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Bio-région

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La vie low-tech en 2040. 1.

La vie low-tech en 2040

Premier basculement : un nouveau rapport aux savoirs On s’est rendu compte dans les années 2020 que la montée en complexité des produits avait laissé sur le bord du chemin beaucoup de personnes, qu’elle réduisait considérablement l’autonomie des individus et qu’elle empêchait tout débat citoyen sur le sens du progrès. Il fallait (re)construire une culture scientifique partagée pour pouvoir réinterroger l’évolution du monde. En 2020, on se questionnait encore rarement sur l’utilité des services et des objets issus des innovations technologiques : mais répondaient-elles à nos besoins réels, étaient-elles vraiment la solution idéale et incontournable pour chacun d’eux ? De sorte qu’il faille sans cesse accroître et renouveler le nombre des objets produits ? Elle n’est pas un refus de la technologie Mais son utilisation juste et suffisante pour réduire notre impact environnemental3.

Pour ce faire, elle articule trois questionnements : Elle interroge le besoin. 2. 3.

People

Bioregional Mapping – AMN. Le biorégionalisme ou repenser les territoires avec Mathias Rollot. Derrière le biorégionalisme se cache une volonté de repenser les territoires en fonction de leur écosystème pour valoriser les interactions naturelles à l'échelle du local.

Le biorégionalisme ou repenser les territoires avec Mathias Rollot

Mathias Rollot a contribué à introduire cette philosophie de l'espace en France et s'exprime au micro d'Elodie Font dans "Chacun sa route". Un architecte en balade dans les territoires Mathias Rollot est titulaire d'un doctorat en architecture et exerce comme maître de conférences à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy où il défend l'idée d'une architecture biorégionale. Son rapport à l'architecture est enrichi de notions philosophiques : habiter et habitabilité sont au cœur de sa pratique et de sa pensée.

Après avoir fait ses gammes dans divers cabinets d'architecture, il débute en parallèle une activité d'essayiste pour diffuser la théorie de "biorégionalisme" dont il recense dans une bibliothèque virtuelle les divers textes ayant trait à ce sujet. Années 1970. La Biorégion comme forme politique du milieu. Vassily Kandinsky, Cercles dans un cercle, 1923.

La Biorégion comme forme politique du milieu

L’école territorialiste italienne réhabilite le territoire qu’elle préconise de traiter comme « une œuvre d’art », c’est-à-dire comme un objet qui a la particularité de ne pas résulter d’un façonnement par l’homme de matériaux inanimés mais d’être le produit d’un dialogue poursuivi entre des entités vivantes, l’homme et la nature, dans la longue durée de l’histoire. Elle pose la jonction entre action humaine et lieu de sa naissance, la Natura. Dans la théorie politique d’Hannah Arendt sont posées trois conditions fondamentales de notre existence.

L’environnement organique et inorganique dans lequel vit l’humain : la Terre. Aux origines de la « biorégion » Qu’est-ce que le biorégionalisme ?

Aux origines de la « biorégion »

Selon les écologistes fondateurs de la notion de « biorégion », le terme est utilisé pour « faire référence au contexte géographique autant qu’au contexte cognitif – à savoir aussi bien à un lieu qu’aux idées qui ont été développées à propos des manières de vivre en ce lieu » (Berg et Dasmann 1977). Néologisme utilisé pour servir une idéologie politique éco-anarchiste, le biorégionalisme est aussi un courant animaliste radicalement antispéciste défendant, face à l’exploitation capitalistique industrieuse des milieux, un « holisme écologique » (une approche globale et inclusive de l’état de santé des écosystèmes) selon lequel la durabilité de tout établissement humain doit passer par une prise en compte pleinement écocentrée des milieux. Ainsi, comme le synthétisera 25 ans plus tard le paysagiste Robert Thayer : L’idée de « biorégion », toutefois, était encore largement méconnue du public francophone jusqu’à tout récemment.

Figure 1. BIORÉGION URBAINE : LA FIN DE L'URBANISME. C’est avec la traduction partielle en français de son livre Le Projet local que l’urbaniste italien Alberto Magnaghi pénètre timidement en 2003 la scène hexagonale.

BIORÉGION URBAINE : LA FIN DE L'URBANISME

Son apport reste confidentiel, malgré la fondation à Florence de la Société des territorialistes, en décembre 2010, et la publication de quelques rares articles sur ses travaux1 et entretiens. Avec la parution de La Biorégion urbaine, petit traité sur le territoire bien commun2, il s’invite dans le débat franco-français sur le nombre de régions et le devenir urbain des territoires. La ville à la campagne Contrairement à la présentation schématique habituelle de la France des villes (les métropoles et leurs agglomérations), il convient de considérer l’ensemble de la France urbaine : capitale, petites villes, banlieues de grandes villes, « périurbain », pavillonnaire diffus, villages-dortoirs, campagnes urbanisées, etc. La biorégion et sa radicalité d’écologie politique – Réseau des Territorialistes. Portrait de Remy Bourganel, chercheur, enseignant en metadesign et directeur transformation - L'ADN.

Designer de formation, Rémy Bourganel s'intéresse aux moyens du digital pour augmenter nos capacités de perception, de réflexivité et d’action.

Portrait de Remy Bourganel, chercheur, enseignant en metadesign et directeur transformation - L'ADN

Après avoir mis son talent au service des grandes transformations numériques dans plusieurs entreprises internationales de télécommunications, il accompagne aujourd'hui les organisations qui veulent co-construire les écosystèmes de demain. Les Territoires du vivant. Un manifeste biorégionaliste - Mathias Rollot.

Village village

Thierry Paquot : « L’éco-design territorial doit se substituer à l’urbanisme » - Horizonspublics.fr.