Covid-19 : « Nous avons eu raison de ne pas reconfiner la France à la fin du mois de janvier », selon Macron, qui assume sa « troisième voie » Une mise au point inattendue.
Accusé par le corps médical et l’opposition d’avoir pris des mesures trop timides et trop tardives face à l’épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron a riposté, jeudi 25 mars au soir, lors d’une prise de parole surprise depuis l’Elysée, à l’issue du conseil européen. Sur un ton vif, le chef de l’Etat a affiché son refus de « battre [s]a coulpe », malgré la forte progression du coronavirus actuellement. Covid-19 : les patients en réanimation sont de plus en plus jeunes. C’est l’une des particularités de la « troisième vague » épidémique observée depuis le début de l’année.
A mesure que le variant B.1.1.7 du SARS-CoV-2 (le variant dit britannique) progresse partout en France et que la pression se fait plus forte sur les hôpitaux, les patients admis en soins critiques sont plus jeunes que ceux que les médecins réanimateurs ont pris en charge lors des précédentes vagues. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), plusieurs indicateurs viennent, désormais, confirmer cette impression. L’épidémie de Covid-19 ne fait qu’empirer, mettant en péril la « troisième voie » d’Emmanuel Macron. Jean-François Delfraissy fuit les médias depuis qu’il a recommandé en vain, fin janvier, de recourir à un nouveau confinement national.
Après coup, le président du conseil scientifique soupirait devant un proche : « Chaque mot que je prononce, en ce moment, c’est une tuerie… » « Si nous continuons sans rien faire de plus, nous allons nous retrouver dans une situation extrêmement difficile, comme les autres pays, dès la mi-mars », alertait alors l’immunologiste, qui se montrait inquiet de la diffusion du variant britannique du Covid-19, plus contagieux que la souche originelle du virus. Une sortie publique qui avait suscité la polémique, Emmanuel Macron souhaitant à tout prix éviter de remettre la France sous cloche. Covid-19 : l’analyse de poumons de patients décédés livre des résultats inattendus – Réalités Biomédicales. Zéro Covid : pour une stratégie sanitaire d’élimination du coronavirus – Libération. Face à la hausse des contaminations dans les écoles, Macron envisage la vaccination des enseignants « mi-fin avril » Jusqu’à quand le gouvernement pourra-t-il tenir sa ligne, consistant à garder coûte que coûte les écoles ouvertes dans les départements les plus touchés ?
Le nombre de contaminations explose parmi les enfants : ils étaient 15 484 contaminés le 19 mars, contre 9 221 la semaine précédente, une augmentation en partie imputable à la multiplication des tests salivaires, qui atteignait 250 000 tests réalisés vendredi soir. Les cas de Covid-19 progressent également parmi les personnels, où l’on recense 1 809 cas au 19 mars, contre 1 106 il y a dix jours. Le ministre de l’éducation nationale l’assure pourtant, le taux de contamination dans les écoles ne dépasse pas les 0,5 %. Dimanche, sur LCI, Jean-Michel Blanquer a tenu fermement sa doctrine, assurant que la France évitait la « catastrophe éducative mondiale » que représente la fermeture des classes. « L’une des leçons du Covid-19 est que la catastrophe n’est pas complètement à exclure »
Chronique.
Propagande anti-masque. Tribune : Le gouvernement fait enfin mine de reconnaître que les enfants sont innocents du Covid[1], qu’ils en risquent moins que de la grippe et qu’ils ne transmettent pas le virus.
Osons Causer - Si tu es contre le couvre-feu, regarde ça. Protocole sanitaire. Twitter. Covid-19 : « Il existe en France un déni du risque de l’épidémie à l’école » Tribune.
Les connaissances scientifiques ne laissent aucun doute sur le fait que les enfants sont, autant que les adultes, un vecteur de transmission de l’épidémie de Covid-19 et que l’école est donc impliquée dans sa diffusion. Les données virologiques établissent, par exemple, que la charge virale excrétée par les enfants, même asymptomatiques, est comparable à ce qui est observé chez les adultes. Les données britanniques tirées d’un échantillon aléatoire montrent que les classes d’âge scolaire ont des taux de prévalence supérieurs à ceux des adultes. En France, à partir des seules données de dépistage cette fois, la réalité de la circulation du virus chez les enfants est désormais soulignée à chaque point hebdomadaire de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France.
Les enfants sont un point d’entrée du virus dans les familles ; les données en ce sens sont désormais nombreuses. D’une semaine sur l’autre, le nombre de classes fermées en France est en très nette hausse. Coronavirus: le marteau et la danse - Tomas Pueyo - Medium. À ce jour, il y a 0 nouveaux cas quotidiens de coronavirus dans l’ensemble des 60 millions de régions du Hubei.
Le nombre de diagnostics continuerait à augmenter pendant quelques semaines, mais il diminuerait ensuite. Avec moins de cas, le taux de mortalité commence également à baisser. Et les dommages collatéraux sont également réduits : moins de personnes mourraient de causes non liées au coronavirus en raison de la surcharge du système de santé. Voici ce que la suppression nous apporterait : Moins de cas totaux de coronavirusRépit immédiat pour le système de santé et les humains qui le dirigentRéduction du taux de mortalitéRéduction des dommages collatérauxCapacité pour les travailleurs de la santé infectés, isolés et mis en quarantaine de récupérer et de reprendre le travail.