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Related: lecture critique poésie littératurePoezibao Volonté de chance (1) « un coup dé / coupé », Marie-louise Chapelle n’a pas écrit un coup de dés et pourtant le goût du jeu dans Tu (maniériste) est manifeste. Un coup de la longueur d’une phrase, les dés se séparent en roulant, traçant une voie à la fois précise et discontinue dépourvue de point final. L’image ne convient pas bien – « ni imparfaite ni fidèle » – dans la mesure où le coup n’est pas unique, renouvelé pour chaque segment, le vers qui se forme n’étant d’un seul tenant, suivant un modèle à saccades, passant par des relais souvent inattendus que le jeu impose de rejoindre. Car le jeu consiste ici à suivre la piste de Gesualdo (2) tracée par Lyn Hejinian dans la traduction de Martin Richet. Marie-louise Chapelle nous a déjà initiés dans mettre. et Prononcé second à une écriture « seconde » mais ici, elle prolonge la lecture, pousse plus loin le partage avec l’autre et sa langue qu’elle laisse proposer. « Qui autorise le préférable ?
Pessan Eric Extrait d’un travail en cours dont le titre pourrait être "Nous, les héros". A partir de la photographie "Disparition" de SR. le 5 décembre 2013, Eric Pessan recevait Gérard Azoulay (astrophysicien) et Laure Limongi (auteur, éditrice) pour évoquer la revue de l’Observatoire de l’Espace Note de lecture du roman d’Eric Pessan, par Benoît Vincent Pierre Ménard - Liminaire Ateliers Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€. Vous pouvez commander ce livre (...)
Guillaume Vissac - Fuir est une pulsion fuir est une pulsion Le voyage alors n’a plus rien du voyage : c’est l’immobile, vraiment, plomb épais de l’attente contre lequel la femme du (...) La nouvelle existence étiole les souvenirs des anciens gestes, des anciennes coutumes, des anciens modes de vie (...) Souvent je doute de trucs indubitables.
Cécile Vaissié, Les ingénieurs des âmes en chef 1Reprenant en titre la célèbre formule de Stalin enjoignant en 1932 aux écrivains soviétiques de devenir les « ingénieurs de l’âme humaine », Cécile Vaissié propose de relire et d’approfondir à la lumière de nouvelles archives le débat sur la relation de subordination entre littérature et politique en URSS. Pour mener son impressionnant travail documentaire, sans équivalent jusqu’à présent, l’auteur a utilisé les archives du parti communiste, des Unions des écrivains et les fonds personnels dans les archives littéraires, de préférence aux biographies contemporaines et aux souvenirs, qu’elle utilise cependant par croisement ou par opposition. Dès lors, l’ouvrage cherche à saisir l’implication des élites littéraires dans le processus d’étouffement de la liberté d’opinion et d’instrumentalisation de la création, à travers le tableau des instances intervenant dans le champ littéraire et la prosopographie croisée de quatorze personnalités.
Semenoir en lien avec martine drai, entrée déjà au semenoir ici les petites chaussures enfance plastique transparent - c'est des méduses ou quoi - pour marcher sur beaux rochers bruns bretons et fouiller les creux avec filets et pêcher crevettes et les lâcher plus loin dans un autre creux à petite flaque de mer les sandales nu-pieds à petites lanières cuir marron vacances ; quelle pointure, 33-34 ; eau de mer en plages, sel, pluie ; macadam quiberon, macadam préfailles, macadam belle-île, macadam le portel ; elles courent, elles sautent, elles gambadent, elles jouent à la marelle, un deux trois jusqu'à ciel, elles jouent à la corde, à la balançoire, à cache-cache, elles jouent au yoyo, au badminton, au jokari ; elles font la course avec soeurette ; ellles se lancent courir confiance mille à l'heure jusque dans des bras qui la soulèvent et qui la font fournoyer dans les airs comme astre en sa révolution chaussures cuir de nos grandes bêtes abattoirs alènes tranchets clous tiens te voilà scrupule
Mathilde Roux - Traverses Mathilde Roux plasticienne | rdv | vidéos | vus par | contact | rss Des ongles et un chien de l'enfer - L'Alamblog Classé par Monique Slodzian parmi Les Enragés de la jeune littéraire russe (La Différence, 2014), Mikhaïl Elizarov a publié Les Ongles, son premier roman, Le Bibliothécaire (Calmann-Lévy, 2010) et, plus récemment, un recueil encore non traduit : Dix-sept ans de pause cigarette. Il a reçu l'équivalent du Booker Prize russe et les louanges de Prilepine, par exemple, qui reconnaît en lui un représentant des "enfants de Limonov". C'est donc un homme à suivre, même si son oeuvre est encore assez courte et inégale. Musicos gothique, il passe pour un trublion dans la Russie littéraire depuis qu'il s'est attaqué au personnage de Boris Pasternak — c'est-à-dire en attaquant frontalement l'intelligentsia — ou en comparant la littérature à une syphilis, tout en en célébrant les vertus dans Le Bibliothécaire, et en la pratiquant assidument.
marie richeux : pas la peine de crier Nous ne supportons plus la durée. Nous ne savons plus féconder l’ennui. Je rentre de Rennes, je trouve ce petit texte de Paul Valery sur l’Etat de l’intelligence, qui oserait ? ‘Filigranes’ est-il encore le nom d’une librairie ? - La revue nouvelle Et ce qui me frappe sans doute le plus, depuis la France, c’est l’extraordinaire propension de la Belgique à importer en son sein ce que le débat public, en France, produit de plus nauséabond. Et en particulier les polémiques franco-françaises – qu’on se souvienne par exemple du débat sur le port du voile intégral dans les lieux publics. Le dernier exemple en date touche évidemment au cas d’Eric Zemmour, que certains ont cru judicieux d’inviter à venir déverser sa haine en Belgique. Début janvier, le polémiste est ainsi invité à s’exprimer au Cercle de Lorraine, au Cercle de Wallonie, au country club B19, ainsi qu’à signer ses livres à la librairie ‘Filigranes’, à Bruxelles. Appelons les choses par leur nom : on a donc organisé en Belgique la tournée promotionnelle d’un facho. Je m’étonne en fait que la discussion, en Belgique, porte davantage sur la légalité de l’invitation de M.
Le blog à Luc Le vietnamien moyen naît avec un guidon de mobylette dans les main puis apprend à marcher. Ce moyen de transport est une seconde nature chez lui… Il se comporte sur le macadam comme toi sur le trottoir. Il avance Toujours La marche arrière il ne connaît pas. No rules, pas de règles, comme les écossais dans la pub. Au pire il s’arrête et penche sa roue avant gauche vers la droite… Mais il ne recule pas. Quant au trottoir, c’est clair, c’est le parking le plus sûr… Si un type n’y a pas déballé son magasin.