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Related: Dossier 5. LA DEVIANCE • Chapitre 8 Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ? • Chapitre 4 La communication dans l'organisationL’œil inquisiteur du régime chinois L’image pourrait être tirée d’une adaptation high-tech de 1984, la dystopie d’Orwell : de simples badauds, traversant un passage piéton, identifiés automatiquement par les caméras de surveillance d’un Etat autoritaire, capables d’afficher aussitôt sur un écran le nom et le numéro de carte d’identité d’un individu. Et de faire remonter son casier judiciaire ou le dossier concernant sa loyauté politique au régime. Les plaques d’immatriculation et le type de véhicule – modèle, couleur – sont relevés, eux aussi, pour un suivi au plus près. En Chine, cette vision est en train de devenir réalité, du fait des progrès de l’intelligence artificielle mis au service d’un régime qui, sous la main du président Xi Jinping, n’en finit pas de se refermer. Il s’agit encore souvent d’images de démonstration des producteurs de caméras de surveillance ou des mairies qui viennent de les faire installer, mais l’ambition est là. Lire aussi Chine, l’empire du contrôle
Téléphones portables : faut-il les interdire dans les lycées ? Des mises en scène tournées en pleine classe et destinées à faire le buzz. Des pratiques que Jean-Michel Blanquer juge de plus en plus provocantes. Alors le portable est-il vecteur de violence ? Pour le ministre de l'Education, sans aucun doute. Il faut donc encourager son interdiction au lycée. Prise de parole en public : utilisez les techniques des acteurs : Prise de parole en public : les astuces des comédiens - JDN Difficile de se prendre pour un acteur quand on s'adresse à ses collègues, à ses clients ou à ses partenaires. Le décor, le discours et le costume ne ressemblent en rien à une pièce de théâtre. Pourtant, dans une salle de réunion comme sur la scène d'un théâtre, l'orateur se donne en spectacle pour faire passer un message à son public. Trac, voix, gestuelle...
Tenues au lycée : quand le « crop top » s’invite à la table des discussions familiales Et le « crop top » créa la discorde. Sur les réseaux sociaux où, depuis quinze jours, des milliers de jeunes filles dénoncent, à coups de vidéo, de pétition et de hashtag, une « norme » vestimentaire qu’elles jugent « sexiste » et « rétrograde ». Dans les lycées, aussi, où le port du tee-shirt court (littéralement, « crop top » veut dire tee-shirt coupé en anglais) a ressuscité des débats – et des sanctions – que l’on pensait dépassés.
Un « ensauvagement de la société » ? Les études montrent, elles, une relative stabilité de la délinquance depuis quinze ans Le 5 juillet, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), un chauffeur de 59 ans a été frappé mortellement après avoir demandé à quatre hommes de quitter son bus. A Lyon, le 21 juillet, une aide-soignante de 23 ans succombe à ses blessures après avoir été traînée au sol sur 800 mètres par une voiture, à la suite d’une banale altercation. Le 4 août, à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise), un père de famille est passé à tabac dans une laverie alors qu’il demandait à d’autres clients de porter un masque. A Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), une infirmière est frappée, le 11 août, pour avoir, elle aussi, réclamé le port du masque à deux jeunes gens présents dans son bus.
Stanley Milgram (1933-1984) Tous bourreaux ? N’importe qui est-il capable de supplicier un innocent ? C’est ce qu’a montré, voici plus de cinquante ans, l’expérience sans doute la plus célèbre de toute l’histoire de la psychologie. Y a-t-il un bourreau qui sommeille dans l’homme ordinaire, comme le suggérait le fonctionnaire nazi Adolf Eichmann durant son procès de 1961 ? Le psychologue Stanley Milgram, de l’université de Yale, se posait, depuis quelque temps, la même question.
Tenues au lycée : « Voilé ou dévoilé, le corps féminin est toujours coupable » Spécialiste de l’histoire des femmes, Christine Bard a notamment écrit Ce que soulève la jupe. Identités, transgressions, résistances (Autrement, 2010) et Une histoire politique du pantalon (Le Seuil, 2010). Après la polémique suscitée par les propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, sur la « tenue républicaine » demandée aux lycéennes, elle revient sur la récurrence historique des controverses à propos du vêtement féminin. Quel regard portez-vous sur le débat autour des propos de Jean-Michel Blanquer sur la nécessité pour les élèves de porter une « tenue républicaine » ?
Le vrai, le faux et l’invérifiable du débat sur l’insécurité « Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société. » Ces propos du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans un entretien au Figaro le 24 juillet ont préfiguré l’un des thèmes récurrents des discours politiques de la rentrée. Du Parti communiste à l’extrême droite, en passant par le gouvernement, la quasi-totalité des personnalités politiques qui se sont exprimées ces derniers jours ont donné leur avis sur le climat d’« insécurité » dans lequel se trouverait la France. Derrière les petites phrases, de quoi est-il question ? De quels types de violences, de quels constats parle-t-on ? Difficile de s’y retrouver tant les intervenants au débat semblent eux-mêmes diverger.
La comm# non verbale « Nous réagissons aux gestes comme d’après un code secret et complexe, écrit nulle part, connu de personne, compris par tous ». SAPIR La phrase d’Edward Sapir, souvent reprise quand il s’agit de communication non verbale, peut donner lieu à une première discussion : un code (?) « connu de personne » mais pourtant « compris par tous » ? En préalable, il faut aborder avec précaution toute une littérature qui définit la communication gestuelle comme un langage et qui prétend « dévoiler » le « sens » des gestes : les polémiques autour de la « synergologie » montrent que la communication non verbale est un chantier scientifique encore en construction, qu’un geste seul ne signifie rien, mais qu’un ensemble de gestes peut orienter vers des interprétations vraisemblables. (→ interview de Philippe Turchet)