Numérique : cliquer, c'est polluer. “Le numérique n’a rien d’immatériel”, écrit l’Ademe dans un rapport, “La face cachée du numérique”, publié en novembre 2019.
Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre et va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet et des solutions envisagées : le 16 décembre 2020, la Commission du développement durable au Sénat a notamment adopté une proposition de loi visant à créer un délit d'obsolescence programmée. Une empreinte de plus en plus importante. Sexualité et société (5/5) : Sexualité : comment légiférer ?
En partenariat avec Le Quotidien du médecin En compagnie de Marlène Schiappa, Secrétaire d’état auprès du premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de Nathalie Bajos, directrice de recherche à l’Inserm, responsable de l'équipe Genre Santé Sexuelle, nous aborderons les thèmes suivants : l’éducation sexuelle à l’école, les actes sexistes en milieu médical, la définition de la majorité sexuelle et de la protection de l’enfance.
L’Etat souhaite-t-il imposer une limitation à l’accès aux sites pornographiques pour la santé mentale de nos jeunes ? Le paysage de l’égalité entre les hommes et les femmes est-il en train de changer dans notre pays ? A propos de l'âge d'entrée dans la vie sexuelle : L’éducation sexuelle des enfants d’internet (4/4) : Quand les ados cyber-harcelés reprennent la main. C'est très compliqué pour une maman d'entendre que son fils se fait harceler, de se sentir impuissante face à cette situation-là. un élève Nous n'avons aucune formation sur le numérique, pas de formation sur les vraies problématiques auxquelles on est confrontés.
Marie-Noëlle Soiras Et s’il n’y avait rien de plus efficace que l’éducation par les pairs ? C'est comme dans la rue, on ne parle pas aux inconnus, donc on ne parle pas aux inconnus sur les réseaux sociaux aussi. La rue, c'est comme les réseaux sociaux ! Cet épisode retrace le parcours d’un petit groupe de lycéens victimes de cyber-harcèlement qui vont durant un an écrire et réaliser avec moi un film sur leur propre histoire, jusqu’à le présenter à l’Assemblée Nationale. L’éducation sexuelle des enfants d’internet (2/4) : Des ados dans le far-west numérique. Au début, ça m'avait un peu choqué parce qu'on ne s'attend absolument pas à voir des images comme ça, surtout quand on a 11 ou 12 ans.
Mais je pense que malheureusement, ça devient vite une habitude. Du coup, on ne fait plus vraiment attention. Un élève « Les demandes de nudes, c’est quotidien », « J’ai vu mon premier porno vers 8 ans quand je jouais à habiller Dora », « Quand j’étais petit, j’étais en couple sur Movie Star Planet avec un type que je connaissais même pas et qui me posait des questions très personnelles »… J'ai prié pour que ça ne tombe pas le jour où j'ai mon portable et que mes parents soient à côté. Alors que les adultes se demandent si l’instauration de séances de prévention autour des sexualités et du numérique ne risqueraient pas d’être « incitatives », les ados eux-mêmes me parlent de leur réalité. Snapchat, qui est un réseau social assez opaque, parce qu'il passe systématiquement sous les radars puisqu'il ne fait pas partie de la bande des GAFA.
Pourquoi Internet peut-il être un incubateur de la pensée extrême ? Par Gérald Bronner - SPS n° 313, juillet 2015 Ce texte a été publié dans le rapport 2013-2014 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) édité par la Documentation Française.
Il est reproduit ici avec les aimables autorisations de l’auteur et de la MIVILUDES. Le croire radical qui caractérise l’adhésion sectaire est longtemps demeuré confiné socialement. Cet article explore la façon dont les nouvelles conditions du marché de l’information, et notamment sa dérégulation via Internet, modifient les voies qui permettent aux individus de s’associer les uns aux autres, notamment dans l’extrémisme et les processus de radicalisation et aident le croire à se métamorphoser pour devenir plus performant sur le marché cognitif.
La tendance communautaire du croire radical. RECIT. "Personne n’a compris quoi que ce soit" : comment Tim Berners-Lee a créé le web il y a 30 ans. On s’en sert pour s’informer, faire du shopping, discuter sur les réseaux sociaux… Difficile d’imaginer aujourd’hui notre quotidien sans le web.
Pourtant cette innovation, qui a changé la face du monde, ne coulait pas de source. "Il m'arrivait d'avoir 50 comptes ouverts sur différents logiciels et sur différents ordinateurs pour échanger des données avec des collègues. " L'ingénieur français François Flückiger, qui a fait sa carrière au Centre européen pour la recherche nucléaire (Cern), a encore des sueurs quand il se souvient des difficultés à partager des informations avant la création du web, qui fête ses 30 ans mardi 12 mars. A la fin des années 1980, il fait partie de la poignée de scientifiques à être sur internet. Le Cern est connecté au réseau dès 1988. Pour avancer, cette communauté de chercheurs dispersée aux quatre coins de la planète a besoin de partager une immense masse de données disparates. Mais les échanges sont lents et fastidieux.