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Electricité d'origine nucléaire en France

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GLOBAL CHANCE. Énergie du passé, sans innovation possible, le nucléaire ne représente pas seulement une menace terrifiante, pour nous et pour les générations qui suivront : pour Bernard Laponche, il condamne aussi notre pays à rater le train de l’indispensable révolution énergétique.

GLOBAL CHANCE

Un entretien publié par Télérama, n°3205, mercredi 15 juin 2011, dossier « Nucléaire, c’est déjà hier ». Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l’erreur. Avec le nucléaire, elle s’obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d’autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique.

Il est des leurs. On présente toujours l’énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pas vraiment... Pourquoi cette image s’est-elle imposée ? Les promoteurs du nucléaire ne tiennent pas à mettre en avant la matière première, l’uranium. Parlons donc du combustible... Si, le surgénérateur ! Pourquoi ? {sciences²} Livre nucleaireLe livre "Nucléaire: quels scénarios pour le futur?

{sciences²}

" sort aujourd'hui en librairie. Edité par la jeune et dynamique maison d'édition La Ville Brûle, il s'agit d'un ouvrage (224 pages - 20,30 €) fondé sur un "quadrilogue". Des parlementaires au secours de la filière nucléaire - Nucléaire - Energies. Conjoncture : Le scénario pronucléaire du Parlement. Un rapport parlementaire PS-UMP préconise de remplacer un réacteur en fin de vie sur deux, soit une production électrique nucléaire de 50 à 60 % en 2050.

Conjoncture : Le scénario pronucléaire du Parlement

En présentant hier le rapport parlementaire sur «l'avenir de la filière nucléaire française», Claude Birraux, fidèle à lui-même - tout député UMP et défenseur de l'atome qu'il soit -, n'a pas ménagé le gouvernement. Le président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a notamment réagi aux déclarations de la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, le matin sur France Info, selon laquelle la fermeture de la centrale de Fessenheim dans le Haut-Rhin «n'est pas exclue». L'avenir du nucléaire dans les mains d’une commission pluraliste. D’ici à janvier prochain, experts, ONG et l’Etat doivent étudier différents scénarios énergétiques en France à l’horizon 2050.

L'avenir du nucléaire dans les mains d’une commission pluraliste

Le gouvernement français annonce le 6 septembre qu’il a chargé une commission d’explorer plusieurs systèmes possibles pour l’avenir de la filière énergétique en France. "L'objectif de cette mission est d'explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d'en préciser les limites et d'en établir les conséquences, avantages et inconvénients", explique le ministre.

Parmi les scénarios à évoquer, elle devra notamment envisager un recul ou une sortie progressive de l’énergie nucléaire d’ici à 2040 ou 2050, assure le ministre de l’Industrie Eric Besson. D’autres pistes seront envisagées, comme la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel ou l'accélération du passage à la 3e, voire à la 4e génération nucléaire. André-Claude Lacoste : "Il faut un investissement massif" LE MONDE | | Propos recueillis par Propos recueillis par David Larousserie, Pierre Le Hir et Hervé Morin A la suite de l'accident de Fukushima, le gouvernement a demandé un audit de la sûreté des installations nucléaires françaises.

André-Claude Lacoste : "Il faut un investissement massif"

Et l'Europe a réclamé des stress tests de l'ensemble des réacteurs. Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a présenté mardi 3 janvier son rapport à François Fillon. Il en présente les principales conclusions. Sortir du nucléaire: bon ou mauvais pour l'emploi?

Sortie du nucléaire décidée en Allemagne, en Suisse, au Japon (de fait), bientôt sans doute en Belgique, abandon des projets de centrales aux Etats-Unis, délais et surcoûts monumentaux pour l'EPR en Finlande passé d'un coût prévisionnel de 3 à 6,6 milliards d'euros, mise en évidence à travers l'exemple iranien de la difficulté à éviter le passage du nucléaire civil à la bombe atomique...

Sortir du nucléaire: bon ou mauvais pour l'emploi?

Ce contexte très défavorable pour l'électronucléaire explique sans doute que les défenseurs de cette énergie passent à l'offensive. Ainsi Henri Proglio, PDG d'EDF, vient-il de déclarer: «Une telle décision menacerait 400 000 emplois directs et indirects de la filière nucléaire, 500 000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en France et très gourmandes en énergie, comme l'aluminium, qui risquerait de partir à l'étranger. Dossier: débat sur le nucléaire. Avenir du nucléaire : les trois scénarios envisageables. Maintien de la filière nucléaire française.

Avenir du nucléaire : les trois scénarios envisageables

Réduction de la part de l’atome. GUINEVERE : vers une énergie nucléaire plus propre. GUINEVERE se compose d'un réacteur entièrement constitué de combustible nucléaire et de plomb et d'un accélérateur de particules qui commande le réacteur.

GUINEVERE : vers une énergie nucléaire plus propre

Il s'agit de la maquette d'un système piloté par accélérateur de particules appelé ADS (Accelerator Driven System). Les ADS sont facilement contrôlables et présentent une sûreté accrue. Rapport de la Cour des Comptes : le nucléaire a mangé son pain blanc. La Cour des Comptes rendra public mardi 31 janvier un rapport sur les coûts du nucléaire qui fera date. 1) Il fera date car il met en pièce le mythe du nucléaire bon marché.

Rapport de la Cour des Comptes : le nucléaire a mangé son pain blanc

D'ores et déjà, les chiffres accumulés par la Cour sont sans appel : depuis des décennies, on a menti sur le coût réel du nucléaire. Celui-ci se trouve au minimum (et malgré les inconnues rappelées ci-dessous) à 20% plus cher que les évaluations précédentes. Et cela même si, de l’aveu même de la Cour, les coûts faramineux de la recherche nucléaire n’ont pas été intégrés dans ce surcoût. Areva en Afrique, à paraître le 16 février 2012.

Contrecarrant « le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire », puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire provient depuis longtemps et pour une large part du sous-sol africain, Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent un uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales.

Areva en Afrique, à paraître le 16 février 2012

Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva obtient un tiers de son uranium au Niger, qui reste pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain. Prix de vente :14€ Disponible en librairie et sur les tables de presse des groupes locaux de Survie, livraison par la Poste en nous renvoyant le bon de commande ci-dessous : Les centrales françaises présentent «un niveau de sûreté suffisant» L’ASN a cependant recommandé la mise en place d’une « force d’action rapide nucléaire » en cas d’accident. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) estime, dans un rapport remis au premier ministre mardi 3 janvier, que les installations nucléaires françaises présentaient « un niveau de sûreté suffisant », tout en jugeant indispensable d’accroître leur « robustesse ». L’ASN souligne cependant qu’il est nécessaire d’augmenter « dans les meilleurs délais », la robustesse des installations pour qu’elles puissent faire face à « des situations extrêmes » comme celles qui ont provoqué la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011.

Dans cette perspective, l’ASN donne aux exploitants de sites nucléaires (EDF, Areva, CEA, etc.) six mois pour lui présenter des mesures à prendre. Le vrai coût de l'énergie nucléaire en débat. Selon l'Office européen des statistiques Eurostat, le consommateur français paye son électricité (aux trois quarts d'origine nucléaire) 25% moins cher que le prix moyen dans l'Union européenne.