'Hold-Up' : "A partir de faits, documentaire est bâti comme une vraie entreprise de désinformation". Le documentaire Hold-Up, sorti officiellement en ligne le 11 novembre, est autant contesté qu'il touche un très large public, soutenu notamment par Sophie Marceau ou le sénateur Les Républicains de Bourgogne Alain Houpert.
Il a été réalisé grâce à un financement participatif de près de 200 000 euros sur la plateforme Ulule, dont le PDG s'est longuement justifié, pour un objectif initial dix fois moindre. Mais pas seulement, détaille le directeur de production Nicolas Réoutsky, puisque la plateforme Tipeee a aussi été utilisée. Elle indique toutefois désormais un avertissement pour avoir "reçu un grand nombre de signalements à propos de potentielles fausses informations présentes sur cette page ou les contenus vers lesquels elle redirige". Avec Christophe Cossé, son co-réalisateur et producteur, le journaliste Pierre Barnérias entend dénoncer mensonges et manipulations autour de la pandémie et va jusqu'à évoquer une conspiration mondiale, un plan "pour soumettre l'Humanité". Écouter 2 min. Fake news. La Presse à la Une - Action pédagogique.
« Décrypter la désinfo avec ma bibliothèque » « Décrypter la désinfo avec ma bibliothèque » est un programme de l’ADBU qui propose une analyse de la désinformation via une infographie, qui regroupe rappel de définitions, renvoi vers quelques sites utiles et fiables, outils gratuits accessibles en ligne face aux théories complotistes, rumeurs, fake news, deepfake qui se développent sur Internet.
Infographie : « Décrypter la désinfo avec ma bibliothèque » Un virus mal connu qui se diffuse très rapidement nous a plongé dans une crise sanitaire qui bouleverse nos vies en Europe depuis mars 2020. « La fausse information de la Gazette à Twitter » La Fabrique de l'information (4/4) : JE Lutte contre les fake news – quels défis pour l’information scientifique, les bibliothèques et les journalistes ?
Le 5 juin 2018, l’ADBU organisait en partenariat avec TheConversationFrance, La Croix, le CARISM et France Info une journée d’étude sur le thème de la lutte contre les fake news.
Cet événement a attiré près de 170 participants au profil varié : professionnels des bibliothèques, professeurs-documentalistes, sociologues, chercheurs, enseignants universitaires et du secondaire, journalistes. Cette journée a donné lieu à deux publications d’articles et à une visibilité chez nos partenaires The Conversation France, La Croix et France Info. Le jour même a été annoncée la publication de l’ouvrage gratuit et en ligne coordonné par Arnaud Mercier pour The Conversation France. Les manipulations de l'information rapport. Mécaniques du complotisme. Deepfake - La revue européenne des médias et du numérique.
Ce mot-valise, fusion de deep learning (apprentissage profond, technique d’intelligence artificielle) et fake (faux), désigne un contenu truqué et sciemment trompeur.
Un deepfake est un faux, quelle que soit la nature du contenu – vidéo, photo, audio ou texte –, conçu grâce à l’intelligence artificielle. Aux États-Unis, la manipulation malveillante d’images vidéo affecte déjà la sphère politique. Pour l’heure, les deepfakes les plus couramment diffusés sur internet sont des vidéos truquées dans lesquelles le visage et la voix d’une personne connue sont falsifiés, lui faisant dire ou faire ce qu’elle n’a jamais dit ou jamais fait. Le réalisme des images recomposées artificiellement fait d’un deepfake un instrument potentiellement efficace pour manipuler l’opinion. Les progrès de l’intelligence artificielle promettent la reproduction de plus en plus précise des caractéristiques propres aux humains. Un faux pourrait également servir à mieux communiquer. Sources : La « datapulation » ou la manipulation par les données - La revue européenne des médias et du numérique.
Interview de Claude Castelluccia – Propos recueillis par Françoise Laugée Vous êtes directeur de recherche à l’Inria, sur quels sujets travaille actuellement l’équipe appelée Privatics que vous dirigez ? L’équipe Privatics1 de l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) est localisée à Grenoble et à Lyon. Elle a pour objectif d’étudier les nouvelles menaces qui pèsent sur la vie privée introduites par la société de l’information et de concevoir des solutions préservant la vie privée.
Nous travaillons sur des sujets aussi divers que l’anonymisation des données, la protection de la vie privée dans l’internet des objets, l’analyse des systèmes de surveillance et de profilage ou la transparence des algorithmes et des systèmes. Le projet suit une approche multidisciplinaire. Pour ainsi dire, nous « payons », avec des informations qui relèvent de notre vie privée, l’accès à des services web personnalisés. Les dangers de ce profilage sont multiples. 1. 2. Nous retweetons plus facilement de fausses informations que des faits vérifiés.
Selon une étude publiée dans le journal Science, les fausses informations ont 70 % de chances de plus d’être retweetées que des faits avérés. 126 000 infos passées au crible Avec l’aide de six organisations de fact-checking, une équipe de chercheurs a analysé la portée de partage d’informations, avérées ou non, entre 2006 et 2017.
L’analyse montre notamment que les fausses nouvelles politiques se propagent plus rapidement que tous les autres types de nouvelles, comme les informations sur les catastrophes naturelles ou le terrorisme et connaissent évidemment un pic lors de campagnes électorales. Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences. De quoi les fake news sont-elles le nom ?
De beaucoup de choses, à en juger par l’impressionnante somme de discours qu’elles ont déjà suscités dans les médias, les réunions scientifiques et les espaces de discussion, en ligne ou en ville et ce, dans plusieurs pays. De fait, la problématique rassemble tous les attributs d’une véritable question de société, dont chacun s’empare avec son propre système de croyances et de compétences. Révélatrice d’impensés, creuset de controverses, miroir grossissant de luttes d’influence, elle déstabilise les certitudes et met en lumière des déplacements qu’on préférait ne pas voir. Comment combattre la désinformation. Aide Les ateliers conversationnels fonctionnent peu importe l'appareil que vous utilisez.
Faux remèdes et mauvais conseils de prévention du coronavirus : les vérifications de l'AFP. □ 6 conseils pour se protéger des fausses informations. 30 secondes avant d'y croire - Lutter contre la désinformation - Fighting fake news. 11 millions de fausses adresses dans Google Maps. Le site du Wall Street Journal a indiqué qu'actuellement, plus de 11 millions d'adresses non légitimes (fakes) étaient présentes sur Google Maps et que, chaque mois voyait la création de centaines de milliers d'autres.
Ces adresses seraient créées pour et par des entreprises bidons ou n'étant pas situées géographiquement à l'adresse indiquées, le tout par capturer des clics et des leads et donc, potentiellement, des clients. Les manipulations sont diverses et pleines d'imagination (hélas) : fausses adresses, faux noms ressemblant à celui de concurrents, modification des coordonnées (numéros de téléphone/adresse) des dits concurrents pour router l'internaute vers leur propres services, etc. Tout est bon dans le cochon ! La plateforme collaborative contre la désinformation - Hoaxbuster.
Incendies en Australie : vraies ou fausses images ? Depuis septembre, une partie de l'Australie est ravagée par les flammes.
Sénat Infox. Hellink - Le jeu indépendant sur les fake news et l'esprit critique ! Vaccin, les rumeurs ne meurent jamais.