http://www.youtube.com/watch?v=LnUGpVcVmkk
Related: Neurosciences • Apprentissage et neuroscience • NeuroSciences / PédagogieLes neurosciences inspirent l'enseignement À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujour- d'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une façon générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement. Les neuroscientifiques savent à quel point émotion et cognition sont liées. « Naturellement » motivé
Les parents et les intelligences multiples L'auteur Sébastien Bohler est rédacteur en chef adjoint du magazine Cerveau&Psycho Du même auteur Pour en savoir plus Avons-nous plusieurs types d'intelligence Pourquoi, à votre avis, l’enseignement actuel ne convient-il pas à tout le monde ? Peut-être parce qu’il n’est pas assez motivant ou peut-être parce qu’il ne prend pas suffisamment en compte les différences interindividuelles. En effet, chaque individu est différent et ne possède pas la même intelligence. Mais qu’est-ce que réellement l’intelligence ?
Carte mentale : L'intelligence émotionnelle Je découvre aujourd’hui le site « Mind Map Art » et notamment la dernière carte mise en ligne par Nitya Wakhlu : L’intelligence émotionnelle. « Ma vision de l'école repose sur deux hypothèses : la première est que tout le monde n'a pas les mêmes capacités ni les mêmes intérêts, et que nous n'apprenons pas tous de la même façon. […] La seconde hypothèse est plus douloureuse : c'est qu'il est impossible aujourd'hui à quiconque d'appréhender le savoir dans son intégralité. » dit Gardner. Nous sommes bien tous intelligents, mais tous de manière très différente. Malheureusement, notre système scolaire fait encore la part trop belle à l'intelligence verbale linguistique et à l'intelligence logique mathématique... J’ai consacré une page du site Idées ASH aux Intelligences multiples, j’y présentais alors les huit intelligences définies par Howard Gardner, à savoir : confiance en soiempathieassertivitécongruencerésilienceautomotivation…
Inhiber son cerveau pour raisonner L'essentiel • Les recherches en « neuropédagogie » peuvent éclairer certains mécanismes cognitifs et cérébraux de l’apprentissage. • L’apprentissage de l’inhibition de certains automatismes permet d’éviter les biais de raisonnement. Les élèves prennent ainsi conscience de leurs erreurs de logique. Prise de décision : gare aux biais cognitifs ! Les biais cognitifs sont des mécanismes de la pensée qui sont censés nous faire gagner un temps précieux dans nos prises de décision. Lorsqu’il s’agit de survivre dans un monde sauvage, cela s’entend. Mais dans le monde professionnel actuel, infiniment plus complexe, ces raccourcis inconscients peuvent nous amener à prendre de mauvaises décisions.
Ces neuromythes qui persistent dans les écoles Parmi les sciences récentes, les neurosciences sont les plus fascinantes et les plus compliquées. Logique puisqu'elles étudient littéralement le moteur des actions et pensées humaines : le cerveau. La société aimerait croire que la majorité de ses actes s'expliquent par un mécanisme cérébral ou un dysfonctionnement d'une partie de l'encéphale. Conséquemment, le système d'éducation s'intéresse de très près à tout ce qui touche le cortex pour voir comment ses découvertes peuvent transformer les méthodes d'apprentissage qui généreraient alors des cohortes de petits génies. Forcément, cette obsession pour notre matière grise mène, comme nous vous l'avions déjà mentionné, à des dérives. Il y est très facile de propager des mythes.
Le langage universel des émotions Pour se faire comprendre de ses semblables et partager ses émotions, l’homme a recours à une large palette de moyens d’expression, vocaux, faciaux, ou gestuels. La barrière de la langue est sans doute la plus effective : seul un apprentissage approfondi peut lever les problèmes de communication. Ainsi, deux ethnies ne parlant pas la même langue auront bien du mal à communiquer leurs émotions par le biais du langage parlé. Mais la communication orale non verbale – sans le recours au langage – peut-elle être comprise de tous ? Disa Sauter, Sophie Scott et leur collègues de l’Université de Londres se sont penchés sur la question.