asie du Sud-Est, située entre sous-continent indien et Chine et entre Asie et Australie, est un carrefour ouvert sur l’extérieur dont la diversité est telle qu'elle remet parfois en cause l'idée qu'il s'agit d'une région. Le terme Asie du Sud-Est est lui-même exogène.
C’est à partir de la Seconde Guerre mondiale que le terme Asie du Sud-Est s’impose, repris des archéologues du XIXe siècle par le commandement allié créant le Southeast Asia Command pour repousser les Japonais hors de la région. Son appropriation est ensuite renforcée par la création de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en 1967. Timor, géohistoire des frontières stratifiées. Bibliographie | citer cet article L’île de Timor est composée pour sa moitié orientale du premier État indépendant du troisième millénaire, après des troubles qui en ont fait le lieu d’un des plus grands drames humain du XXe siècle. Une indépendance relativement réussie depuis 2002 et une volonté du pays de se projeter résolument vers l’avenir font désormais oublier cette période sombre de son histoire.
Timor est aussi une des rares îles divisées au monde, même si l’existence de sa frontière terrestre entre l’Indonésie et la République Démocratique du Timor oriental – relativement connue – tend à occulter une situation nettement plus complexe, notamment de par la présence de petites îles alentours et d’une délimitation maritime qui associe l’Australie aux négociations pour le partage des ressources en mer de Timor. 1. De multiples divisions anciennes 1.1. 1.2. L’évolution du rapport de force entre Portugais et Hollandais explique l’aspect dynamique de la frontière.
Sans titre. Que ce soit en Asie du Sud-Est ou en Asie centrale, l’expansion chinoise suscite des résistances. Or ces deux régions sont vitales pour le projet BRI (Belt and Road Initiative) mis en œuvre par Pékin. En mer de Chine méridionale comme dans les régions arides d’Asie centrale, peu peuplées mais riches en ressources minérales et hydrocarbures, Pékin renoue avec une tradition impériale diluant l’idée de frontière, en opposition au modèle d’État-nation.
Puissance continentale, la Chine se projette sur mer comme sur terre, par avancées progressives de relais démographiques et infrastructurels, maillant à terme le territoire. Sans titre. Objectifs : Construire une carte des populations de l'ASE Localiser les populations de la région Comprendre les logiques spatiales et démographiques en œuvre Analyser une région sous l’angle de sa population Problématiques potentielles pour un sujet : Sur la relation des centres politiques aux minorités ? Sans titre. Objectifs : Sans titre. Trop souvent oubliée, l’Asie du Sud-Est est en passe de devenir un pôle majeur du commerce international. Sa position géographique stratégique, entre Inde, Chine et océans Indien et Pacifique, lui confère une place de choix dans la mondialisation. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Introduction : Sans titre. Café Géo de Montpellier – Mardi 28 janvier 2020. Sans titre. L’Empire khmer, six siècles d’une domination oubliée.
Comprendre la gestion des risques hydrométéorologiques au Cambodge. Asian Development Bank, 2014, Cambodia, country poverty analysis 2014. Bétard F., Fort M., 2014, « Les risques liés à la nature et leur gestion dans les Suds », Bulletin de l’association de géographes français, vol. 91, n° 3, mis en ligne le 22 janvier 2018, consulté le 14 mai 2018. Buffet C., 2012, « Vers une nouvelle géographie de l’expertise climatique ? L’Impact des corridors de la Région du Grand Mékong. Cet article fait suite au mémoire de recherche :Foin T., 2017. Comment étudier les corridors de développement ? 1L’utilisation des axes de développement dans la planification territoriale n’est pas une nouveauté, elle constitue depuis longtemps l’un des outils privilégiés des planificateurs à l’échelle nationale comme infra nationale.
L’innovation des institutions internationales, des Nations Unies comme des banques régionales, est d’en avoir fait un instrument privilégié pour développer l’intégration régionale et le développement économique. Le Viet Nam et sa mer de l’Est, par S. E. Nguyen Thiep, Ambassadeur du Viet Nam en France. Menaces sur l'Asie, par René Dumont (Le Monde diplomatique, avril 1994)