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Contexte

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Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 Retracer le parcours du combattant (2) La mobilisation des classes 1911-1919 Le 1er août 1914, le gouvernement français décrète la mobilisation générale. Que s'est-il passé pour les 880 000 hommes alors au service militaire ? Et quand les classes suivantes furent-elles mobilisées ? Les classes 1911, 1912 et 1913 : Ces classes sont alors sous les drapeaux.

1918, naissance du récit géopolitique de la « guerre à l’échelle du monde » La guerre qui s’acheva à l’automne 1918 portait le nom de « grande guerre » en France et de « great war » en Angleterre. En Allemagne, elle n’était pas « grande » mais planétaire, et s’appelait « Weltkrieg » ou « guerre mondiale ». De même aux États-Unis où, depuis le printemps 1917, on la nommait « world war ».

Centenaire de la Première Guerre mondiale: combien de «poilus» de votre département parmi les victimes? [CARTE INTERACTIVE] Temps de lecture: 8 min Sur la plaque, deux soldats, un fantassin et un fusilier-marin, regardent vers un horizon espéré radieux: l'oeuvre date de 1935, dix-sept ans après la «Der des Ders», dont les deux bornes, «août 1914-novembre 1918», encadrent leurs visages. En dessous, on peut lire: «Les anciens combattants bretons à leurs 240.000 morts» Ce chiffre qui orne la grande galerie de la cour d'honneur des Invalides, on le trouve aussi dans la basilique de Saint-Anne d'Auray (Morbihan), sous la plume d'un député ou dans des ouvrages grand public.

« L'arrière » : lieu idéalisé et envié par les hommes du front Dans le jargon militaire, « l’arrière » désigne tout l’espace qui se trouve à l’arrière du front et qui, dans un contexte de guerre totale, englobe les combattants qui ne sont pas en première ligne mais aussi tous ceux qui ne combattent pas et qui, pourtant, voient leurs destinée irrémédiablement bouleversée par le conflit – comme les femmes qui remplacent les hommes dans les usines ou dans les champs. Pour les soldats, l’arrière devient très vite un « ailleurs » fantasmé, à mille lieues de leur morne et violente réalité quotidienne sur le front. Depuis leurs sombres tranchées, les Poilus s’adressent régulièrement, dans leurs journaux, à « ceux de l’arrière ». L'une des figures récurrentes est « l’embusqué» , celui qui ne participe pas aux combats de première ligne, et qui est bien sûr honni par les soldats. Dans La Bourguignotte, en février 1916, la chronique de « G. Michel » témoigne parfaitement de la rancoeur des Poilus à l’égard de ceux qu'il nomme les « invertébrés » :

La géographie des « morts pour la France » LE MONDE | | Henri Gilles, Jean-Pascal Guironnet et Antoine Parent Le sentiment que des régions ont été plus sacrifiées que d’autres durant la Grande Guerre, bien présent dans la mémoire collective, en particulier en Bretagne et en Corse, est-il fondé ? En étudiant la répartition géographique des « morts pour la France », nous avons cherché à mesurer les écarts entre les pertes humaines des régions françaises métropolitaines. Nous avons tenté de les expliquer à partir de variables testables empiriquement, dans le but d’identifier et de « reconstruire » une rationalité, au sens économique, des choix du haut commandement. Par son exploitation exhaustive de la base de données « Mémoire des hommes » du ministère de la défense, et par les techniques économétriques employées, cette recherche cliométrique se démarque d’une grande partie des travaux antérieurs des historiens.

STRASBOURG 1918-1924 Le retour à la France. Anne Teuf et Finnele sont exposées à Strasbourg L’Histoire des Alsaciens et des Alsaciennes est à elle seule un résumé de l’Histoire de l’Europe. Lieu de passage des armées et enjeu stratégique des plus grands conflits depuis la Guerre de Trente ans jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ce territoire, ses hommes et ses femmes ont changé régulièrement de nationalité, au gré des armées qui les ont envahis. Le retour à la paix après la Première Guerre mondiale a été un grand traumatisme dont les plaies ne sont pas encore refermées. En novembre 1918, la France venge l’affront de 1870. Les territoires perdus « reviennent » dans le giron de la mère patrie mais les « libérateurs » découvrent très vite que la population qui les accueille, se réjouit de la paix, de l’arrivée du pain blanc et de la fin des privations mais pas forcément de redevenir français.

Présentation du dossier « L'armistice du 11 novembre 1918 » - Pour mémoire - CNDP L’armistice, signé le 11 novembre 1918 entre les Alliés et l’Allemagne marquant la fin de quatre années de guerre, constitue un moment clé de la conscience nationale et européenne. « L’École a pour mission l’enseignement de l’histoire de la Grande Guerre, et également la transmission de la mémoire » (*). La commémoration de l'armistice permet de mener un travail d'Histoire ancré dans un enseignement de la citoyenneté et des valeurs de la République. © H. Marquis Partant des événements de l'année 1918 (voir le chapitre 9 du livre La Grande Guerre par M.C Bonneau-Darmagnac, Fréderic Durdon, Pierrick Hervé, CRDP de Poitiers collection trait d’union, 2008) qui ont conduit à l'arrêt des combats, cet opus de la collection « Pour Mémoire » met en évidence les spécificités de la Première Guerre mondiale.

Les « gueules cassées » - Les visages défigurés de la Grande Guerre Aucun des soldats engagés dans la Première Guerre mondiale ne revint indemne : le traumatisme fut intense pour les corps comme pour les esprits. Parmi les millions de blessés physiques, certains ne pouvaient même plus être reconnus par leurs proches, tant leurs visages étaient défigurés. Ces « gueules cassées » sont devenues le symbole des douleurs provoquées par ce conflit. À un siècle de distance, il est temps de partir à leur rencontre pour rendre hommage à leur courage. Les Poilus, au cœur de la cible Fiche de révision : Guerre totale et violence de masse. Fiche de révision : Guerre totale et violence de masse. lundi 13 avril 2015, par Christophe Clavel Voici une fiche de révision sur la 1re Guerre mondiale : Guerre totale et violence de masse.

Quelles images pour enseigner la Première Guerre mondiale ? Si les jeunes passent près de 3,2h par jour sur leur smartphone et sont enclins à y faire défiler nombre d’images sans les analyser, les cours d’histoire permettent d’aller à rebours de cette pratique. Limités à quelques-uns par cours, les documents utilisés n’ont pas une simple visée illustrative mais servent de supports pour saisir les enjeux d’une époque. À la différence de périodes plus lointaines, la Première Guerre mondiale nous offre un nombre important de photographies, tableaux, films, cartes postales et autres… ce qui nous permet d’autant plus de varier l’iconographie des cours. Voici quelques exemples de ces ressources utiles pour aborder cet enseignement au lycée.

Versailles 1919/1920 : la paix manquée (2ème partie) - Jean-Pierre Rissoan I. LES TRAITES ET L'ILLUSION DE LA PAIX (1ère partie)Versailles 1919/1920 : la paix manquée (1ère partie) a. Une nouvelle géographie de l'Europe : La carte de 1914 / la carte de 1924 Le malheur est dans le pré : des lycéens enquêtent sur la Grande Guerre Comment intéresser des jeunes de 16 ans au premier conflit mondial autrement que par la lecture de lettres de poilus ou la sempiternelle visite d’un monument aux morts ? Comment rendre palpable la violence de la guerre et ses conséquences dans une région située aux antipodes de la ligne de front ? Ces deux questions sont à l’origine d’une expérience pédagogique menée en 2014 avec une classe de première, au lycée Maréchal Lannes de Lectoure (Gers).

Mémoires de guerres Kriegserinnerungen: Les femmes dans la Grande Guerre Comment les femmes sont elle présente dans la première guerre mondiale? Quelles en sont les conséquences ? I Le soutien du soldat au front 1 les femmes infirmières2 la correspondance3 Les œuvres de charités II Mobilisation à l’arrière 1 A l’usine2 au foyer3 dans les champs4 vu par la propagande Les traumatismes psychiques de la Grande Guerre Les traumatismes psychiques sont aujourd’hui largement reconnus et pris en charge. Pourtant cette reconnaissance n’a pas toujours été une évidence. Alors que la célébration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale bat son plein, il convient de rappeler que la connaissance et la légitimation du traumatisme doivent beaucoup aux avancées considérables qui se sont produites avec la Grande Guerre. Le caractère massif de l’horreur du conflit mondial constitua en effet un tournant dans sa compréhension, mais aussi dans les soins apportés. Des victimes d’un nouveau genre En 1914, les armées n’étaient pas préparées à la survenue de ces blessures intérieures.

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