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Constructivisme

Constructivisme
Le constructivisme est une théorie de l’apprentissage fondée sur l’idée que la connaissance est élaborée par l’apprenant sur la base d’une activité mentale. Cette théorie repose sur l’hypothèse selon laquelle, en réfléchissant sur nos expériences, nous nous construisons et construisons notre propre vision du monde dans lequel nous vivons. Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d’appréhender les réalités qui l’entourent. Ainsi, une personne confrontée à une situation ou à un problème donné va être amenée à mobiliser un certain nombre de structures cognitives, nommées schèmes opératoires. L’enseignement constructiviste est fondé sur la croyance que toute personne apprend mieux lorsqu’elle s’approprie la connaissance par l’exploration et l’apprentissage actif, les mises en pratique remplaçant les manuels. Related:  Courants pédagogiques

Socio-constructivisme Ce mouvement pédagogique est à la base des principes du social learning. Mais de quoi s’agit il ? En réalité, il font suite aux travaux de Piaget, et démontrent que le processus d’assimilation/accommodation est en réalité assuré par une médiation sociale dans laquelle l’apprenant est co-auteur dans l’acquisition de la connaissance. Ainsi, l’environnement social, affectif, émotionnel joue un rôle primordial dans le développement cognitif de l’enfant et de l’adulte. Dans cette perspective, il est important de mettre en avant le fait que les acteurs de la construction et du développement intellectuel de l’individu sont bien évidemment les parents et les professeurs mais également les autres élèves de la classe. Ainsi le processus d’apprentissage comporte plusieurs dimensions : la capacité cognitive de l’individu en terme de développement neuronal par exemple mais aussi la richesse des interactions sociales dont il pourra bénéficier. A consulter ici

Dix constats clés de la recherche cognitive sur l'apprentissage (Schneider & Stern, 2010 1. L’apprentissage est une activité exercée par l’apprenant L’enseignant ne peut pas intervenir dans le cerveau de ses élèves pour y insérer de nouveaux éléments de savoir. Les connaissances que chacun possède ne sont accessibles qu’à lui seul. Dès lors, l’enseignant ne doit pas se contenter de bonnes connaissances pédagogiques et de bonnes connaissances du contenu de la discipline qu’il enseigne, mais il doit aussi avoir une bonne connaissance du contenu pédagogique, c’est-à-dire comprendre comment les apprenants construisent leurs savoirs dans un domaine donné (Schulman, 1987). 2. L’enseignant ne peut aider ses élèves que s’il connaît leurs acquis. Dans l’exemple donné en introduction, l’enseignant n’a pas tenu compte des connaissances de ses élèves. Ce processus consistant à donner du sens à une information nouvelle en l’interprétant à la lumière des acquis ne se limite pas aux enfants du primaire. 3. 4. 5. 6. Une bonne structuration du temps apporte une autre forme de structure.

Nouvelle page 1 Le constructivisme Tout d'abord le modèle constructiviste de jean Piaget. Il convient de le citer en premier car cette théorie est celle qui explique le mieux (malgré quelques imperfections ) le mécanisme de l'apprentissage. Selon J. Piaget, on apprend en agissant sur les choses et les gens qui nous entourent. Dans sa théorie de l'équilibration, Piaget définit l'unité de base de l'apprentissage : le schème. Les schèmes ne sont au début de l'existence d'un individu que de simples réflexes, de simples programmes d'action. Par exemple, le schème de succion ou le schème de préhension. Nous incorporons un peu à la fois de plus en plus d'objets à ces schèmes (prendre le biberon dans sa main, prendre un bout de drap, prendre son jouet...). C'est le mécanisme d'assimilation (incorporation ), qui étend un peu à la fois notre action à un nombre croissant d'objets et de situations , et donc qui étend notre emprise sur le monde. Mais les choses ne se laissent pas prendre n'importe comment. n d'agir

Comportementaliste / Behaviouriste _ SKINNER Burrhus Frederic (B. F.) Skinner (March 20, 1904 – August 18, 1990) was an American psychologist, behaviorist, author, inventor, and social philosopher.[1][2][3][4] He was the Edgar Pierce Professor of Psychology at Harvard University from 1958 until his retirement in 1974.[5] Skinner invented the operant conditioning chamber, also known as the Skinner Box.[6] He was a firm believer of the idea that human free will was actually an illusion and any human action was the result of the consequences of that same action. If the consequences were bad, there was a high chance that the action would not be repeated; however if the consequences were good, the actions that led to it would be reinforced.[7] He called this the principle of reinforcement.[8] He innovated his own philosophy of science called radical behaviorism,[9] and founded his own school of experimental research psychology—the experimental analysis of behavior, coining the term operant conditioning. Biography[edit] Theory[edit]

La méthode Piaget - rts.ch - archives - télévision - culture - dimensions Jean Piaget est né le 9 août 1896 à Neuchâtel. Il développe dès l'adolescence une vocation de naturaliste et étudie tout d'abord les Sciences naturelles à l'Université de Neuchâtel où il obtient un doctorat. A cette époque, il publie également deux écrits philosophiques. Appelé à travailler au laboratoire d'Alfred Binet à Paris, Jean Piaget y étudie les questions du développement de l'intelligence et construit sa première théorie du développement cognitif. En 1921, Edouard Claparède et Pierre Bovet lui proposent le poste de chef de travaux à l'Institut Jean-Jacques Rousseau de l'Université de Genève. En 1923, il épouse Valentine Châtenay dont il aura trois enfants qui feront l'objet de ses investigations sur le développement de l'intelligence de la naissance au langage. Il étudie ainsi la psychologie expérimentale et délimite son champ de recherches. En 1955, il fonde le «Centre international d'épistémologie génétique» qu'il dirigera jusqu'à sa mort.

Chroniques en innovation et en formation » Blog Archive » Echanger des savoirs, coopérer, c’est se former; l’extraordinaire “évaluation externe” des réseaux d’échange de savoirs A l’occasion de la publication du dernier ouvrage collectif, dirigé par Claire héber-Suffrin, « Plaisir d’aller à l’école », qui narre finalement l’aventure collective de trois classes d’il y a 40 ans, qui font le bilan des savoirs ensemble, 40 ans plus tard. Quelle évaluation externe ! (video) Claire m’avait alors sollicité pour en faire la préface que je propose ici: Qu’est-ce qui fait que « l’école a du goût » ? Quand chacun revisite son expérience d’école, peut-il repérer ce qui l’a vraiment fait apprendre ? L’innovation naît dans les marges : « à Orly les CET, à Draveil les lycées ». L’innovation est une aventure : la démarche s’est construite pas à pas, sans grande programmation ni objectifs (il en fallait un peu pour l’inspecteur), forte de convictions sincères et d’attachement aux valeurs de l’Ecole. L’innovation devient organisation apprenante. L’innovation est d’autant plus efficace qu’elle s’appuie et se nourrit de son environnement.

Méthodes et modèles pédagogiques Frédéric Haeuw :"L’irruption massive des technologies et des réseaux dans la formation des jeunes et des adultes fait ressurgir de vieux débats sur les méthodes pédagogiques. Les Massive Open Online Courses, par exemple, sont généralement distingués en « xMOOC » plutôt basés sur une pédagogie transmissive de savoirs clairement identifiés dans des référentiels fermés, et en « cMOOC » dont les objectifs d’apprentissage sont plus ouverts et qui se basent sur le principe que ce sont les participants qui créent le contenu. On parle alors de méthodes pédagogiques, classées généralement en méthodes déductives (démonstrative, expositive …) ou inductives (active ou expérientielle), et l’on considère souvent que la méthode dépend de l’objet à construire ou à transmettre : les savoirs académiques se prêteraient davantage à une méthode déductive et les compétences à une méthode inductive. Les constructivistes répondent à cette question de manière radicalement opposée.

MICHEL FOUCAULT ET LE CONSTRUCTIVISME - Le blog de nouvellesociologie.over-blog.org Introduction I°/ Les sources philosophiques Ø Le constructivisme des anti-métaphysiciens : Ø Le constructivisme des épistémologues Ø Le constructivisme des sociologues et des historiens des sciences II°/ Les sources sociologiques A°/ Le constructivisme dans la sociologie en Europe Ø Le structuralisme constructiviste de Bourdieu Ø Le constructivisme substantialiste d’Elias B°/ Le constructivisme dans la sociologie américaine Ø Le constructivisme phénoménologique Ø Peter Berger et Thomas Luckmann : La construction sociale de la réalité III°/ Approche constructiviste dans les travaux de Michel Foucault Conclusion Le constructivisme comme courant de pensée sociologique émerge dans les années 1920. En parcourant des travaux philosophiques, l’on constate effectivement que la théorie constructiviste a une source philosophique, c’est à dire qu’elle a préoccupé des philosophes. Ø Qu’elle n’est pas naturelle mais historiquement Ø Qu’elle est contingente Ø Le constructivisme des anti-métaphysiciens :

Pédagogie Montessori La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation créée en 1907 par Maria Montessori. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Description[modifier | modifier le code] La pédagogue italienne Maria Montessori étudie d'abord en médecine. Ce projet d'éducation nouvelle s'inscrit dans la promotion de la paix et du progrès ; il repose sur trois piliers : une posture particulière de l’éducateur, un environnement préparé et un matériel pédagogique spécifique[2]. Montessori a voulu élaborer une « pédagogie scientifique » s'appuyant sur une démarche expérimentale et des observations, dans le but d'obtenir l’épanouissement de l'enfant[3]. de 0 à 6 ans (petite enfance) : l’enfant veut apprendre à se débrouiller seul. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l'adaptant aux périodes sensibles de l'enfant. Historique[modifier | modifier le code] Montessori aujourd'hui[modifier | modifier le code]

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