Queer en trans-formation
Je vais parler aujourd’hui d’une facette de la grande question de la circulation d’un pays à l’autre de la théorie queer : notamment, les frontières qui se sont posées entre les approches queers et les approches féministes, lors de la réception et création de la théorie queer en France à la fin des années ’90. I. TESTO-RIRE Lu par Claire Finch et Angelica Stathopoulos En 1962, je commençai à écrire et à espérer qu’on allait se pencher sur le corps mutilé de Méduse et lui rendre ses langues vivantes. Je ne veux pas du genre féminin qui m’a été assigné à la naissance. En s’écrivant, la femme fera retour à ce corps qu’on lui a plus que confisqué, dont on a fait l’inquiétant étranger dans sa place, le malade ou le mort, et qui si souvent est le mauvais compagnon, cause et lieu des inhibitions. Justement l’écriture est la possibilité même du changement, l’espace d’où peut s’élancer une pensée subversive, le mouvement avant-coureur d’une transformation des structures sociales et culturelles.
À propos du genre | Scènes de l'avis quotidien
[L’article qui suit provient du site féministe Sisyphe, dispo en 2 parties ici et encore ici. Je le republie parce qu’il complète une série, déjà longue, de critiques féministes trop méconnues du queer. Par exemple: Nicole-claude Mathieu et Danielle Charest, Christine Delphy (dans sa préface à Les femmes de droite), Léo Thiers-vidal/Sabine Masson, Louise Turcotte, Catharine MacKinnon (avec « Féminisme marxisme et postmodernisme »). L’intérêt est toujours de rompre avec le statu-quo, favorisé par le système de genre et ses bénéficiaires (les hommes). Et force est de constater que sur ces points, le queer présente des lacunes profondes qu’il s’agit d’expliciter. (L’article est reproduit avec l’autorisation des traducteur-es et du site Sisyphe: merci !) I. Debbie Cameron : Le but de la discussion d’aujourd’hui est de tenter de déblayer une partie de la confusion théorique et politique qui entoure présentement le concept de genre. Le féminisme radical est/était-il essentialiste ? II.
Qu'est-ce que les études de genre font à l'histoire de l'art ?
16 janvier 2014 15h Galerie Colbert Salle Giorgio Vasari 2, rue Vivienne 75002 Paris Accès : 6 rue des Petits-Champs entrée libre Programme 16 janvier 2014 Le genre en situation Ouverture par Frédérique Desbuissons, Anne Lafont, Marcella Lista : Après 50 ans : où en sommes-nous des études de genre en histoire de l’art ? Mary Sheriff (University of North Carolina, Chapel Hill) : Comment le genre a transformé la question des femmes artistes Qu’il soit défini comme construction sociale, identification à des normes et des modèles ou performance, le genre se caractérise avant tout comme une représentation sociale et culturelle, à laquelle coopèrent, notamment, ces autres représentations que sont les œuvres d’art. Contact : leonie.marquaille@inha.fr Prochaines séances : 13 février 2014 : Femmes fortes : image de soi et pouvoir
Le dessin, cette arme qui ne permet pas de se défendre | Muriel Douru
Billet également publié sur le blog Août Paris. LIRE AUSSI :» Charlie Hebdo: Suivez en direct les dernières informations» Cabu et Wolinski étaient les deux derniers fondateurs de Charlie Hebdo encore en vie » Le tweet de vœux de la rédaction devient un symbole de la liberté d'expression» Des caricatures à l'attentat, 10 ans de polémiques autour de l'islam » Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook. Close Un dessin partagé par le compte Twitter asterixofficiel le 9 janvier.
Artistes femmes au musée ? Regards actuels
En 1971, l’historienne de l’art américaine Linda Nochlin formulait dans la revue Artnews la célèbre critique : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grandes artistes femmes ? ». En 1976, Linda Nochlin, en collaboration Ann Sutherland, présentait sur ce point une exposition pionnière, « Women Artists, 1550-1950 », qui tentait de cerner un héritage matériel et culturel spécifique. Non sans débats, cette exposition a favorisé un champ historiographique dédié à l’étude des œuvres de création féminine. Quelle est aujourd’hui l’actualité de ce sujet ? En partenariat avec l’INHA et l’Université Paris Est Marne-La-Vallée, le présent cycle de conférences s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche autour des collections du Louvre. Vendredi 24 janvier 2014 à 19h : Le Musée à moitié vide : vision, invisibilité et inscription de la différence parmi les « vieilles maîtresses » de l’art, par Griselda Pollock, University of Leeds Informations pratiques : Tarifs : de 3€ (moins de 26 ans) à 6€
Renault Twingo et #LaVéritéSurLesFilles : (encore) une campagne sexiste. Bad ...
La nouvelle campagne Twingo met en scène Nora Hamzawi et Bérengère Krief (Capture Youtube). On va encore dire que je vois le mal partout, que je prends tout de travers, que je ne sais pas rire et que je manque d'autodérision. On va encore dire que je suis coincée du haut comme du bas, que je manque de second degré, bla bla bla. Il est toujours utile de rappeler qu'on peut rire de tout, à condition que ce soit de l'humour. À ma connaissance, la pub, ça sert juste à faire acheter, en aucun cas à faire rire pour faire acheter. Toujours les mêmes clichés sexistes sur la femme À force de ne voir que des représentations de femmes (ou de filles) toujours vénales (Schmidt en ce moment), qui dépensent sans compter – généralement les sous qu'elles n'ont pas – tandis que les hommes, eux, sérieux, font gaffe à leur porte-monnaie, vu que c'est eux qui offrent... Il est déjà assez pénible de n'avoir jamais aucun référent qui nous ressemble physiquement dans les médias. Une campagne publicitaire agaçante
Pour un féminisme matérialiste et queer
Ce texte fait suite à la communication proposée par l'auteure au sein de l’atelier « Matérialismes féministes » lors du colloque Penser l’émancipation (février 2014 à Nanterre). Il s'agit de présenter quelques apports théoriques de ce que certain-e-s ont appelé « le tournant matérialiste dans les études queer ». Sophie Noyé souhaite engager le débat sur les liens possibles entre théorie queer et féminisme matérialiste à partir de ces réflexions récentes dans les études queer. Introduction : Dépasser l’opposition entre féminismes matérialistes et théories et pratiques queer en France. Cet article se propose de faire une lecture critique et théorique du tournant matérialiste queer dans le but de dialoguer avec les analyses féministes matérialistes françaises. En France, nombreuses féministes, et en particulier des féministes matérialistes, assignent la pensée queer à une démarche « postmoderne et poststructuraliste » (voir Agone, 2010 ; Epstein, 2010). Conclusion Bibliographie. SALIH, Sara.
Tu sauras jamais....
Deux précisions :- J'ai déjà servi et je continuerai à servir de cobaye pour les étudiants en santé, par une bête question de principe donnant / donnant. Y compris en gynéco. Mais je ne voudrais pas imaginer qu'on puisse m'examiner à mon insu, et je me réserve le droit de refuser un examen. Ne pas faire aux autres ce que l'on ne voudrait pas pour soi-même...- Le Dr A, bien qu'anonymisé par le dessin, existe. C'est un excellent chirurgien ET un excellent soignant. Et tiens, allez chez notre amie Jaddo relire cette note et cette autre note.