Forêt française en crise : quand l’Office national des forêts lorgnait sur des fonds de pension "Avec le commerce mondialisé on est entré dans un monde de "requins" où il faut faire sa place pour survivre. Et ça, ce n’est pas dans les gênes du forestier." C’est le constat fait par le secrétaire général du syndicat EFA-CGC de l’ONF, Gilles Van Peteghem. Depuis plusieurs années, l’Office se retrouve régulièrement en déficit. Dès la fin des années 90, l’ONF a commencé à réfléchir à d’autres solutions de financement. L’ONF développe donc ses activités commerciales. En 2012, la situation financière de l’ONF est à ce point, inquiétante que la direction envisage même de faire appel à des fonds de pension européens pour éviter de nouveaux emprunts bancaires. C’est ce que montre un compte rendu du conseil d’administration de l’ONF du 21 septembre 2012, "relatif à la fourniture de services financiers", révélé par la cellule investigation de Radio France. Mais le 4 octobre 2012, la direction des affaires juridiques du ministère de l’Économie et des finances met son véto à l’opération.
COP21 | United nations conference on climate change "Pour ou contre le loup ?", un débat qui reste vif Ce dimanche matin à Nice, samedi à Lyon, ils étaient plusieurs milliers de personnes à défendre la cause des loups avec un capitaine emblématique : Paul Watson, le défenseur des baleines. Une mobilisation nationale à l’appel de 36 associations venues dénoncer l'abattage systématique des loups. "Nous ne sommes pas opposés à ce que certains loups soient abattus parce qu'on a identifié qu'ils posaient problème, mais aller tirer des loups n'importe où en disant 'on va réduire la population', ça ne résout pas le problème de l'agression au troupeau", explique Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux. Une démonstration de force sur deux jours en guise d'avertissement pour rappeler que le loup est une espèce protégée. Le JT
ina Un sommet sur le climat à San Francisco : les maires veulent interpeller les dirigeants mondiaux Publié le : 12/09/2018 - 09:26Modifié le : 12/09/2018 - 09:29 Maires et responsables d'ONG se retrouvent mercredi à San Francisco pour un sommet inédit. Objectif : interpeller les dirigeants mondiaux sur leur manque d'engagement contre les gaz à effet de serre, voire leur abdication dans le cas de Donald Trump. "Un grand sommet sur le climat à San Francisco, c'est tout un symbole", note Pierrick Leurent, correspondant pour France 24 dans la région. C'est donc tout naturellement que la ville accueille, du 12 au 14 septembre, le Sommet mondial d'action pour le climat, le premier du genre. "Depuis l'accord de Paris, il y a beaucoup de recul", dit à l'AFP Ségolène Royal, l'ancienne ministre française de l'Environnement, en pointant du doigt par exemple l'Australie et l'Allemagne, mais en déplorant aussi le "ralentissement de la dynamique de transition écologique" en France. Les États-Unis et l'Union européenne réduisent certes leurs émissions, mais pas assez vite. Initiatives locales
Envoyé spécial. Etats-Unis : qui sont les climatosceptiques ? Cet article date de plus de sept ans. Publié le 04/12/2015 01:24 Mis à jour le 04/12/2015 12:51 Durée de la vidéo : 26 min. Article rédigé par Plus d'un Américain sur deux ne croit pas que le changement climatique soit dû à l'action humaine. C’est le pays qui pollue le plus au monde, mais le réchauffement climatique, aux Etats-Unis, beaucoup n’y croient pas. Ces Américains qui ne croient pas au réchauffement climatique (plus d'un sur deux selon les enquêtes) sont parfois très croyants : penser que le changement climatique soit dû à l'action de l'homme, c'est presque un péché d'orgueil, car "Dieu contrôle le climat". Un reportage d'Yvan Martinet et Yann Moine. Partager l'article sur les réseaux sociaux : Partager :
Les États-Unis produisent dix fois plus de pétrole de schiste qu'en 2007 Cet article date de plus de cinq ans. Publié le 20/02/2018 13:15 Durée de la vidéo : 1 min Entre 2007 et 2017, la production de pétrole de schiste a été multipliée par dix aux États-Unis. Mais son impact environnemental pose question. C'est une situation inédite. Son extraction est toutefois plus complexe que celle du pétrole classique. Selon plusieurs scientifiques américains, cette méthode peut entraîner localement une fragilisation des sols, voire des mini-séismes. Les États-Unis possèdent la plus grande réserve de pétrole de schiste connue au monde. Partager : l'article sur les réseaux sociaux
Formation territoriale des États-Unis Vermont Kentucky Tennessee Ohio Louisiane Indiana Mississippi Illinois Alabama Maine Missouri Arkansas Michigan Floride Texas Iowa Wisconsin Californie Minnesota Oregon Kansas Nevada Nebraska Colorado Washington Montana Dakota du Nord Dakota du Sud Wyoming Idaho Utah Oklahoma Arizona Nouveau Mexique Alaska Hawaï L'Amérique du Nordau milieu du XVIII 1er Traité de Paris Déclarationd'indépendance Traitéde Paris Ordonnancede 1787 Les États-Unisau moment de l'indépendance ThomasJefferson BenjaminFranklin Expédition de Lewis et Clark Achat de la Louisiane Les États-Unisen 1804 Guerre anglo-américaine Traité avecle Royaume Uni Les États-Unisen 1820 Traité Adams-Onis Indépendance du Méxique Les pistes vers l'Ouest DoctrineMonroe "Destinée manifeste" Guerre américano-mexicaine TraitéGuadalupe Hidalgo GadsdenPurchase Le partage de l'Oregon Accord Kansas-Nebraska Les États-Unisen 1853 États de l'UnionÉtats Confédérés Guerre civile Construction des voies ferrées transcontinentales Les États-Unisen 1880 Les États américainsaprès 1912 Immigration :le "Melting Pot"
Joe Biden dévoile un plan ambitieux pour le climat, dont un sommet international en avril Le nouveau président des États-Unis a dévoilé plusieurs décisions en matière de politique environnementale : un moratoire sur les forages d'hydrocarbures et la tenue au printemps d'un sommet international sur le climat. Il a également indiqué que les considérations climatiques deviendraient un élément essentiel de la diplomatie et des politiques de sécurité américaine. Les États-Unis doivent "guider la réponse mondiale" à la crise du climat, a affirmé, mercredi 27 janvier, le président américain Joe Biden, avant de signer des décrets visant à lutter contre le réchauffement climatique. "De même que nous avons besoin d'une réponse nationale unie face au Covid-19, nous avons désespérément besoin d'une réponse nationale unie à la crise climatique, car il existe bien une crise climatique", a-t-il déclaré. Cette date correspond aussi au cinquième anniversaire de la signature de l'Accord de Paris, que les États-Unis ont à nouveau rejoint quelques heures après l'entrée en fonction de Joe Biden.
L’énergie fossile, cette drogue dont nous n’arrivons pas à nous sevrer Notre opulence matérielle des 200 dernières années est directement imputable aux combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Mais, comme toutes les drogues, l’énergie fossile produit son lot d’effets secondaires, désormais trop visibles pour être ignorés. Boosté par ce cocktail charbon-pétrole-gaz, le rêve moderne s’est peu à peu transformé en cauchemar. En cause, une perturbation sans précédent du système Terre qui affecte déjà l’espèce humaine. D’après la communauté scientifique, cette menace aura dans le futur des conséquences encore plus désastreuses ; conséquences qui semblent pour l’instant inévitables au vu des maigres résultats des négociations climatiques. Laisser les fossiles là où ils sont Plus nous retardons le moment où nous amorcerons réellement la décarbonation de l’économie mondiale, plus les efforts nécessaires deviendront draconiens. L’inertie des infrastructures industrielles L’empilement des systèmes énergétiques 84 % de l’énergie primaire commercialisée
COP26 : charbon, "pertes et préjudices", déforestation... Que contient le pacte de Glasgow ? Au terme de deux semaines de négociations et des changements de dernière minute, le pacte de Glasgow, déclaration finale de la COP26 conclue par près de 200 pays, a été définitivement adopté samedi. Après de nombreux atermoiements, notamment concernant la sortie du charbon, que contient finalement cet accord ? Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses. Ému face au timide "pacte de Glasgow", qui encourage à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique sans pour autant imposer de le contenir à 1,5 °C, le président de cette conférence onusienne pour le climat, Alok Sharma, a déclaré comprendre "la profonde déception", ajoutant toutefois qu'il est "également vital que nous protégions cet accord". Les énergies fossiles pointées du doigt "Historique". Déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine Avec AFP
Fiche : Biocentrisme | L'Archipel du Vivant « Gaïa, la Terre est vivante. Depuis plus de 4 milliards d’années, elle a fait évoluer la vie dans toute sa diversité. La Terre crée les conditions pour que la diversité du vivant émerge, évolue et soit maintenue et régénérée à travers des processus écologiques auto-organisés et complexes. Chaque partie de la terre est vivante – du plus petit microbe au plus gros des mammifères. La dimension antispéciste du biocentrisme est aujourd’hui légitimée par la recherche scientifique – notamment neurobiologique – comme le souligne Jean-Marc Gancille :« Au vu des découvertes sur l’intelligence et les émotions animales, nous n’avons plus aucune excuse pour continuer à les traiter comme nous le faisons. Selon le militant animaliste, le carnage découlant de notre anthropocentrisme n’a plus une seule justification valable. L’instinct de survie est le propre de chaque être vivant, animal ou végétal. « C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages.