Bonne nouvelle pour la théorie des biens communs
L'attribution du prix "Nobel" d'économie à Elinor Ostrom est une excellente nouvelle pour le développement d'une réflexion politique et sociale adaptée aux défis et aux enjeux du XXIe siècle. Le prix «·Nobel » d'économie a été décerné ce matin à Elinor Ostrom et Oliver Williamson. Leurs travaux, quoique très différents, portent non plus sur la modélisation économique, mais sur le « retour au réel ». Ils prennent en compte des interactions humaines en s'échappant du modèle de la « rationalité économique » qui prévaut dans les constructions mathématiques à la mode au cours de la décennie précédente. C'est une confirmation du changement d'orientation des Nobels entamé par la reconnaissance du travail de Paul Krugman l'an passé et de Muhammad Yunus précédemment.
Repriser ses vieilles chaussettes
Que faire ? Un trou dans votre chaussette ? Attendez avant de la jeter (comme une vieille chaussette) à la poubelle et de filer à Carrouf en acheter une autre paire de tout aussi mauvaise qualité !
Vers une foule sans maître ?
Comment se construit la figure du "chef" au XXe siècle ? En rapport avec quelles pratiques de gouvernement, avec quelles mutations des subjectivités individuelles, avec quelles transformations du monde productif ? Comment penser ces figures de l'autorité et ces foules, dociles ou rétives, qui leur ont fait face au fil de l'histoire ? Pour Contretemps l'historien Yves Cohen revient sur ces questions, auxquelles il a consacré une recherche au long cours. Une occasion de revisiter l'histoire du XXe siècle et d'en tirer des leçons pour penser des formes non autoritaires d'organisation du travail et d'expression politique. L’histoire des pratiques tayloriennes d'organisation du travail s’est imposée à moi quand j'ai commencé à faire de la recherche pour ma maîtrise et pour ma thèse.
«Le domaine public est aussi un moteur économique»
Conservateur à la Bibliothèque d’histoire internationale contemporaine, juriste et cofondateur de la plateforme SavoirsCom1 qui se mobilise pour la défense des «biens communs de l’existence», Lionel Maurel décrypte régulièrement sur son blog (1) les attaques qui visent le domaine public. Comment analysez-vous cette «affaire» Sony-Dylan ? C’est carrément une provocation, puisqu’ils ont sous-titré ce disque «The Copyright Extension Collection». Plus largement, la gratuité dérange profondément les industries culturelles. Pour elles, dans la musique comme dans d’autres secteurs, c’est quelque chose qu’il faut combattre.
Histoire et théorie des biens communs numériques - Ritimo
Depuis quelques années, les théories des communs sont proposées comme de nouvelles approches pour penser le monde au niveau économique, social, politique et environnemental. La reconnaissance des travaux d’Elinor Ostrom, entre autres, a permis de jeter un nouvel éclairage optimiste, politisé et économique sur la gestion d’une ressource commune dans un contexte d’appropriation privée (capitaliste et néolibérale). Dans ses travaux sur la nouvelle économie politique des communs, Christian Laval analyse quant à lui la place des communs au sein d’une économie politique néolibérale, en faisant un retour critique sur les écarts et les liens entre bien public et bien commun.
Interventions université d’automne LdH sur le thème des communs
JOURNÉE 1 – Samedi 26 novembre Introduction Par Fabienne Messica, membre du Bureau national de la LDH
Mon année open source ou le projet un peu fou d'un néo-zélandais berlinois
Vis ma vie en terre inconnue de l’open source… À partir du premier août prochain un jeune réalisateur néo-zélandais vivant à Berlin se propose de passer « une année open source ». Mais attention, il ne s’agit pas seulement de migrer vers GNU/Linux et surfer avec Firefox, il veut essayer de tout faire avec du Libre, son approche et sa philosophie ! Il a essayé d’expliquer le concept à sa maman, en prenant l’exemple d’Open Cola, pour conclure qu’il n’irait pas dans un restaurant qui ne lui fournirait pas les recettes des plats !
Michel BAUWENS- Et si la ville anticipait l’émergence d’une économie peer-to-peer ?
Propos recueillis par Emile Hooge-Octobre2012. Michel Bauwens est le fondateur de la Foundation for Peer-to-Peer Alternatives. Il est chercheur associé en sciences de l’information à l’Université d’Amsterdam, et expert auprès de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales. Il est également administrateur de l’Union des Associations Internationales (Bruxelles).Il a commencé sa carrière dans l’industrie pour British Petroleum et Belgacom et créé plusieurs start-up dans le domaine de l’Internet. Depuis, il a enseigné l’anthropologie numérique à ICHEC/St. Louis à Brussels puis à Payap University et Dhurakij Pandit University's International College en Thaïlande et aujourd’hui à IBICT, Rio de Janeiro.
La Culture est-elle « structurellement » un bien commun ? – – S.I.Lex –
Au début du mois, Henri Verdier, l’administrateur général des données de l’Etat et directeur de la DINSIC, a publié un billet important sur son blog, intitulé : «La Silicon Valley est-elle en passe de devenir la capitale de la culture ?». Il y analyse les mécanismes qui ont placé les grands acteurs américains du numérique, type Google, Amazon, Facebook ou Netflix, en situation de quasi-hégémonie sur le plan culturel au niveau mondial. Mais c’est la conclusion de son billet qui attire tout particulièrement l’attention, car pour contrecarrer cette emprise grandissante des GAFAM, il appelle à une convergence entre le monde de la Culture et celui des Communs numériques : Outre le fait que l’on trouve en France bien peu de personnages officiels pour tenir ce type de discours d’ouverture, j’ai trouvé particulièrement intéressante la manière dont Henri Verdier fait un détour par le droit pour justifier le rapprochement entre Culture et Communs. Maximalisme contre Communs WordPress: