Sarkozy instrumentalise le meurtre d'Agnès à distance. Meurtre d'Agnès : après le drame, la polémique - Faits divers. VIDÉO -- Deux jours après la découverte du corps d'Agnès, violée et assassinée par un élève de son lycée, la polémique enfle autour de l'établissement où étaient scolarisés les deux jeunes.
L'affaire est suivie au plus haut niveau de l'Etat. Le calvaire de la petite Agnès est en train de prendre des allures d'affaire d'État. Une réunion interministérielle aura lieu aujourd'hui à 16h30 à Matignon autour de François Fillon : seront présents le garde des Sceaux, Michel Mercier, ainsi que les ministres de l'Intérieur, Claude Guéant, et de l'Education, Luc Chatel. Et des voix commençaient à s'élever à droite et à gauche pour demander si ce drame pouvait être évitable.
Quand le fait divers fait la loi - France. Mort d'Agnès : une affaire d'état - Le Petit Bleu. Le calvaire de la petite Agnès est en train de prendre des allures d'affaire d'État.
Une réunion interministérielle aura lieu aujourd'hui à 16h30 à Matignon autour de François Fillon : seront présents le garde des Sceaux, Michel Mercier, ainsi que les ministres de l'Intérieur, Claude Guéant, et de l'Education, Luc Chatel.Et des voix commençaient à s'élever à droite et à gauche pour demander si ce drame pouvait être évitable.Car évidemment, trois jours après la découverte du corps de la collégienne, âgée de 13 ans, un certain nombre de questions peuvent se poser.
La direction du lycée est-elle au courant des antécédents du lycéen? La criminalité, fait divers ou fait de société? Cité protestante exemplaire du Massif central français dont les habitants ont sauvé de la barbarie nazie près de 5000 juifs, Le Chambon-sur-Lignon est placé sous le feu des projecteurs à la suite d'un horrible drame.
Agée de 13 ans, Agnès y a été assassinée par un lycéen déjà poursuivi pour le viol d'une adolescente de 16 ans. Libéré provisoirement après quatre mois de détention, le garçon avait été scolarisé dans un établissement mixte du Chambon-sur-Lignon. En pleine campagne électorale, la classe politique a exploité cette affaire qui a soulevé l'émotion générale en France. Le Parti socialiste dénonce un «échec français» en matière de récidive alors que le gouvernement s'agite avec sa frénésie coutumière dès qu'une tragédie médiatique survient. Il va aussitôt déposer sa septième loi sur la récidive en sept ans. Meurtre d'Agnès : la polémique récidive - Faits divers. L'affaire Agnès Marin, violée et tuée à l'âge de 13 ans par un lycéen âgé de 17 ans au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), a relancé en France le débat sur la récidive et la surenchère chez les politiques.
Au grand dam du père de la jeune fille qui souhaite justement que l'affaire ne soit pas « politisée » et après une marche blanche qui a réuni 4000 personnes, les déclarations fusent. Affaire Agnès : l'UMP court après le PS. (Dessin : Louison) L’affaire Agnès est devenue une affaire politique.
La droite et la gauche se sont emparées de ce débat qui met en cause le suivi des mineurs mis en examen dans des affaires criminelles graves. En effet, nombre d'hommes politiques ont pointé le fait que l’auteur présumé des faits ait pu être inscrit dans une établissement scolaire classique tout en étant mis en examen pour viol. Mais paradoxalement, c’est le PS qui a frappé le plus fort, y voyant une occasion de souligner le fiasco de la politique pénale de la droite. Et même si la gauche a toujours dénoncé ces méthodes, elle a bien compris les bénéfices médiatiques et politiques à court terme de l'exploitation d’un fait divers. Pourtant, lundi, lors du point de presse hebdomadaire du parti, Benoît Hamon avait jugé « nauséabond de voir la droite instrumentaliser ce fait divers ». Offensive du PS Du même auteur. Agnès: contre la récupération, la démocratie. (La justice - Wikimedia - Advocatheek1) Du même auteur La dureté de la vie politique est telle qu'on désespère d'entendre un jour autre chose que l'éloge éperdu de son propre camp ou le dénigrement sans nuance de l'adversaire.
Aussi, avec quel bonheur intellectuel, quelle satisfaction républicaine on voit apparaître dans le débat une mesure, une équité et une finesse qui nous changent des rodomontades à la Nadine Morano ou de certains excès socialistes ! Ces qualités sont d'autant plus remarquables quand elles se rapportent à la commission de crimes qui ont légitimement indigné les citoyens et mobilisé le gouvernement avec, pour une fois, un progrès de la part du président de la République : apparemment il ne s'en est pas mêlé, laissant faire le Premier ministre, le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur. Retrouvez Philippe Bilger sur son blog. Un fait divers, une loi. (Capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) Il n’aura pas fallu longtemps pour que le gouvernement s’empare du drame de la petite Agnès, ado violée puis tuée et brûlée par un de ses camarades d’internat, qui a déjà, semble-t-il, commis un viol sur mineur l’année passée.
Je mets même ma main au feu qu’une QAG sera posée demain à l’Assemblée, pour lancer la promo du projet de loi de programmation judiciaire qui a été annoncé ce soir par le Garde des Sots Sceaux. Sur cette affaire, on a tout entendu, et notamment que le jeune homme était récidiviste. Si ce fait semble avéré, il n’en reste pas moins qu’il est juridiquement faux : la lenteur de la justice aidant, le jeune assassin n’a pas encore été jugé pour le premier viol, et il n’a donc pas été condamné. En l’état, on ne peut pas parler de récidive sur le plan juridique.
Sarkozy, fan de Minority Report Et pourtant, moins de 48h après, il s’en mêle. Meurtre d'Agnès : la méthode « plus jamais ça » de Fillon. (Capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) Du même auteur Phase 1 Un fait divers survient et monopolise l’attention des médias nationaux.
Sa sauvagerie et son injustice, la détresse des victimes bouleversent l’opinion, au point de faire passer son caractère de fait divers (probablement rare) au second plan. Phase 2 Très vite, des tirailleurs UMP entrent en action. Retrouvez Romain Pigenel sur son blog.