Allemagne : Armé et « dangereux », un homme de 31 ans recherché dans la Forêt Noire. En Allemagne, un important dispositif policier a été déployé ce lundi, pour la deuxième journée consécutive, afin de retrouver un fugitif en treillis caché dans la Forêt Noire et armé jusqu’aux dents. « Restez chez vous et ne prenez pas d’auto-stoppeur avec vous », a mis en garde la police locale d’Oppenau, dans le sud-ouest du pays, où les faits ont débuté dimanche matin.
Les autorités ont diffusé une photo du fugitif, un sans domicile fixe armé d’un arc, de flèches, d’un couteau et d’une ou plusieurs armes à feu. Weiterhin Ausnahmezustand in #Oppenau. Helikopter kreist auch um 23 Uhr noch über derStadt. Anwohner berichten, dass Yves Rausch häufig mit dieser Tarnuniform zu sehen war. Des policiers mis en échec Yves Rausch, 31 ans, y apparaît crâne rasé et petite barbiche. Alertée par un témoin, une patrouille a tenté de l’appréhender dimanche dans un abri de fortune où il avait été aperçu. Les jardins d’enfants fermés « Toute personne qui rencontre le suspect doit rester à l’écart. Sauvons les Riches devant la banque HSBC ! Lemediapourtous. Critique/Création 32 – Sylvain Creuzevault et François Tanguy. Jacques Rancière : « La ZAD n’est pas le paysage de notre temps, plutôt un pa... Aussi remarquable que passionnant : tels sont les deux termes qui viennent immanquablement qualifier le nouvel essai de Jacques Rancière, Le Temps du paysage qui vient de paraître à La Fabrique.
A la croisée des 18e et 19e siècles, Le Temps du paysage identifie et cristallise ce moment dans l’histoire au cœur duquel le paysage ne renvoie plus à une simple question d’aménagement mais vient profondément affecter les sens et les critères de la beauté et de l’art. Ce moment de bascule dans la conception de la nature ne manque pas de faire plus largement écho à notre temps en nous posant la question de l’écologie. Autant de raisons pour Diacritik de rencontrer le philosophe et de l’interroger le temps d’un grand entretien sur son essai, sur sa méthode sans oublier l’écologie, la ZAD et le bac blanquer. Ma première question voudrait porter sur les origines de votre stimulant nouvel essai, Le Temps du paysage. Pour moi cette démonstration n’était pas à faire. Contre-histoire, oui. Dans "Photo" Les tupamaros en Uruguay (1965-2010). De la guérilla à la politique légitime ... Résumé : En Novembre 2009, le peuple uruguayen a élu comme Président le leader iconoclaste José Mujica, ex-guérillero du Mouvement de Libération Nationale-Tupamaros et otage du régime militaire pendant plus de dix ans (1973-1984).
La victoire de celui qui est longtemps resté un électron libre du Front Ample (FA) est le fruit d'un long processus de rénovation programmatique et idéologique entrepris au lendemain de la dictature. Mouvement de guérilla urbain particulièrement actif dans les années 70, le MLN-Tupamaros a réussi sa mue politique sans pour autant perdre les principes de justice et de transformation sociale qui ont animé sa fondation.
Le triomphe électoral d'un ex-mouvement guérillero demeure une consécration politique rare en Amérique Latine. Fondé en février 1966, Le MLN-Tupamaros est contemporain de ces différents mouvements guérilleros. Comme eux, il a entrepris des actions violentes, tempérées néanmoins par la ruse et des stratégies de commandos soigneusement planifiées. Quelle différence entre le système actuel et le système féodal. Au Moyen-âge, il suffisait aux seigneurs de posséder des terres, acquises par la force ou pas, pour y faire travailler des serfs, contre une rente qui pouvait prendre plusieurs formes : corvées, taille, cens, champart...
Depuis le XIXème siècle, les seigneurs existent toujours, mais ils ont pris une nouvelle apparence. Il n'est plus question de conquérir des terres par la guerre, mais de posséder de l'immobilier et des actions de sociétés grâce à la création monétaire. Contrairement à une croyance populaire, ces nouveaux seigneurs ne possèdent pas leur richesse grâce à leur épargne, mais grâce au crédit qui permet de créer de l'argent à partir de rien. Une fois créé, cet argent permet d'acquérir des biens immobiliers, et les joyaux du CAC40.
Le jeu est simple pour cette caste : prélever des loyers et des dividendes supérieurs aux intérêts payés au banquiers, qui sont les principaux complices de cette confiscation des richesses.