"Benefits Street", l'émission qui caricature la détresse sociale. Capture d'écran Youtube. © Channel 4 Un documentaire télévisé fait polémique en Angleterre.
Il est diffusé par la chaîne Channel 4, coutumière des controverses. Intitulé Benefits Street (Rue des allocations en français), ce reportage en cinq parties se déroule sur une rue de Birmingham, dont la majorité des habitants vivent d'aides sociales. Face caméra, les protagonistes y sont présentés comme des assistés qui violent régulièrement la loi. Le deuxième épisode de Benefits Street (Rue des allocations en français) a été diffusé lundi soir sur Channel 4. Il faut dire que dans James Turner Street, à Birmingham, les habitants ne font pas dans la révérence. REPORTAGE | "Benefits Street", le programme de Channel 4 qui fait polémique.
Le premier épisode de la série plante le décor. Misère sociale et téléréalité, le concept ne fait pas l'unanimité Deirdre Kelly, qui se fait appeler "White Dee" est une mère célibataire qui vit avec ses deux enfants dans une maison de James Turner Street. Angleterre. Un documentaire qui caricature la détresse sociale crée la polémique. Plus de cinq millions de téléspectateurs ont regardé le deuxième épisode de «Benefits Street», une série documentaire diffusée sur la chaîne anglaise Channel 4.
Une grande audience pour un énorme scandale. L'émission qui dresse un portrait négatif des bénéficiaires des aides sociales n'en finit pas de déchaîner les passions outre-Manche, où la réforme du système social est une priorité du gouvernement. La rue James Turner dans la ville anglaise de Birmingham a été récemment rebaptisée «rue des allocations sociales». Ce surnom peu flatteur, elle le doit à «Benefits Street», une émission diffusée sur la chaîne britannique Channel 4, qui suit le quotidien de familles dépendant entièrement des allocations sociales pour vivre. Les reporters ont posé leurs caméras à Winson Green, un quartier de Birmingham. La fameuse «rue des allocations sociales» est constamment animée. (J'aimerais aller à James Turner street avec une batte de baseball métallique et taper quelques têtes.)
Réduire la pauvreté. Untitled Document. Historiquement, la pauvreté s’est concentrée dans les zones rurales.
Mais à mesure que le gros de la population mondiale migre de la campagne à la ville, la pauvreté devient de plus en plus un phénomène urbain. La Banque mondiale estime qu’en 1988, le quart environ des indigents absolus du monde en développement vivaient dans des zones urbaines (67). D’ici à l’an 2000, cette proportion aura grimpé à 50 pour cent (68). Plusieurs facteurs, y compris les programmes d’ajustement structurel, les crises économiques, et la migration massive de la campagne à la ville, ont contribué à l’augmentation du nombre des citadins pauvres depuis les années 1980 (69). Ia194. En France, les pauvres s'en vont aussi à la campagne. Marianne BERTHOD-WURMSER, "En France, les pauvres s'en vont aussi à la campagne", , 2012, [en ligne], consulté le 26/04/2014, URL : voir le tableau : L’espace rural se « repeuple »). voir le tableau : Catégorie socioprofessionnelle des migrants d’âge actif).
Or pas plus aux « ruraux d’origine » qu’à ces « néo ruraux », l’évolution des réseaux d’équipements et services ne semble pouvoir apporter un soutien solide dans le présent contexte. La pauvreté avance dans les villes françaises, selon les maires. "On sait qu'il y a une forte dégradation de la pauvreté.
Mais ce qui nous surprend c'est l'ampleur de la prise de conscience par les maires", confie Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours catholique : alors qu'ils n'étaient que 51% à considérer, en 2008, que la pauvreté avançait dans leur ville, ils sont désormais 80% à faire ce constat. C'est le résultat d'un sondage TNS-Sofres* publié ce lundi par l'associaiton caritative, qui lance une campagne baptisée "ne laissons pas disparaître la fraternité", basée sur le "vivre ensemble". Où vivent les pauvres en France ? 1. La pauvreté cachée au cœur des villes. Une étude publiée mardi analyse finement les taux de pauvreté selon les territoires.
Elle met en avant la persistance d’importantes poches de misère dans les grandes villes ainsi que de fortes inégalités entre quartiers. C’est une première. Les sociologues Louis Maurin et Violaine Mazery ont étudié les taux de pauvreté selon les territoires, après impôt et cotisations sociales. Leurs travaux, publiés hier par le Centre d’observation et de mesure des politiques d’actions sociales (Compas), dressent le classement des 100 plus grandes villes de France au regard de leur taux de pauvreté. Les dix premières places sont trustées par les communes d’outre-mer, avec cinq villes affichant un taux de pauvreté supérieur à 33 % (lire encadré). La banlieue nord de Paris, surreprésentée Roubaix, dans le Nord, détient le triste record de France avec 45 % de pauvres sur son territoire. Même chose à Marseille, où le 3e arrondissement concentre plus de pauvres (55 %) qu’une ville comme Roubaix.