Par le terme «médias», on entend tous les moyens d’information, de communication, de divertissement, d’influence, de réseautage, d’enseignement et d’apprentissage, d’organisation du quotidien, etc., autrement dit, non seulement les médias de masse traditionnels (livres, journaux, cinéma, radio, télévision), mais aussi les médias numériques (Internet, réseaux sociaux, applications de communication, agents conversationnels, dispositifs de réalité virtuelle ou augmentée, jeux informatiques, etc.).
L'éducation aux médias est une démarche formative qui vise à apprendre au citoyen à « être un spectateur actif, un explorateur autonome et un acteur de la communication médiatique ».
Cette démarche l'invite également à « utiliser l'image audiovisuelle comme une technologie de l'intelligence ».
« Depuis les réseaux sociaux et l'expansion d'internet, nos sociétés post-modernes sont entrées dans une nouvelle ère : nous sommes tous des producteurs de médias et de communications réticulaires, nous sommes tous émetteurs et récepteurs en permanence. » Laurence Corroy
« En France, nous sommes environnés par une pensée défaitiste et pessimiste, mais les médias permettent aussi aux jeunes de s'exprimer, de se responsabiliser et de s'autonomiser, en acquérant un public [...] "Oui" aux médias, s'ils sont bien contextualisés. » Laurence Corroy
« Les médias perturbent le jeu, nous avons peur d'être dépossédés de l'instruction des jeunes et qu'il y ait une instance non maîtrisée d'un pouvoir fantasmé, sur le public. Nous nous méfions de plus en plus violemment à mesure que les médias entrent dans les familles [...]Les enfants vont avoir du mal à exprimer ce qu'ils ont vu de choquant, surtout s'ils n'y étaient pas autorisés. Les images peuvent donc s'enkyster et résonner pendant très longtemps. Il faut absolument dialoguer et anticiper ce qui peut être vu. Le non-dit, c'est le danger. [...] Le langage nous permet de prendre de la distance avec les images.
Esprit critique et éducation aux médias : exemples pour les enfants et adolescents (utiles aussi pour les adultes) L’esprit critique est reconnu comme l’une des compétences clés du XXIe siècle par l’OCDE.
Depuis cette reconnaissance, la notion d’« esprit critique » est portée aux nues par les éducateurs et par les politiques. Pourtant, cette notion reste difficile à définir et une éducation à l’esprit critique reste marginale, parce qu’elle n’entre pas dans les programmes et quotas horaires mais également parce que les enseignants se trouvent parfois démunis. Dans leur livre Des têtes bien faites (Presses Universitaires de France), un collectif de chercheurs en psychologie et en sciences s’efforce de définir l’esprit critique et donne des pistes pour une éducation à l’esprit critique. Ils y rappellent que l’esprit critique est défini selon deux dimensions : l’habilité : la capacité à utiliser les outils de la pensée critique,la disposition :la propension à utiliser spontanément la pensée rationnelle.
La pensée critique est multidimensionnelle. L’interprétation L’analyse L’évaluation. Éducation à l'esprit critique : connaître les biais cognitifs pour aiguiser l'esprit critique (enfants et adultes) Crédit illustration : freepik.com L’esprit critique ne peut s’exercer qu’en étant bien conscient des biais cognitifs qui affectent nos jugements et nos décisions et qui peuvent donner de « bonnes raisons » pour des peurs infondées, les peurs faisant le lit des croyances et des résistances aux informations scientifiques.
Il est possible d’aiguiser l’esprit critique des enfants et des adolescents en leur présentant les principaux biais cognitifs qui affaiblissent l’esprit critique (les leurs mais aussi ceux des adultes). Comme ces biais cognitifs sont des raccourcis de la pensée auxquels il est difficile d’échapper, il est indispensable de les connaître pour pouvoir (tenter de) les déjouer. On peut citer quelques biais cognitifs parmi les plus fréquents pour une éducation à l’esprit critique : Cette liste des biais cognitifs (non exhaustive) peut déjà être un support utile pour passer des informations à la moulinette afin d’exercer l’esprit critique.
Krivine insiste donc sur l’importance : Consultation Medias et citoyens : les résultats. Du 4 novembre 2019 au 3 février 2020, bluenove a organisé, en partenariat avec 20 Minutes, La Croix, le groupe EBRA, franceinfo, France Médias Monde, le groupe France Télévisions, Ouest France, Le Parisien, le groupe Radio France, le groupe TF1 La Voix du Nord, et l’acteur technologique Google News Initiative, une grande consultation citoyenne destinée à restaurer la confiance dans les médias.
Lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes étaient invités à parler, débattre, réagir et proposer des pistes de solutions. Durant trois mois, mediasetcitoyens.com a réuni 32 500 visiteurs et comptabilisé 13 200 contributions. Tout au long de la consultation, des journalistes des médias partenaires ont échangé avec les citoyens afin de répondre à leurs questions, les éclairer sur leurs attentes, via la plateforme en ligne mais également sur leurs antennes ainsi qu’à l’occasion d’ateliers présentiels.
Consulter la synthèse A propos de bluenove. Médias & Citoyens. Compétences médiatiques : conseils pour utiliser les médias numériques en toute sécurité. La fiabilité des médias [Le Vortex] Éducation aux médias. L’éducation aux médias vise à développer les connaissances et les compétences des individus pour leur permettre d’utiliser avec discernement les médias de manière critique et créative tant dans la vie quotidienne que professionnelle.
Par le terme «médias», on entend tous les moyens d’information, de communication, de divertissement, d’influence, de réseautage, d’enseignement et d’apprentissage, d’organisation du quotidien, etc., autrement dit, non seulement les médias de masse traditionnels (livres, journaux, cinéma, radio, télévision), mais aussi les médias numériques (Internet, réseaux sociaux, applications de communication, agents conversationnels, dispositifs de réalité virtuelle ou augmentée, jeux informatiques, etc.)[1].
L'éducation aux médias est une démarche formative qui vise à apprendre au citoyen à « être un spectateur actif, un explorateur autonome et un acteur de la communication médiatique »[réf. nécessaire]. Concept et mise en œuvre[modifier | modifier le code] Sociologie des médias. La sociologie des médias est la branche de la sociologie consacrée à l'étude des médias, leur histoire, leur influence (notamment dans le champ de la politique et celui de l'économie), tant par ce qu'ils véhiculent (contenus) que via le moyen (médium) utilisé.
Histoire[modifier | modifier le code] La sociologie des médias est une branche majeure de la sociologie, qui est elle-même une « science humaine », c'est-à-dire une manière de voir le monde issue de la philosophie mais s'assignant la mission d'analyser de manière rigoureuse (depuis les faits) les liens d'interrelation entre les individus et les groupes.
Principal vecteur de la sociologie des médias, la critique des médias (avec laquelle elle est souvent confondue) est apparue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les médias ont diversifié leurs supports et que la radio puis la télévision se sont implantées dans les foyers puis ont été considérées comme des mass média. Approche théorique[modifier | modifier le code] Critique des médias. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La critique des médias (presse écrite, télévision, radio et Internet) est un concept aux formes multiples dont la définition ne fait pas consensus. Au sens large, toute analyse ou commentaire portant sur le fonctionnement industriel des médias, sur la sociologie des journalistes ou encore sur le traitement de l'information entre dans le champ de la critique des médias. La critique des médias français est généralement effectuée selon des angles d'attaque très divers par trois corps sociaux distincts : les journalistes eux-mêmes, les hommes politiques et enfin la société civile (intellectuels, universitaires ou encore associations). La critique des médias est un sujet polémique. Le concept prétend à une généralisation alors qu'il peut être argué qu'il n'existe pas une critique mais une multitude de critiques ou encore que le pluralisme des médias empêche toute critique généralisatrice à l'encontre des médias.
Le journaliste l’ignore, mais les mots ont un sens. Temps de lecture: 10 min La Langue des médias est un essai stimulant qui s’attaque résolument au quatrième pouvoir en analysant ce qui fait sa force et sa faiblesse: le verbe.
Le langage des journalistes y est disséqué avec précision. Chercheuse associée à la Sorbonne, son auteure, Ingrid Riocreux, s’intéresse d’abord aux mots, à leur contextualisation ainsi qu’à l’énoncé, à la prononciation et aux fautes. Le correcteur qui sommeille chez tout auditeur lui saura gré d’avoir relevé (sa cible préférée est France Info) des «gouvernomon», «Ôrope» et «cor d’heure», sans oublier le «pople palestinien» et le délicieux «rrocourr rrochté». Certaines fois, cette prononciation hasardeuse induit d’admirables lapsus: ainsi, après le référendum sur l’Indépendance de l’Ecosse, on entend que «David Cameron s’est adressé aux cons du oui» (camp). «On se dirige vers un forfait de Mamadou Sakho.» Désormais, une manif ne se disperse plus mais se disloque. Des convictions en forme d’évidence Le camp du bien. Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées.
Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale.
Une vieille question de psychologie sociale Cette impasse démocratique, remarquent les chercheurs, est loin d’être une invention du Net. Par ailleurs, la recherche n’a pas attendu l’âge d’or de la collecte de données sur Internet pour tenter des approches quantitatives. Les shitstorms : la vague d’indignation digitale. Chaque shitstorm compte un élément déclencheur qu’il est possible de retracer.
Dans le cadre d’une entreprise, cela peut être à titre d’exemple des activités ou pratiques qui portent à controverse, des maladresses dans la communication ou des erreurs, des malentendus ou encore des promesses non tenues. Bien souvent, les shitstorms cristallisent le mécontentement de la clientèle ou sont liés au non-respect d’un système de valeurs qui unit la clientèle. Ce cataclysme de communication débute souvent par quelques commentaires seulement. Les utilisateurs s’expriment sur les canaux de communication pour exercer une critique ou démontrer l’ampleur du pouvoir des consommateurs.
Le profil de l’entreprise devient alors très rapidement le bouc émissaire digital. Les shitstorms prennent un écho encore plus redoutable lorsqu’ils sont relayés par la presse. Discours médiatiques. L'art de la narration. Sociologie des réseaux sociaux. Médias numériques. Hyperconnectivité. Science et médias. Désinformation.
Esprit critique. Éducation. Déradicalisation. Apprentissage chez l'ado. Civic Tech.
Podcasts. L’Histoire est-elle manipulée par les médias ?