Alfred DREYFUS, 1906 Dreyfus réhabilité : Accueil. La mobilisation des dreyfusards. Contexte historique Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage.
Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. Analyse de l'image La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Interprétation Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France ! L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus. Contexte historique L’Affaire Dreyfus, la cristallisation de la haine antisémite en France Au moment de la réalisation de ces documents, la France est marquée depuis 1894 par l’Affaire Dreyfus.
D’une simple accusation d’espionnage à l’encontre d’un capitaine de l’armée française, la situation a dégénéré en un scandale politique et judiciaire. En effet, lors de la condamnation à perpétuité de Dreyfus en 1895, peu de français doutent de sa culpabilité et de sa trahison aux profits de l’Allemagne. Dans le contexte de Revanche des années 1890, le souci de trouver le coupable est primordial. Analyse des images « Les monstres » qui soutiennent la cause de Dreyfus. Ces documents appartiennent à une série de caricatures datant des années 1899/1900 et visant à prouver l’immoralité de la cause dreyfusarde. Interprétation La peur du complot, une base de l’antisémitisme Dans les ouvrages antisémites, comme La France Juive de Drumont, les Juifs sont considérés comme apatrides. Zola - L'affaire Dreyfus. " J'accuse... ! " de Zola. Contexte historique L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy.
Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Toutefois, l’état-major, soucieux de sauver l’honneur de l’armée française, préféra étouffer l’affaire, en mutant Picquart et en créant de toutes pièces un document accablant Dreyfus, auquel l’Histoire a donné le nom de son auteur, le « faux Henry ». Sous la pression de l’opinion, Esterhazy dut néanmoins passer en conseil de guerre, pour être finalement acquitté le 11 janvier 1898. Analyse de l'image J’accuse… ! Interprétation La vérité en marche.