Télétravail : quels effets sur la productivité ? Le recours au télétravail s’est accru soudainement et massivement au printemps 2020 à l’occasion des mesures sanitaires prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Dans de nombreux pays, cette nécessité a levé des freins à la fois culturels, techniques et parfois réglementaires, liés à cette pratique. En France, plus du quart des travailleurs ont été concernés alors qu’ils étaient moins de 3% à travailler à domicile au moins un jour par semaine en 2017 selon la DARES. Des études qualitatives menées auprès des entreprises et des salariés suggèrent qu’une fois les mesures de confinement complétement et définitivement abandonnées, il est probable que l’on revienne à un niveau supérieur à celui d’avant crise. Des effets contrastés sur la productivité Les évaluations disponibles des effets du télétravail sur la productivité aboutissent à des résultats contrastés. Plusieurs mécanismes en jeu pour expliquer les effets positifs. Covid-19 : quels sont les avantages et les inconvénients du télétravail ? Info Coronavirus COVID-19 - Retour au travail. Tant que la crise sera là, l’État continuera de protéger toutes les professions victimes de ce virus, et d’adapter ses mesures d’aides.
C’est l’objet de l’opération France Relance, un plan de 100 milliards d’euros dévoilé le 3 septembre par le Premier ministre. L’ensemble des mesures mises en place sont disponibles sur le site dédié : Renseignez-vous régulièrement sur les différentes mesures pour voir celles qui vous concernent. Le numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté est effectif depuis le lundi 2 novembre 2020 : 0806 000 245.
Santé et protection des salariés : la priorité L’État accompagne les employeurs, les salariés et leurs représentants sur les modalités d'organisation du travail en période de crise sanitaire. Quand le télétravail s’installe dans la durée : les bonnes habitudes à adopter. Occasionnel avant le confinement, le télétravail est devenu le lot quotidien d’un quart des salariés français confinés.
Autant de postes de travail bancals, bricolés, improvisés, partagés, envahis ou occupés par un tiers qui vont souvent rester d’actualité après le 11 mai, malgré le déconfinement progressif annoncé. Un détour par Twitter permet de cerner en un clin d’œil plusieurs des désagréments du télétravail : manque d’un espace de travail à soi (« Je travaille sur la table du salon, au moins je sais où sont mes enfants »), disparition de la frontière vie pro/vie perso (« J’en peux plus de mon bureau, j’ai envie de le peindre en noir pour ne plus le voir ») ou encore station de travail inconfortable (« Après sept semaines de télétravail, il apparaît clairement que ma chaise est pourrie, et j’ai le dos en compote »). Malgré ces ombres au tableau, le télétravail est plébiscité par 62 % des Français, qui aimeraient l’adopter postconfinement (étude Deskeo, avril 2020).
Coronavirus : le télétravail, nouvel idéal ? « J’ai appelé mon directeur à 8 heures.
On a créé un Skype et on partage le même bureau. J’appuie sur un bouton, il voit ce que je vois », raconte Elise Geinet, responsable commerciale installée à Bordeaux dans sa cuisine, « car la pièce est grande ». Le télétravail était le quotidien d’Elise avant le Covid-19, il l’est pendant et le sera probablement après. Le ministère du travail a estimé à 30 % (7 millions de personnes) la part de la population active susceptible de travailler à distance – davantage dans les grandes entreprises que dans les petites. Fin mars, un salarié sur 4 était en télétravail, selon une enquête de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).
Le premier atout de cette expérience hors norme est d’avoir mis en place ce qui semblait irréalisable. Coronavirus (Covid-19) : Les dérogations aux règles de la durée du travail et des congés payés précisées. L’article 11 de la loi 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a autorisé le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures permettant notamment à l’employeur d’imposer la prise de congés payés ou de jours de repos et, pour les entreprises des secteurs « particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation et à la continuité de la vie économique et sociale », de déroger aux règles d'ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, ainsi qu’au repos hebdomadaire et au repos dominical.
L’ordonnance 2020-323 du 25 mars 2020 est entrée en vigueur immédiatement, soit le 26 mars 2020 (Ord. art. 8). Elle doit faire l’objet d’un projet de loi de ratification. Congés payés L’article 1er de l'ordonnance 2020-323 du 25 mars 2020 déroge temporairement aux dispositions légales et conventionnelles en matière de congés afin de tenir compte de la propagation du Covid-19 et de ses conséquences économiques, financières et sociales. Coronavirus : le télétravail, nouvel idéal ?