Vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes - Chiffres-clés 2019. Inégalités femmes-hommes : ça commence dès l’enfance. Les inégalités constatées dans la société entre les femmes et les hommes se manifestent dès l’enfance : les éléments recueillis par l’UNICEF France dans le cadre de sa consultation nationale des 6-18 ans montrent que les filles sont plus touchées que les garçons pour de nombreuses privations.
Elles sont par exemple moins favorisées dans l’accès au savoir, à la santé, aux relations sociales et aux loisirs (deux tiers des jeunes pratiquant une activité de loisir subventionnée sont des garçons). Les discriminations qu’elles subissent adultes émergent en fait alors qu’elles sont très jeunes. >>> Inégalités filles-garçons : qu'en pensent les enfants ? Des inégalités dans tous les espaces Une fille reçoit plus qu’un garçon des injonctions sur sa tenue vestimentaire. À l’école, le constat est similaire : dans la cour de récréation, ce sont les jeux des garçons qui occupent le plus de place. L’école, un espace favorable aux filles Le sentiment d’inégalité est répandu chez 45% des filles. Droit des femmes et discriminations envers les femmes. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Alors, pourquoi parler plus spécifiquement des droits des femmes ? Parce que, contrairement aux engagements pris, aucun État n’a encore complètement traduit dans les faits ni la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ni la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes ni encore la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (dite "Convention d’Istanbul").
Aussi, s’appuyant sur ces textes essentiels, Amnesty International s’est engagée à soutenir la lutte des femmes pour leurs droits fondamentaux dans le monde entier. Fallait demander : une BD sur la charge mentale. Merci pour cet avis qui a l’air éclairé. Je voudrais éviter de rentrer dans des généralités et des stéréotypes. J’imagine qui il a de tout. Donc je ne parlerais que de mon cas (qui n’est sûrement pas représentatif) qui se trouve à la limite du « tu ne m’a pas demandé », « du laisse moi faire », et du « non on ne fais pas comme ça ». Sans égalité de genre, pas de “Paix Verte” Les inégalités de genre, tout comme le changement climatique, ne sont pas une fatalité : elles sont maintenues par les mauvais choix que de trop nombreux hommes [1] font dans leur vie quotidienne.
Les femmes [2] ne sont pas les seules à être affectées et piégées par le problème du patriarcat : les filles et les personnes non binaires, mais aussi de nombreux hommes et garçons, le sont également. Guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe. Cybersexisme chez les 12-15 ans. Sexisme dans la publicité : la data montre que rien n'a changé. Publicis, Google, Alibaba et une dizaine de grands groupes viennent d’annoncer le lancement d’« Unstereotype Alliance », initiative d'une ampleur inédite visant à lutter contre les stéréotypes dans la pub.
Dans le même temps, le Geena Davis Institute, spécialiste de la représentation du genre dans les médias, a obtenu grâce à la data-science et au machine learning une analyse approfondie de 10 ans de représentation de la femme dans la publicité. Temps de présence, temps de parole, âge, tenues, qualités associées au personnage (humour, intelligence)...
Tout a été passé à la loupe. À quand une fête des mères qui n'offrira pas, comme le 28 mai dernier - et comme chaque année d'ailleurs -, son festival de pubs sexistes ? En recommandant fers à repasser, aspirateurs et manucures comme idées de cadeau ? L'ARPP avait reçu des dizaines de plaintes pour dénoncer l'image d'une « femme offerte, de soumission, de sexisme ou encore de culture du viol ». En une, le "Time" honore 100 femmes qui ont marqué l’histoire - Madame Figaro. Chaque année, le Time met à l’honneur une personnalité en couverture de sa célèbre édition «Person of The Year».
Mark Zukerberg, le pape François, Donald Trump… : jusqu’à présent, la plupart des personnes sélectionnées ont été des hommes. Pendant 72 ans, le magazine américain honorait même ces individus sous l'appellation «Men of The year», laissant peu de doutes sur le sexe de la plupart des personnes désignées. Ainsi, depuis la création du journal en 1923, seulement onze femmes ont été distinguées. Parmi lesquelles Wallis Simpson, l’épouse américaine du prince Édouard (contraint d’abdiquer du trône britannique en 1936 pour se marier avec celle qu’il aime), Angela Merkel ou encore Greta Thunberg. En vidéo, les femmes les plus puissantes de 2019 100 ans que les Américaines votent Pour mettre en lumière ces femmes qui ont fait l'Histoire, mais en ont été éclipsées, le Time Magazine a décidé de créer et imprimer 89 Unes de «Women of The Year» supplémentaires.