Dans les smartphones des collégiens. Vaulx-en-Velin- Scènes de torture, débats enflammés sur le blasphème, obsession pour la répression de la minorité ouïghoure en Chine : en passant presque trois mois avec des collégiens français, je ne pensais pas découvrir de telles choses dans leurs smartphones sur leurs pratiques informationnelles.
Et être si loin d’eux. Avec ma consoeur du journal Le Monde, Delphine Roucaute, nous avons effectué cette année “une résidence” au sein du collège Henri Barbusse de Vaulx-en-Velin, une zone d’éducation prioritaire près de Lyon, dans le sud-est de la France. Deux heures par semaine, soit 118 heures de rencontres et ateliers avec quelque 275 élèves, surtout des jeunes âgés de 14-15 ans.
(AFP/ Jeff Pachoud) Début décembre : première rencontre avec les classes. Une élève, à contre-courant, me marque. Nous n’avons jamais entendu parler de ces vidéos. Sans titre. Second volet de la grande enquête « École et citoyenneté » menée par le Cnesco, l’étude montre un fort intérêt des jeunes pour l’actualité en France, qui augmente entre la 3e et la terminale.
La source d’information la plus souvent citée et la plus fiable selon les élèves est leur entourage, devant l’ensemble des médias. En seconde position, la télévision est le seul média « traditionnel » à résister à la poussée des « nouveaux » médias (réseaux sociaux, journaux en ligne). Pour autant, les élèves font nettement plus confiance aux informations issues des médias « traditionnels » (télévision, radio, journaux papier) qu’à celles issues des réseaux sociaux ou des vidéos en ligne, et se distinguent ainsi de leurs pairs européens. Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook. Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet.
Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). Cnesco : cmt les jeunes s'informent. Enfin, si la confiance est globalement élevée, l’enquête met en évidence que les élèves ont développé un regard critique vis-à-vis des.
En 2019, une autre éducation aux médias est possible - L'Obs des Médias. En 2019, une autre éducation aux médias est possible « Personne n’est l’éducateur de quiconque, personne ne s’éduque lui-même, seuls les hommes s’éduquent ensemble, par l’intermédiaire du monde. 15 25 ans et YouTubers de sciences Ipsos Lecture Jeunesse version texte 1.
Sans titre. L’info sur Instagram : l’image plus forte que les mots ? Twitter, Facebook, Snapchat… il est aujourd’hui compliqué pour un média, qu’il soit écrit ou télévisé, de se passer des réseaux sociaux.
Il y a encore quelques réfractaires, et certains titres de presse font le strict minimum, en mettant uniquement en avant les gros titres de leurs numéros à paraître. Le développement d’un média sur les réseaux sociaux est souvent très lié à la vie de son pendant numérique : promotion, retour auprès des lecteurs/auditeurs/téléspectateurs. En somme, des outils multifonctions. Mais certaines plateformes, offrent la possibilité de publier un contenu inédit comme Twitter avec les threads. Les JT pour enfants, un désamour français ? À la télévision française, l’information est un rendez-vous important.
Pour preuve, le journal de 20h, institutionnalisé par l’ORTF, est devenu une sorte de grand-messe qui accompagne encore de nombreux Français durant leur repas du soir. Le rendez-vous de TF1 est même le plus regardé d’Europe (même si les audiences sont bien plus basses qu’il n’y a dix ans), et chaque chaîne ou presque propose son rendez-vous d’information. Originalité supplémentaire : la France compte cinq chaînes d’informations en continu — cas rare en Europe. L’info partout, donc, mais pour tous, aussi bien adultes qu’enfants ? « Les pratiques numériques ne peuvent pas se réduire à l’utilisation des outils » Comment en êtes-vous venue à la sociologie des usages des technologies de l’information et de la communication (TIC), dont vous êtes une des pionnières en France ?
Josiane Jouët : Cela s’est concrétisé au Centre national d'études des télécommunications (Cnet) où j’ai été chercheuse de 1984 à 1994, précisément dans le département des usages sociaux des télécommunications (UST), fondé en 1982, par Patrice Flichy. Nous avions déjà travaillé ensemble auparavant au département de la Recherche prospective de l'INA (Institut national de l’audiovisuel). Mais pour arriver là, il faut revenir sur mon parcours. J’ai fait mes études à Sciences Po : j’aurais pu être politologue, mais comme j’éprouvais déjà un grand intérêt pour la sociologie, j'ai ensuite présenté une thèse sur la sociologie du journalisme, La Fonction de journaliste, en 1972, sous la direction de Jean Cazeneuve à l’université Paris-Descartes.
[A.P.D.E.N. - Congres 2015] Dans une ère du numérique, la culture de l’information est devenue un enjeu sociétal majeur, clé des développements politique, économique et culturel.
Pourquoi les collégiens préfèrent-ils Snapchat et ses messages fantômes ? Depuis le 3 août 2018, les téléphones portables sont interdits dans les établissements scolaires.
Cnesco Medias février 2019 : Education aux médias : Comment les élèves s'informent-ils ? De l’Insta story au journalisme : enseigner les bases aux adolescents. Des élèves éditent sur Instagram (avec second degré) un article titré: « Discrimination : le racisme vise en premier les noirs et les musulmans».
Des lycéens d’un établissement en Suisse romande ont expérimenté la pratique du journalisme sur un réseau social qu’ils connaissent bien : Instagram. Récit d’un atelier pratique d’éducation aux médias. Comment faire découvrir les bases du métier de journaliste à des jeunes de 17 et 18 sans les ennuyer ? Utiliser un outil qui leur parle : les réseaux sociaux, et en particulier Instagram. De l’Insta story au journalisme : enseigner les bases aux adolescents. Ep07 La desinformation - (pourquoi autant de trucs faux sur Internet) Infographie barometre num 2019. Bruno Devauchelle : Où en est-on du BYOD ? C'est au début des années 2000 que les téléphones mobiles vont commencer à élargir leurs fonctionnalités pour intégrer les fonctions offertes par les PDA (assistants personnels numériques) et ainsi accéder aux mêmes services par téléphone (3g 4g etc.) et par wifi.
L'apparition de l'iPhone sur le marché en 2007 donne le signal de départ d'un mouvement qui va très rapidement transformer le paysage numérique global. La concurrence s'est très vite déployée et Apple a fini par passer derrière ses concurrents après avoir été dominant. Mais ce qui importe ici c'est la généralisation d'un objet technique aux fonctionnalités désormais relativement stabilisées et surtout son accueil positif par la totalité de la population, comme en attestent les enquêtes multiples disponibles.
L'émergence du BYOD en éducation C'est surtout la diffusion des smartphones auprès des jeunes (de 12 à 25 ans en particulier) qui a amené à de nombreux propos, articles, études entre 2014 et aujourd'hui. L'usage du smartphone et des réseaux sociaux chez les adolescents en 2018. L’usage des appareils mobiles et des plateformes sociales chez les adolescents provoque chez certains parents doutes et préoccupation. C’est pour cette première raison que l’institut Common Sense a mené une étude auprès de milliers d’adolescents entre 13 et 17 ans pour connaître leurs habitudes, leurs usages et leurs comportements sur leur mobile et les réseaux sociaux. La « génération iPhone » est-elle si différente des précédentes ?
Elle les appelle « génération iGen » : nés à partir de 1995, « ils ont grandi avec les téléphones portables, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet.» Jean M. Twenge leur a consacré une vaste recherche et un essai paru l’été dernier aux Etats-Unis. Nous en avions déjà parlé sur Usbek & Rica, en nous faisant l’écho de sa thèse : les smartphones ont rendu les ados immatures et déprimés. Rien de moins ! La parution de la traduction française* de l'essai en version augmentée (d’une post-face de Serge Tisseron, notamment) nous a fait replonger dans ces questions encore largement insolubles. Si vous avez, comme nous, tendance à vous perdre dans les définitions des générations, c’est le moment d’en apprendre une nouvelle.
Bref, cette iGen, nous dit Jean M. Beaucoup de points sur le i Cette singularité est décortiquée, sujet par sujet, chapitre par chapitre. Le collège et les pratiques numériques des adolescents. Dans ce dossier centré sur l’école, il ne faut pas oublier l’importance de la dimension territoriale. En matière de numérique, elle aide à comprendre comment se tissent les usages des adolescents et les conduites des parents. C’est aussi par le territoire que peut passer la réduction des inégalités, si la volonté politique s’y emploie.