Italie: Renzi présente des mesures coup de poing. «On n'a jamais vu un ensemble de réformes aussi imposant», a estimé M.
Renzi, 39 ans, devant une foule de journalistes venus connaître les premières mesures concrètes du plus jeune dirigeant de l'Union européenne, qui a pris ses fonctions il y a deux semaines. Il s'est d'abord félicité de l'adoption le matin même par la Chambre des députés d'une réforme de la loi électorale. «C'est un tournant politique: il n'y aura plus de gouvernements de grande coalition (gauche-droite comme l'actuel, ndlr), les gouvernements dureront cinq ans et il n'y aura plus de chantage des micro-partis».
Cette réforme -- la première sur cinq prévues dans les 100 premiers jours de gouvernement -- prévoit une prime assurant la majorité à la Chambre à tout parti ou coalition dépassant les 37% des suffrages. M. Fin de partie pour Berlusconi. Coalition en Allemagne : la base du SPD tient la clé. L’accord de coalition conclu hier à Berlin entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et le Parti social-démocrate (SPD) marque un virage à gauche par rapport à la politique libérale du précédent gouvernement d’Angela Merkel.
En Turquie, un «tournant démocratique» en trompe‑l'œil. Ce devait être un «tournant» pour la démocratisation de la Turquie.
Il était annoncé depuis des jours par les porte-parole et les médias proches de l’AKP, le mouvement islamo-conservateur au pouvoir depuis novembre 2002. «Aujourd’hui notre pays, notre nation, fait l’expérience d’un moment historique et nous sommes en train de faire des pas pour rendre la Turquie encore plus grande», martelait dans sa rhétorique enflammée le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan en présentant lundi en grande pompe devant son gouvernement ce «paquet démocratique»tant attendu sur les libertés et les droits des minorités.
Mais les résultats sont bien loin des attentes, comme le soulignent depuis quarante-huit heures les éditorialistes de ce qui reste de la presse indépendante et les ténors de l’opposition. Le SPD, un passé honorable, un futur incertain en Allemagne. - Les deux anciens chanceliers Helmut Schmidt et Gerhard Schroeder lors des célébrations pour le 150e du SPD, le 23 mai. REUTERS//Kay Nietfeld/Pool - F rançois Hollande y était, pas mécontent de montrer sa proximité avec ses «camarades» sociaux-démocrates allemands qui espèrent quitter l’opposition après les élections législatives du 23 septembre. Mais il y avait aussi Angela Merkel, la chancelière présidente de l’Union chrétienne-démocrate. Rubygate: six ans de prison requis contre Berlusconi. La procureure Ilda Boccassini a demandé une «peine de base de cinq ans» pour le premier chef d'accusation -M.
Berlusconi, alors premier ministre, aurait utilisé sa position pour faire libérer la jeune Ruby interpellée à Milan pour un larcin-, «aggravée d'un an» pour avoir rémunéré les prestations sexuelles de cette mineure, un délit en Italie. À Schöneweide, dans le nid berlinois des néonazis. Ce quartier de la capitale allemande est gangrené par les nostalgiques du Führer.
Correspondant à Berlin Les habitants de Schöneweide, quartier déshérité de l'ex-Berlin-Est où les néonazis ont fait leur nid, ont reçu des renforts. Quelque 3.000 manifestants, tenant des pancartes montrant un Playmobil affublé d'une moustache à la Hitler barré d'un sens interdit, défilent sous les fenêtres des militants d'extrême droite en cette veille de 1er Mai.
Mort de l'ex-chef du gouvernement italien Giulio Andreotti. Giulio Andreotti, sept fois président du Conseil et figure emblématique de l’ex-Démocratie chrétienne, est décédé lundi à l’âge de 94 ans, après avoir été l’un des piliers et symboles de la vie politique de la péninsule pendant plus de 60 ans.
Né le 14 janvier 1919 à Rome, Andreotti était entré au Parlement en 1946, à l’occasion de l’Assemblée constituante, pour ne plus jamais le quitter. Sept fois président du conseil entre 1972 et 1992 et 21 fois ministre : huit fois ministre de l'Intérieur, cinq fois minsitre des Affaires étrangères, trois fois ministre des Affaires économiques, deux fois ministre des Finances, ministre de l'Industrie, ministre du Trésor, ministre de la Culture (par intérim), ministre de la Politique communautaire. Insight: Why did Cypriot banks keep buying Greek bonds? Les Verts allemands se lancent dans la bataille électorale. Réunis en congrès ce week-end à Berlin afin de peaufiner leur programme politique, les Verts allemands s'apprêtent à s'engager au côté du Parti social-démocrate (SPD) dans la course aux élections fédérales, qui auront lieu le 22 septembre prochain.
Invité au congrès des Verts samedi après-midi, Sigmar Gabriel, le président du SPD, n'a eu de cesse d'envoyer des signaux positifs à l'égard des Verts, qu'il a décrit comme «un parti spécial, qui a influencé et amélioré la société et la politique d'une façon décisive», rapporte le quotidien de gauche Die Tageszeitung. Tout en affirmant sa volonté de former, en cas de victoire commune aux élections, une coalition rouge-verte avec le parti écologiste, Sigmar Gabriel a tout de même tenu à rappeler que le SPD et les Verts ne sont pas des «partis frères», qu'ils ont chacun leurs propres racines et doivent en être fiers.
Mais assuré que leur combat était bien le même: «Nous voulons changer ensemble la direction qu'a prise notre pays». publicité.